Prévôté du Détachement français de Palestine
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Prévôté du Détachement français de Palestine
Bonjour
Voici une carte-photo pour laquelle je cherche des informations !
Les 3 prévôts posent devant une tente et un panneau avec l'inscription (je pense) "Guitoune de la prévôté du détachement français de Palestine". Au dos le cachet du détachement.
Cette prévôté existait de quand à quand ? (je pense entre les 2 guerres)
pour quelle raison ?
Quel en était l'effectif ?
Y avait-t-il plusieurs Poste ? etc ...
je n'ai pas trouvé grand-chose à son sujet !!!
merci de vos renseignements
cordialement
herve972
Voici une carte-photo pour laquelle je cherche des informations !
Les 3 prévôts posent devant une tente et un panneau avec l'inscription (je pense) "Guitoune de la prévôté du détachement français de Palestine". Au dos le cachet du détachement.
Cette prévôté existait de quand à quand ? (je pense entre les 2 guerres)
pour quelle raison ?
Quel en était l'effectif ?
Y avait-t-il plusieurs Poste ? etc ...
je n'ai pas trouvé grand-chose à son sujet !!!
merci de vos renseignements
cordialement
herve972
herve972- Messages : 29
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 65
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Bonjour la DELPAT à fait un post le 29 septembre sur le Levant https://www.facebook.com/delpat.gie/insights/?section=navPosts, "La déchirure, guerre fratricide en gendarmeries, Levant 1939-1945" par Hélène de CHAMPCHESNEL
peut être quelques infos dans le bouquin si quelqu'un le possède .
peut être quelques infos dans le bouquin si quelqu'un le possède .
gendtrad- Messages : 17
Date d'inscription : 06/07/2015
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Je viens de retrouver des morceaux d'articles où on parle d'une arrivée à Beyrouth le 8 octobre 1918 de Français avec des Anglais. Ce sont les débuts du détachement français de Palestine Syrie (DFPS) . LE 31 janvier 1919 le DFPS devient le corps " troupes françaises du Levant ". En février 1919, on signale la présence d'une prévôté à 15 hommes : 1 brigade à pied et une à cheval à Beyrouth et 1 brigade à cheval à Saïda.
bonnes recherches et belles images
bonnes recherches et belles images
gendtrad- Messages : 17
Date d'inscription : 06/07/2015
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Bonjour gendtrad
merci de ces renseignements.
je pense donc que la dénomination de "Détachement de Palestine" doit dater d'avant celle de "Troupes françaises du Levant".
la photo doit donc dater de 1918-19 et des premiers gendarmes arrivés au Liban ce qui expliquerait le côté "camping" avec la tente et le petit panneau écrit à la main !!
je posterais d'autres photos de ma collection des prévôts des "Troupes françaises du Levant" entre 1919 et 1939 en Syrie, Liban, Alaouites, Lattaquié, Djebel Druze, ...
cordialement
herve972
merci de ces renseignements.
je pense donc que la dénomination de "Détachement de Palestine" doit dater d'avant celle de "Troupes françaises du Levant".
la photo doit donc dater de 1918-19 et des premiers gendarmes arrivés au Liban ce qui expliquerait le côté "camping" avec la tente et le petit panneau écrit à la main !!
je posterais d'autres photos de ma collection des prévôts des "Troupes françaises du Levant" entre 1919 et 1939 en Syrie, Liban, Alaouites, Lattaquié, Djebel Druze, ...
cordialement
herve972
herve972- Messages : 29
Date d'inscription : 04/11/2015
Age : 65
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Ma petite contribution, pour l’article.........
PRÉVÔTÉ DES TROUPES DU LEVANT.
Avant la guerre, le Prévôt des troupes était un Lieutenant-colonel et trois Prévôtés étaient attachées respectivement au commandement des territoires du Liban, de Nord-Syrie et de Sud-Syrie.
Écu suisse en métal gris et peint, tiercé en barre aux couleurs nationales.
En chef, croix de Guerre T.O.E., à une palme.
Au centre un soleil levant jaune et l'inscription « PRÉVÔTÉS DES TROUPES DU LEVANT ».
En pointe, un livre blanc, ouvert – symbolisant le code – et portant les mots « LA LOI » et une grenade bleue à flammes rouges.
Fabrication artisanale du Liban.
La citadelle d'ALEP
Gendarmes Français et auxiliaires Syriens
La gendarmerie syrienne.
GENDARMERIE LIBANAISE.
Organisée en quatre compagnies, elle était encadrée six officiers et sous-officiers de la Gendarmerie française.
TYPE 1.
Cercle rouge portant l'inscription « GENDARMERIE LIBANAISE » et des caractères arabes d'argent, ayant en son centre un cèdre vert à tronc brun, sur fond bleu ciel et se détachant au dessus d'une mer bleu moyen.
Dans un cartouche bleu très foncé, caractères arabes d'argent.
Brochant sur l'ensemble et en relief, une comète d'argent.
Insigne en métal gris et peint de fabrication artisanale.
TYPE2.
Pentagones enlacés, un gris et un bleu foncé, ayant en leur centre un chevalier en armure gris (couleur du métal) et noir.
L'insigne est coupé:
En chef, de bleu ciel et de blanc, sur lequel se détachent trois cèdres verts sur fond e montagnes brun clair.
En pointe, de bleu outremer et de rouge sur lequel on lit « GENDARMERIE LIBANAISE » et une phrase en arabe.
Insigne en métal gris et peint de fabrication artisanale.
PRÉVÔTÉ DES TROUPES DU LEVANT.
Avant la guerre, le Prévôt des troupes était un Lieutenant-colonel et trois Prévôtés étaient attachées respectivement au commandement des territoires du Liban, de Nord-Syrie et de Sud-Syrie.
Écu suisse en métal gris et peint, tiercé en barre aux couleurs nationales.
En chef, croix de Guerre T.O.E., à une palme.
Au centre un soleil levant jaune et l'inscription « PRÉVÔTÉS DES TROUPES DU LEVANT ».
En pointe, un livre blanc, ouvert – symbolisant le code – et portant les mots « LA LOI » et une grenade bleue à flammes rouges.
Fabrication artisanale du Liban.
GENDARMERIE SYRIENNE.
Répartie en trois groupements, sous la direction d'une mission de réorganisation comprenant une dizaine d'officiers et autant de sous-officiers de Gendarmerie française.
COMPAGNIE DE GARDE DE DAMAS.
Polygone en métal doré, dont le dessin représente une étoile à huit pointes.
Au centre, une grenade brochant sur un cercle, portant une inscription arabe et les mots: « DAMAS C.G. ».
deux arcs en relief surmontent le cercle.
Fabrication artisanale.
Répartie en trois groupements, sous la direction d'une mission de réorganisation comprenant une dizaine d'officiers et autant de sous-officiers de Gendarmerie française.
COMPAGNIE DE GARDE DE DAMAS.
Polygone en métal doré, dont le dessin représente une étoile à huit pointes.
Au centre, une grenade brochant sur un cercle, portant une inscription arabe et les mots: « DAMAS C.G. ».
deux arcs en relief surmontent le cercle.
Fabrication artisanale.
La citadelle d'ALEP
Gendarmes Français et auxiliaires Syriens
La gendarmerie syrienne.
GENDARMERIE LIBANAISE.
Organisée en quatre compagnies, elle était encadrée six officiers et sous-officiers de la Gendarmerie française.
TYPE 1.
Cercle rouge portant l'inscription « GENDARMERIE LIBANAISE » et des caractères arabes d'argent, ayant en son centre un cèdre vert à tronc brun, sur fond bleu ciel et se détachant au dessus d'une mer bleu moyen.
Dans un cartouche bleu très foncé, caractères arabes d'argent.
Brochant sur l'ensemble et en relief, une comète d'argent.
Insigne en métal gris et peint de fabrication artisanale.
TYPE2.
Pentagones enlacés, un gris et un bleu foncé, ayant en leur centre un chevalier en armure gris (couleur du métal) et noir.
L'insigne est coupé:
En chef, de bleu ciel et de blanc, sur lequel se détachent trois cèdres verts sur fond e montagnes brun clair.
En pointe, de bleu outremer et de rouge sur lequel on lit « GENDARMERIE LIBANAISE » et une phrase en arabe.
Insigne en métal gris et peint de fabrication artisanale.
ZONE INTERNATIONALE DE JÉRUSALEM.
En 1947, les nations Unies recommandèrent le partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un arabe l'autre juif, Jérusalem étant érigé en zone internationale. Devançant les décisions de l'O.N.U., l'État d'Israël proclama son indépendance le 14 mai 1948 et la guerre éclata aussitôt avec ses voisins arabes. Elle dura jusqu'en 1949.
Afin d'assurer la protection de la ville et des ressortissants de toutes croyances qui y résidaient, l'O.N.U., décida d'envoyer sur place des observateurs et des soldats de pays non belligérants.
La France sous forme d'une unité de la Garde, participa à cette opération de Mai 1948 à Mai 1949.
DÉTACHEMENT DE JÉRUSALEM DE LA GARDE RÉPUBLICAINE.
Le détachement était composé de :
1 Officier : Lieutenant SAUREL, Chef du Détachement.
2 M.D.L. Chefs et 11 Gendarmes.
Écu en métal doré et émaillé, taillé de bleu à gauche et de rouge à droite.
Au centre, les armes de la ville de Jérusalem d'or.
En lettres du même et disposées autour de la croix, « GARDE RÉPUBLICAINE » en chef et « DÉTACHEMENT DE JÉRUSALEM » en pointe.
Fabrication de Jérusalem.
Cet insigne aurait été réalisé à moins de 15 exemplaires.
En 1947, les nations Unies recommandèrent le partage de la Palestine en deux États indépendants, l'un arabe l'autre juif, Jérusalem étant érigé en zone internationale. Devançant les décisions de l'O.N.U., l'État d'Israël proclama son indépendance le 14 mai 1948 et la guerre éclata aussitôt avec ses voisins arabes. Elle dura jusqu'en 1949.
Afin d'assurer la protection de la ville et des ressortissants de toutes croyances qui y résidaient, l'O.N.U., décida d'envoyer sur place des observateurs et des soldats de pays non belligérants.
La France sous forme d'une unité de la Garde, participa à cette opération de Mai 1948 à Mai 1949.
DÉTACHEMENT DE JÉRUSALEM DE LA GARDE RÉPUBLICAINE.
Le détachement était composé de :
1 Officier : Lieutenant SAUREL, Chef du Détachement.
2 M.D.L. Chefs et 11 Gendarmes.
Écu en métal doré et émaillé, taillé de bleu à gauche et de rouge à droite.
Au centre, les armes de la ville de Jérusalem d'or.
En lettres du même et disposées autour de la croix, « GARDE RÉPUBLICAINE » en chef et « DÉTACHEMENT DE JÉRUSALEM » en pointe.
Fabrication de Jérusalem.
Cet insigne aurait été réalisé à moins de 15 exemplaires.
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
La gendarmerie au Levant 1918 – 1936.
La Cilicie qui est un territoire au Sud de l'Asie mineure, aux frontières de la Turquie, l'Irak et la Syrie, constituait au Moyen-Age le Royaume de la Petite Arménie. En 1914-1918, l'Empire Ottoman entre en guerre aux côtés de l'Autriche et de l'Allemagne ; plusieurs pays composant l'Empire Ottoman sont déjà indépendants ou expriment des velléités de le devenir. Les Alliés vont tenter d'affaiblir l'Empire en jouant sur ces divisions.
Les Français et les Anglais fixent par un accord secret leurs ambitions territoriales en cas de victoire : La Palestine et l'Irak irait aux Anglais, la Syrie, le Liban, la Cilicie aux Français.
A la suite de l'Armistice du 30 octobre 1918 avec l'Empire Ottoman, les Français débarquent le 9 janvier 1919 en Cilicie, après une courte occupation britannique. En Cilicie, un brillant officier, le général Mustapha Ali Rhiza (qui deviendra Kemal Atatürk), organise la résistance et s'oppose à la garnison française en Cilicie.
En mai 1920, un premier armistice est signé avec Kemal, qui met fin aux combats sporadiques avec les Français. En Juillet les kémalistes assiègent à nouveau Adana et bloquent les communications. Les Français changent de stratégie et choisissent de s'allier avec Kemal contre le Sultan Mehmet VI.
Le 20 octobre 1921, un accord est signé et, en novembre la France évacue la Cilicie.
Celle-ci est alors rétrocédée à la Turquie.
Le 21 mars 1918 une prévôté composée d'éléments de la 15° et de la 15° Légion bis est créée, le 16 avril elle embarque à Marseille et arrive à Port-Saïd le 25 avril.
Le 6 mai, elles e dirige sur la camp de Ramieh où stationne le détachement français de Palestine-Syrie, par Kantara et Ludd.
Le 21 septembre le détachement français est dans la plaine de Jaffa à El-Mezeirah, un mois plus tard il est a
Beyrouth.
Le 1er janvier 1919, le détachement français Palestine-Syrie prend l'appellation de Troupes Française du Levant. En avril, un détachement est désigné pour constituer la prévôté des troupes françaises en Cilicie.
Le 27 octobre, les troupes stationnées en Arabie, au Hedjaz, en Égypte, en Palestine, en Syrie, en Cilicie et à l'île de Castellorizo prennent l'appellation de l'Armée du Levant.
Décembre 1919, la prévôté est in stallée au Grand-Sérial à Beyrouth en trois groupes:
1° est affecté à la 156° D.I. (division de Cilicie) à Adana;
2° est affecté à la Division de Syrier, à Zahlé;
3° est affecté au Q.G. De l'Armée française du Levant, à Beyrouth.
Le général Mariano Goybet et les troupes françaises entrent à Damas le 24 juillet 1920.
Au Liban, les hommes du général Gouraud ont été accueillis en libérateur par la communauté maronite, mais en Syrie, les Français se heurtent à une forte opposition8. Dans une déclaration publiée en 1920, le général Gouraud expose sans ambiguïté sa politique à l'égard de la Syrie,
« Vous n'ignorez pas, Syriens, que depuis six mois le Gouvernement de Damas, poussé par une minorité extrémiste, a dépassé toutes les bornes en poursuivant la politique la plus agressive contre les Français (…) Par un sentiment d'humanité commun à tous les Français, je n'ai pas l'intention d'employer les avions contre les populations sans armes, mais à la condition qu'aucun Français, aucun chrétien ne soit massacré. Des massacres, s'ils avaient lieu, seraient suivis de terribles représailles par la voie des airs. »
Cependant, le reste du pays est encore hors de contrôle et, de 1920 à 1923, l'armée française combat les insurgés dans la région des Alaouites, des Druzes et d'Alep. Ce n'est qu'après trois ans de combat que les Français parviennent à vaincre les dernières résistances.
Le 1er septembre, le général Gouraud proclame la création de l'État du Grand Liban, en y annexant le Mont-Liban et les villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites et par la droite coloniale française. Par cette décision, la Syrie perd une importante zone côtière et en particulier la ville de Tripoli qui possédait l'un des plus grand port du Levant. Le pays ne compte alors plus que sur Lattaquié et sur son port qui devient le premier du pays. Quant à Fayçal, il part en exil, il s'installe d'abord en Palestine puis en Italie, avant de prendre le trône d'Irak sur la proposition du Royaume-Uni.
Après avoir pris le contrôle du pays, les Français tentent de créer une structure administrative à plusieurs niveaux. La première décision a été de choisir quelle serait le siège du Haut-commissariat français. Les Français ont longuement hésité entre Beyrouth et Damas. Tandis que l'une était francophile, l'autre était hostile même au sein de la communauté chrétienne. Les Français choisissent une solution intermédiaire : installer l'administration du mandat dans la petite ville de Chtaura, située à égale distance entre Beyrouth et Damas. Cependant, le projet a vite été abandonné au profit de Beyrouth.
Pour le général Gouraud, la France doit faire taire les velléités nationalistes en divisant la région en petites unités administratives, ce qui est fait dès la fin de l'année 1920. Trois États sont créés faisant passer la taille de la Syrie d'un territoire de 300 000 km² à 185 000 km² ,
l'État du Grand Liban : Le général Gouraud proclame la création de ce nouvel État le 30 août 1920, qui est rendu officiel par un arrêté du 31 août 19201, cet État est constitué du Mont-Liban qui comprend en majorité des chrétiens ainsi que de villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites. À partir de ce jour, le Liban séparé de la Syrie suivra sa propre évolution. L'indépendance du pays vis-à-vis de la Syrie est proclamée le 1er septembre 1920 par le général Gouraud.
l'État d'Alep : Proclamé le 1er septembre 1920, il repose principalement sur la ville d'Alep et de sa région.
l'État de Damas : Proclamé en septembre 1920, il repose principalement sur la ville de Damas et de sa région.
Un territoire autonome alaouite est créé le 2 septembre 1920 et est directement placé sous autorité française. L'État du Djebel druze est institué le 24 octobre 1922 avec Soueïda comme capitale.
Le 20 août 1920, la gendarmerie du Levant est réorganisée sur le territoire de Lattaquié, une école de gendarmerie est créée., le 31 la circonscription du gouvernement de Lattaquié est constituée.
Le territoire des Alaouites qui se trouve en Syrie du nord, près d'Alep est créé par la France en 1920, qui devient « État des Alaouites »
Création d'une prévôté à la 4° D.I. à Alexandrette, elle provient de la force publique de l'ex- 122° D.I. De l'Armée d'Orient;
Création d'une prévôté à la 3° D.I. à Damas;
Création d'une prévôté d'étapes à Beyrouth;
Création d'une prévôté à la 2° D.I. à Alep.
1921, à Lattaquié une force publique est créée, et les 1° et 4° D.I. Et leurs prévôtés sont dissoutes.
Les gendarmerie de d'étapes de Alexandrette et de Tripoli sont réorganisées. La force publique de Lattaquié devient force publique d'Alexandrette. Et la force publique de la 3° D.I. devient force publique du commandement militaire de l'État de Damas.
1922, l'effectif de la prévôté est ramené à onze officiers et cent soixante gradés et gendarmes, les gendarmes auxiliaires sont supprimés.
La prévôtés comprend six forces publiques dont celle de l'Oronte nouvellement créée. La force piublique d'Alexandrette devient force publique d'Antioche.
En juin 1922, un premier regroupement a lieu avec la réunification des États de Damas, d'Alep et de Lattaquié en une Fédération syrienne. Avec la création de ce nouvel État, la France doit choisir la nouvelle capitale. Le choix se portait entre Alep au nord et Damas au sud, mais les Français choisissent finalement Homs. Homs bénéficiait d'une position stratégique, elle offrait un meilleur placement géographique et d'une meilleure situation commerciale. C'était enfin une ville provinciale qui était en dehors des luttes intestines entre familles et clans des deux autres villes.
L'année suivante, les forces publique d'Antioche et de l'Oronte sont supprimées.
En mars 1923, l'État du sandjak d'Alexandrette qui était peuplé d'une minorité de Turcs est créé. Par l'arrêté du 5 décembre 1924, l'État des Alaouites avec les Sandjaks de Lattaquié et de Tartous est créé, avec Lattaquié comme capitale.
1924, l'effectif de la prévôté est fixée à neuf officiers et cent trente gradés et gendarmes.
Le 1er janvier 1925, le général Gouraud crée – grâce à l'arrêté 2980 – l'État de Syrie, composé de ceux d'Alep, de Damas et des Alaouites (qui en sera séparé à partir de 1924) avec Damas comme nouvelle capitale, mais c'est néanmoins de Beyrouth que le pouvoir mandataire prend ses décisions.
En 1927, la force publique du Djebel-Druze s'installe à Soueïda.
1929, la prévôté de Lattaquié est supprimée.
Le 14 mai 1930, l'État des Alaouites reprends l'appellation de territoire ou gouvernement de Lattaquié. Les postes prévôtaux de tous les gendarmes autochtones sont tous supprimés en 1933. l'effectif est alors de 6 officiers et 145 gendarmes.
Le 1er janvier 1936, la situation de la prévôtés des troupes du Levant est la suivante:
Trois prévôtés à 3 commandmeents des territoires du Liban – Nord-syrie – Dsud-Syrie – 1 prison prévôtale dans chacune d'elle.
Les postes prévôtaux dans les gouvernments de Lattaquié et de l'Euphrate et dans la Sandjack d'Alexandrette sont dissous.
Le 5 décembre 1936 (effectif en 1937), le territoire est intégré à la Syrie.
Le traité a été ratifié par le parlement syrien à l'unanimité, mais ne passera pas devant le parlement français, le gouvernement prévoyait déjà un rejet du Sénat. Le traité est définitivement enterré en 1938 devant l'imminence d'une guerre contre l'Allemagne.
En 1939, pour s'assurer de la neutralité de la Turquie dans cette guerre, les Français cèdent le Sandjak d'Alexandrette au gouvernement kémaliste.
Le 8 juin 1941, le général Catroux, chef des Forces françaises libres (FFL) en Orient proclament solennellement l'indépendance de la Syrie et du Liban, ainsi que la fin du mandat au Levant. Mais le pays reste encore dans les faits, sous domination française.
En juin 1941, les Britanniques et les Français libres entrent en Syrie et au Liban et, après une violente campagne militaire, concluent un armistice avec les troupes françaises. Cet armistice a été conclu entre le général Henri Dentz, délégué de Vichy au Levant et les autorités anglaises, en présence du général Catroux. Avec l'aide britannique, les deux territoires passent sous le contrôle des Forces françaises libres (FFL) et le Haut-commissariat devient par la même occasion la délégation générale de la France libre au Proche-Orient1. La même année, de Gaulle déclare : « La France a le devoir et la possibilité d'établir ces États dans leur indépendance. »
Le 3 janvier 1944, la France reconnaît officiellement la souveraineté de la Syrie et du Liban. Néanmoins, l'affrontement entre Français et Syriens est proche. Le Baath a créé des équipes de "Jihad nationale" dont le rôle est de mobiliser les bases populaires contre l'autorité française. Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l'ordre du général Fernand Olive, dit Oliva-Roget bombardent Damas pendant 36 heures d'affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien, et le quartier environnant qui est maintenant surnommé Hariqa, l'Incendie.
La Grande-Bretagne demande l'arrêt des combats et intervient le 1er juin pour faire cesser la répression. Durant le mois de juillet, le commandement de l'armée passe aux mains des Syriens, et neuf mois plus tard, le 17 avril 1946, le dernier soldat étranger quitte la Syrie.
Comme, je vous l’ai dis, ceci n’est qu’une simple contribution pour compléter des articles. Par contre si cela vous intéresse, je peux faire d’autres articles de quelques lignes, n’est ce pas le Criquet.
Un passionné de l’Histoire de l'institution
La Cilicie qui est un territoire au Sud de l'Asie mineure, aux frontières de la Turquie, l'Irak et la Syrie, constituait au Moyen-Age le Royaume de la Petite Arménie. En 1914-1918, l'Empire Ottoman entre en guerre aux côtés de l'Autriche et de l'Allemagne ; plusieurs pays composant l'Empire Ottoman sont déjà indépendants ou expriment des velléités de le devenir. Les Alliés vont tenter d'affaiblir l'Empire en jouant sur ces divisions.
Les Français et les Anglais fixent par un accord secret leurs ambitions territoriales en cas de victoire : La Palestine et l'Irak irait aux Anglais, la Syrie, le Liban, la Cilicie aux Français.
A la suite de l'Armistice du 30 octobre 1918 avec l'Empire Ottoman, les Français débarquent le 9 janvier 1919 en Cilicie, après une courte occupation britannique. En Cilicie, un brillant officier, le général Mustapha Ali Rhiza (qui deviendra Kemal Atatürk), organise la résistance et s'oppose à la garnison française en Cilicie.
En mai 1920, un premier armistice est signé avec Kemal, qui met fin aux combats sporadiques avec les Français. En Juillet les kémalistes assiègent à nouveau Adana et bloquent les communications. Les Français changent de stratégie et choisissent de s'allier avec Kemal contre le Sultan Mehmet VI.
Le 20 octobre 1921, un accord est signé et, en novembre la France évacue la Cilicie.
Celle-ci est alors rétrocédée à la Turquie.
Le 21 mars 1918 une prévôté composée d'éléments de la 15° et de la 15° Légion bis est créée, le 16 avril elle embarque à Marseille et arrive à Port-Saïd le 25 avril.
Le 6 mai, elles e dirige sur la camp de Ramieh où stationne le détachement français de Palestine-Syrie, par Kantara et Ludd.
Le 21 septembre le détachement français est dans la plaine de Jaffa à El-Mezeirah, un mois plus tard il est a
Beyrouth.
Le 1er janvier 1919, le détachement français Palestine-Syrie prend l'appellation de Troupes Française du Levant. En avril, un détachement est désigné pour constituer la prévôté des troupes françaises en Cilicie.
Le 27 octobre, les troupes stationnées en Arabie, au Hedjaz, en Égypte, en Palestine, en Syrie, en Cilicie et à l'île de Castellorizo prennent l'appellation de l'Armée du Levant.
Décembre 1919, la prévôté est in stallée au Grand-Sérial à Beyrouth en trois groupes:
1° est affecté à la 156° D.I. (division de Cilicie) à Adana;
2° est affecté à la Division de Syrier, à Zahlé;
3° est affecté au Q.G. De l'Armée française du Levant, à Beyrouth.
Le général Mariano Goybet et les troupes françaises entrent à Damas le 24 juillet 1920.
Au Liban, les hommes du général Gouraud ont été accueillis en libérateur par la communauté maronite, mais en Syrie, les Français se heurtent à une forte opposition8. Dans une déclaration publiée en 1920, le général Gouraud expose sans ambiguïté sa politique à l'égard de la Syrie,
« Vous n'ignorez pas, Syriens, que depuis six mois le Gouvernement de Damas, poussé par une minorité extrémiste, a dépassé toutes les bornes en poursuivant la politique la plus agressive contre les Français (…) Par un sentiment d'humanité commun à tous les Français, je n'ai pas l'intention d'employer les avions contre les populations sans armes, mais à la condition qu'aucun Français, aucun chrétien ne soit massacré. Des massacres, s'ils avaient lieu, seraient suivis de terribles représailles par la voie des airs. »
Cependant, le reste du pays est encore hors de contrôle et, de 1920 à 1923, l'armée française combat les insurgés dans la région des Alaouites, des Druzes et d'Alep. Ce n'est qu'après trois ans de combat que les Français parviennent à vaincre les dernières résistances.
Le 1er septembre, le général Gouraud proclame la création de l'État du Grand Liban, en y annexant le Mont-Liban et les villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites et par la droite coloniale française. Par cette décision, la Syrie perd une importante zone côtière et en particulier la ville de Tripoli qui possédait l'un des plus grand port du Levant. Le pays ne compte alors plus que sur Lattaquié et sur son port qui devient le premier du pays. Quant à Fayçal, il part en exil, il s'installe d'abord en Palestine puis en Italie, avant de prendre le trône d'Irak sur la proposition du Royaume-Uni.
Après avoir pris le contrôle du pays, les Français tentent de créer une structure administrative à plusieurs niveaux. La première décision a été de choisir quelle serait le siège du Haut-commissariat français. Les Français ont longuement hésité entre Beyrouth et Damas. Tandis que l'une était francophile, l'autre était hostile même au sein de la communauté chrétienne. Les Français choisissent une solution intermédiaire : installer l'administration du mandat dans la petite ville de Chtaura, située à égale distance entre Beyrouth et Damas. Cependant, le projet a vite été abandonné au profit de Beyrouth.
Pour le général Gouraud, la France doit faire taire les velléités nationalistes en divisant la région en petites unités administratives, ce qui est fait dès la fin de l'année 1920. Trois États sont créés faisant passer la taille de la Syrie d'un territoire de 300 000 km² à 185 000 km² ,
l'État du Grand Liban : Le général Gouraud proclame la création de ce nouvel État le 30 août 1920, qui est rendu officiel par un arrêté du 31 août 19201, cet État est constitué du Mont-Liban qui comprend en majorité des chrétiens ainsi que de villes côtières conformément aux souhaits émis par les maronites. À partir de ce jour, le Liban séparé de la Syrie suivra sa propre évolution. L'indépendance du pays vis-à-vis de la Syrie est proclamée le 1er septembre 1920 par le général Gouraud.
l'État d'Alep : Proclamé le 1er septembre 1920, il repose principalement sur la ville d'Alep et de sa région.
l'État de Damas : Proclamé en septembre 1920, il repose principalement sur la ville de Damas et de sa région.
Un territoire autonome alaouite est créé le 2 septembre 1920 et est directement placé sous autorité française. L'État du Djebel druze est institué le 24 octobre 1922 avec Soueïda comme capitale.
Le 20 août 1920, la gendarmerie du Levant est réorganisée sur le territoire de Lattaquié, une école de gendarmerie est créée., le 31 la circonscription du gouvernement de Lattaquié est constituée.
Le territoire des Alaouites qui se trouve en Syrie du nord, près d'Alep est créé par la France en 1920, qui devient « État des Alaouites »
Création d'une prévôté à la 4° D.I. à Alexandrette, elle provient de la force publique de l'ex- 122° D.I. De l'Armée d'Orient;
Création d'une prévôté à la 3° D.I. à Damas;
Création d'une prévôté d'étapes à Beyrouth;
Création d'une prévôté à la 2° D.I. à Alep.
1921, à Lattaquié une force publique est créée, et les 1° et 4° D.I. Et leurs prévôtés sont dissoutes.
Les gendarmerie de d'étapes de Alexandrette et de Tripoli sont réorganisées. La force publique de Lattaquié devient force publique d'Alexandrette. Et la force publique de la 3° D.I. devient force publique du commandement militaire de l'État de Damas.
1922, l'effectif de la prévôté est ramené à onze officiers et cent soixante gradés et gendarmes, les gendarmes auxiliaires sont supprimés.
La prévôtés comprend six forces publiques dont celle de l'Oronte nouvellement créée. La force piublique d'Alexandrette devient force publique d'Antioche.
En juin 1922, un premier regroupement a lieu avec la réunification des États de Damas, d'Alep et de Lattaquié en une Fédération syrienne. Avec la création de ce nouvel État, la France doit choisir la nouvelle capitale. Le choix se portait entre Alep au nord et Damas au sud, mais les Français choisissent finalement Homs. Homs bénéficiait d'une position stratégique, elle offrait un meilleur placement géographique et d'une meilleure situation commerciale. C'était enfin une ville provinciale qui était en dehors des luttes intestines entre familles et clans des deux autres villes.
L'année suivante, les forces publique d'Antioche et de l'Oronte sont supprimées.
En mars 1923, l'État du sandjak d'Alexandrette qui était peuplé d'une minorité de Turcs est créé. Par l'arrêté du 5 décembre 1924, l'État des Alaouites avec les Sandjaks de Lattaquié et de Tartous est créé, avec Lattaquié comme capitale.
1924, l'effectif de la prévôté est fixée à neuf officiers et cent trente gradés et gendarmes.
Le 1er janvier 1925, le général Gouraud crée – grâce à l'arrêté 2980 – l'État de Syrie, composé de ceux d'Alep, de Damas et des Alaouites (qui en sera séparé à partir de 1924) avec Damas comme nouvelle capitale, mais c'est néanmoins de Beyrouth que le pouvoir mandataire prend ses décisions.
En 1927, la force publique du Djebel-Druze s'installe à Soueïda.
1929, la prévôté de Lattaquié est supprimée.
Le 14 mai 1930, l'État des Alaouites reprends l'appellation de territoire ou gouvernement de Lattaquié. Les postes prévôtaux de tous les gendarmes autochtones sont tous supprimés en 1933. l'effectif est alors de 6 officiers et 145 gendarmes.
Le 1er janvier 1936, la situation de la prévôtés des troupes du Levant est la suivante:
Trois prévôtés à 3 commandmeents des territoires du Liban – Nord-syrie – Dsud-Syrie – 1 prison prévôtale dans chacune d'elle.
Les postes prévôtaux dans les gouvernments de Lattaquié et de l'Euphrate et dans la Sandjack d'Alexandrette sont dissous.
Le 5 décembre 1936 (effectif en 1937), le territoire est intégré à la Syrie.
Le traité a été ratifié par le parlement syrien à l'unanimité, mais ne passera pas devant le parlement français, le gouvernement prévoyait déjà un rejet du Sénat. Le traité est définitivement enterré en 1938 devant l'imminence d'une guerre contre l'Allemagne.
En 1939, pour s'assurer de la neutralité de la Turquie dans cette guerre, les Français cèdent le Sandjak d'Alexandrette au gouvernement kémaliste.
Le 8 juin 1941, le général Catroux, chef des Forces françaises libres (FFL) en Orient proclament solennellement l'indépendance de la Syrie et du Liban, ainsi que la fin du mandat au Levant. Mais le pays reste encore dans les faits, sous domination française.
En juin 1941, les Britanniques et les Français libres entrent en Syrie et au Liban et, après une violente campagne militaire, concluent un armistice avec les troupes françaises. Cet armistice a été conclu entre le général Henri Dentz, délégué de Vichy au Levant et les autorités anglaises, en présence du général Catroux. Avec l'aide britannique, les deux territoires passent sous le contrôle des Forces françaises libres (FFL) et le Haut-commissariat devient par la même occasion la délégation générale de la France libre au Proche-Orient1. La même année, de Gaulle déclare : « La France a le devoir et la possibilité d'établir ces États dans leur indépendance. »
Le 3 janvier 1944, la France reconnaît officiellement la souveraineté de la Syrie et du Liban. Néanmoins, l'affrontement entre Français et Syriens est proche. Le Baath a créé des équipes de "Jihad nationale" dont le rôle est de mobiliser les bases populaires contre l'autorité française. Le 29 mai 1945, après dix jours de manifestations ininterrompues, les Français, sous l'ordre du général Fernand Olive, dit Oliva-Roget bombardent Damas pendant 36 heures d'affilée. Les morts et les blessés se comptent par centaines. Une partie de la ville est détruite par ce bombardement dont le parlement syrien, et le quartier environnant qui est maintenant surnommé Hariqa, l'Incendie.
La Grande-Bretagne demande l'arrêt des combats et intervient le 1er juin pour faire cesser la répression. Durant le mois de juillet, le commandement de l'armée passe aux mains des Syriens, et neuf mois plus tard, le 17 avril 1946, le dernier soldat étranger quitte la Syrie.
Comme, je vous l’ai dis, ceci n’est qu’une simple contribution pour compléter des articles. Par contre si cela vous intéresse, je peux faire d’autres articles de quelques lignes, n’est ce pas le Criquet.
Un passionné de l’Histoire de l'institution
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Tout à fait Garnison
Je connais déjà certains de ces sujets grâce à toi! Continue.
Le Criquet
Je connais déjà certains de ces sujets grâce à toi! Continue.
Le Criquet
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Afin de compléter mon post sur l’histoire de la présence de la gendarmerie en Palestine, des photos d’insignes beaucoup plus claires. Prêtées par Richard Z. MERCI
Mission de Réorganisation de la Gend en Syrie.
Une bidouille qui traîne en ce moment origine du Sud Ouest. Réalisés par un bijoutier à 40 ou 50 Exemplaires pour les collectionneurs et venu à Rungis
pour la modique somme de 650 €
École de HOMS les 2 Mles
Tribunal Militaire de Syrie
Sujet d’actualité depuis quelques années et aux portes de l’Europe.
Le crimo
Mission de Réorganisation de la Gend en Syrie.
Une bidouille qui traîne en ce moment origine du Sud Ouest. Réalisés par un bijoutier à 40 ou 50 Exemplaires pour les collectionneurs et venu à Rungis
pour la modique somme de 650 €
École de HOMS les 2 Mles
Tribunal Militaire de Syrie
Sujet d’actualité depuis quelques années et aux portes de l’Europe.
Le crimo
Re: Prévôté du Détachement français de Palestine
Très beaux insignes. merci Le Crimo!
Je n'en reviens pas de voir l'augmentation des copies sur les marché de la collection. heureusement, le prix est, comment dire, dissuasif!
Le Criquet
Je n'en reviens pas de voir l'augmentation des copies sur les marché de la collection. heureusement, le prix est, comment dire, dissuasif!
Le Criquet
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