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HISTORIQUE DE LA PRÉVÔTÉ EN INDOCHINE. (d’après les J.M.O. )
CITATION À L’ORDRE DE L’ARMÉE.
« Les Unités de la Gendarmerie Nationale en service en Indochine, ordre n° 15 en date du 5 février 1949.
« Traditionnellement présente partout où flotte le Drapeau Français, la Gendarmerie Nationale a participé dans une très large mesure, depuis deux ans, aux opérations de pacification en Indochine.
« Sous les ordres du Colonel SERIGNAN, les 1ère, 2ème, 3ème Légions de Marche, les prévôtés et le Détachement Colonial de Gendarmerie, issus de toutes les formations de Gendarmerie et de Garde Républicaine, ont acquis et acquièrent chaque jour, au milieu des dangers et des embûches, de nouveaux titres à la reconnaissance Nationale.
« La part qu’ils ont prise aux opérations engagées dans le delta du Mékong, au Sud-Annam et aux Tonkin, de mars 1947 à décembre 1948, a montré d’une manière éclatante la valeur et la combativité de ces unités dont la participation a été particulièrement appréciée du Commandement.
« Tous ont su maintenir de la façon la plus brillante les nobles vertus militaires de l’Arme d’élite à laquelle ils appartiennent. »
« Les Unités de la Gendarmerie Nationale en service en Indochine, ordre n° 9 en date du 6 juin 1955.
« Brillantes unités - déjà citées en 1949 - qui ont continué à faire preuve, tant dans leurs missions traditionnelles qu’à l’encadrement des troupes de toutes armes, des excellentes qualités militaires et morales en honneur dans cette troupe d’élite.
« Au cours de la campagne 1953-1954, elles se sont particulièrement distinguées au prix de pertes sensibles dans les combats menés pour la défense du Delta tonkinois, des Plateaux montagnards et du Laos, ainsi que dans les actions engagées pour le maintien de l’intégrité des grandes villes et ensembles sensibles en butte à l’action incessante de l’adversaire. »
A la fin de l'année 1942, l'effectif est à 88 personnels dont 1 chef d'escadron à Hanoï – 1 capitaine à Haïphong – 1 lieutenant ou sous-lieutenant – 1 adjudant-chef – 6 adjudants à pied – 2 adjudants ou maréchaux des logis chef comptable – 1 adjudant ou maréchal des logis-chef secrétaire – 9 maréchaux des logis-chefs à pied et 66 gendarmes.
Le 16 novembre 1944, par note n° 4419 TC/BTO de la Direction des Troupes Coloniales, la 1ère Compagnie Coloniale de Police de la 1ère D.I.C.E.O. encore à l’effectif de
- 1 chef d’escadron, Prévôt de Division ;
- 1 capitaine commandant de Cie et adjoint au prévôt ;
- 1 lieutenant adjoint au commandant de Cie ;
- 4 chefs de sections ;
- 13 gradés et gendarmes.
Cette unité sous le commandement du chef d’Escadron GERARDIN Émile est implantée successivement à Marseille et Saint-Raphaël avec un détachement à Monaco (provisoire).
La 1ère Compagnie Coloniale est formée à compter du 1er janvier 1945, elle s’installe à Saint-Raphaël à L’Hôtel de la résidence de la Compagnie de Reconnaissance Marine. Une semaine plus tard 69 gradés et Tirailleurs Sénégalais, venant des 18ème R.T.S. et 10ème R.A.C. constituent la compagnie de Police. A la fin du mois, l’effectif est de 3 officiers, 30 gradés et gendarmes Européens et 69 gradés et tirailleurs Sénégalais faisant fonction de gendarmes auxiliaires.
Le 29 avril, un détachement de 21 gradés, gendarmes et Tirailleurs commandé par le sous-lieutenant CASTAGNET est dirigé par voie ferrée, sur Monaco et s’installe le même jour :
- P.C. à Monaco ;
- Partie à Cap d’Ail ;
- Partie à Roquebrune Cap-Martin.
Leur mission est de vérifier l’identité des entrées et sortie de la principauté.
Le 23 juin, le détachement rejoint Saint-Raphaël.
Le 19 août au cours d’une émeute de tirailleurs Sénégalais à St Raphaël, le gendarme BOITEL est tué en service commandé. L’adjudant DERIOT grièvement blessé et hospitalisé à l’Hôpital Beau-rivage. Le gendarme ROBBELET légèrement blessé rejoint le cantonnement après les premiers soins. Ces trois militaires sont cités à l’Ordre de la division.
Par ordre particulier n° 95 en date du 25 août 1945, la 1ère Compagnie Coloniale de Police est dissoute, et devient PREVÔTÉ de la 3ème Division d’Infanterie Coloniale.
Le 15 septembre 1945, le capitaine DECLERCK rejoint la 24ème Légion de Garde Républicaine à Drancy. A cette date et après plusieurs réorganisations, la Prévôté à la composition suivante :
- Prévôté de Q.G et H.C.F., stationnées à Savigny sur Orge ;
- Prévôté de la 3ème D.I.C., stationnée à Saint-Raphaël ;
- Prévôté de la 9ème D.I.C., stationnée à Rottweil (Allemagne) ;
- Prévôté de la 1ère B.E.O., stationnée à Moramanga (Madagascar).
La Prévôté du H.C.F. fait mouvement sur Marseille, par voie ferrée et quitte Savigny sur Orge le 1er octobre. Elle arrive à Marseille deux jours après et cantonne au Camp des Arenas.
Le 6, le détachement de la prévôté de la 9ème D.I.C. quitte Rottweil, par voie ferrée, pour Marseille.
Le 10, le chef d’escadron GERARDIN, Prévôt du C.A. et un détachement de vingt gradés et gendarmes de la Prévôté du Q.G. quitte Paris à destination de Marseille. Le 13 le 2ème détachement part de Rottweill et s’installe au Camp de la Punche.
Le 26 octobre, un détachement de la Prévôté de la 9ème D.I.C. composé d’un officier et quatorze gradés et gendarmes embarque sur le « S/S PASTEUR ». Deux jours plus tard, c’est au tour du 2ème détachement de la 9ème D.I.C. de monter l’échelle de coupée du « WINCHESTER VICTORY ». Les derniers éléments de la prévôté embarquent par petites fractions sur différents navires.
Le 2 novembre la prévôté du H.C.F. embarque à Marseille sur le « GEORGESTOWN VICTORY ». Le 4, le chef d’escadron GERARDIN avec 20 gradés et gendarmes de la Prévôté du Q.G. embarquent à Toulon sur la pétrolier « ELORN ».
Le 10 embarquement à Marseille sur le « AMHERTT VICTORY » du détachement de la Prévôté du Q.G.
Le 26 novembre, la Prévôté de la 1ère B.E.O. composée d’un adjudant-chef, un gendarme, embarquent sur le « S/S ESPERANCE » là Tamatave, les 17 tirailleurs Sénégalais ou Congolais ne sont pas embarqués.
L’ensemble de ces Prévôtés est embarqué à Marseille à destination de l’Extrême-Orient à partir du 26 octobre 1945.
Elles débarquent à Saïgon dans l’ordre suivant :
Le 18 novembre 1945 : 1er éléments de la Prévôté de la 9ème D.I.C., implantés à la caserne de la Garde Civile à Giadinh ;
Le 26 novembre 1945, la Prévôté du H.C.F - dans les dépendances du Palais Fédéral ;
Le 2 décembre 1945, le 2ème élément de la Prévôté de la 9ème D.I.C. ;
Le 25 décembre 1945, le chef d’escadron GERARDIN, Prévôt et un détachement de la Prévôté de Q.G. - Caserne Martin des Pallières ;
Le 28 décembre 1945, la Prévôté de la 1ère B.E.O. - à Cholon puis à Bien-Hoa et Ben Cat ;
Le 13 février 1946, la Prévôté de la 3ème D.I.C. - Camp Pétrus-Ky.(embarquée le 20 janvier 1946 sur le « S/S MONARCH OF BERMUDA ».
A la date du 13 février 1946, l’ensemble des Prévôtés, 17 officiers- 99 sous-officiers, est rassemblé en Extrême-Orient et placées sous les ordres du chef d’escadron GERARDIN, elles sont prêtes à remplir leur mission générale de Police et Judiciaire Militaire.
Le 28 février 1946, la Prévôté de la 9ème D.I.C et un Détachement de la Prévôté de Q.G. embarquent sur le « S/S CAP ST JACQUES » à destination d’Haïphong. Le 18 mars, la Prévôté de la 9ème D.I.C quitte Haïphong pour Hanoï, par convoi routier, sous la direction du Générale LECLERC.
La Prévôté de la 9ème D.I.C. devient la Prévôté des Troupes française en Indochine Nord (F.T.I.N.) stationnées à Hanoï.
La Prévôté de la 1ère B.E.O., quitte Ben-Cat pour Ban-Me-Thuot afin d’être répartie entre Pleiku, Kontum et Ninh-Hoa (Annam).
Le 10 avril 1946, par ordre du Général comandant Supérieur des F.T.E.O. les effectifs de la Prévôté sont fixés à 6 officiers et 156 sous-officiers.
Le chef d’Escadron, commandant les Prévôtés se rend en mission à Cantho, par convoi routier, pour l’exhumation des corps du capitaine D’HERS et des gendarmes DETER et RAVEL tués à l’ennemi le 18 mars 1945.
Le 8 mai 1946, le Chef d’Escadron GERARDIN, se rend en mission à Haïphong et Hanoï à bord du croiseur « TOURVILLE ».
Arrivant de France le 11 juin, 8 gendarmes et 1 officier vont constituer les Prévôtés des bases de Saïgon et de Haïphong, une semaine plus tard 29 autres militaires viennent compléter le détachement. Le 26 juin, le sous-lieutenant DUGOURGEOT et 18 gradés et gendarmes embarquent à Saïgon sur le croiseur « DUQUESNE » à destination de Haïphong. La Prévôté de Base de Saigon s’installe au port de Commerce, dans un bâtiment des douanes et celle d’Haîphong le 1er juillet.
Le 19 novembre 1946, la prévôté d’Haiphong participe aux combats de rues.
Le 24 décembre, le chef d’escadron commandant les Prévôtés rentre de mission par avion, une balle a pénétré dans un réservoir du Dakota en survolant la bataille de Hai-Duong.
Le 30, embarquement sur le S/S/ »FELIX ROUSSEL » du chef d’escadron commandant les prévôtés, de 11 gradés et gendarmes classés rapatriables et d’une Compagnie d’infanterie chargée de transfèrement sur la métropole de condamnés militaires. Ce même jour, la Prévôté de la 1ère B.E.O. embarque sur le croiseur « SUFFREN » pour Tourane.
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Le 17 février 1947, un poste de Prévôté est créé à Hué, avec un chef et un gendarme. Le gendarme NOEL de la Prévôté des TFIN est ce jour en service commandé à Hanoi.
Le 19 mars 1947, les effectifs des Prévôtés sont portés à 7 officiers et 257 sous-officiers.
Le 20, la prévôté est renforcée par des éléments de la 2ème Légion de GRM, 50 gradés et gendarmes.
Un premier détachement composé d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 11 gendarmes, est dirigé sur Phnom-Penh pour constituer la Prévôté du Cambodge avec poste prévôtal à Battabang.
Un deuxième détachement (1 adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 10 gendarmes) est dirigé sur Savannakhet pour constituer la Prévôté du Laos avec poste prévôtal à Vientiane.
Le 28 avril, par ordre du commandant supérieur l’effectif des prévôts passe à 11 officiers et 396 sous-officiers.
Le 2 juin par avis de mutation n° 13-534-1/M 168 gradés et gendarmes des 2ème et 3ème LMGR, sont affectés aux prévôtés des TFEO.
Le 7 juin, un convoi avec un maréchal des logis-chef et 8 gendarmes est mis en route sur Phnom-Penh, destiné à compléter la Prévôté au Cambodge. Elle est organisée ainsi :
- P.C. à Phnom-Penh - 15 hommes ;
- Poste à Siem-Riap - 3 hommes.
- Poste à Kompong-Luong - 1 gendarme chef de poste.
- Poste à Snorel - 1 gendarme chef de poste ;
- Poste à Neak-Luong - 1 gendarme chef de poste.
Le 11, embarquement sur le croiseur « TOURVILLE » du chef d’escadron, commandant les Prévôtés des TFEO, qui se rend en mission au Centre-Annam et au Tonkin. Le capitaine FOURNIER, commandant la Prévôté du QG est chargé de l’expédition. Le capitaine CHEVALIER et de 45 gendarmes affectés à la prévôté du Centre Vietnam à Tourane, 35 gradés et gendarmes affectés à la Prévôté des TFIN à Hanoi, 6 gendarmes affectés à la Prévôté de Base et du Secteur de Haiphong.
Le 12 un détachement composé d’un mdl-chef et 8 gendarmes sont mis en route pour Savannakhet, afin de compléter la Prévôté du Laos.
Le 22 juillet 1947, une nouvelle répartition est mise en pace : 9 officiers et 400 sous-officiers.
Par CM n° 30.500/Gend.T du 24 juin 1947 les effectifs de la Prévôté sont fixés à :
6 officiers et 156 sous-officiers., le complément nécessaire est prélevé sur
- la 2ème LMGR : 2 officiers et 191 gradés et gendarmes ;
- la 3ème LMGR : 1 officier et 57 gradés et gendarmes.
Le 25 juin 1948, le Lieutenant SAUBION, 16 gradés et gendarmes affectés à la Prévôté de Base et du secteur de Haiphong, 12 gendarmes affectés à la prévôté TFIN à Hanoi, quittent Saigon à bord de « L’ALEXANDRE DE RHÔDES » pour embarquer à Cap St Jacques à bord du « S/S PASTEUR » à destination du Tonkin.
A la même date, deux gendarmes affectés à la Prévôté du Sud-Annam (Nha-Trang), 3 gendarmes affectés à la Prévôté du Laos, deux maréchaux des logis-chefs et 11 gendarmes affectés à la Prévôté du centre-Annam, quittent Saigon à bord de « l’ILE D’OLÉRON » à destination de Nha-Trang, Tourane, Huê et Vientiane.
Par NDS n° 358 du général commandant les FTEO en date du 31 mars 1949, les Prévôtés des FTEO sont réorganisées et prennent leur autonomie, s’administrant à compter du 15 mai. L’effectif à cette date est de 6 officiers, 55 gradés et 336 gendarmes.
Le 19 mai 1949, au cours d’une prise d’Armes au Quartier VIRGILE, la Croix de Guerre des TOE, avec palme, est épinglée sur le Fanion des Prévôtés des Forces terrestres d’Extrême-Orient (Décision n° 15 du 15 février 1949 du Ministre de la Défense nationale).
Le 13 juin, à 18 heures, le gendarme BERTRAND Étienne, de la Prévôté du Cambodge détaché au poste de Kompong-Luong, est enlevé par des rebelles Issaracks, pour une destination inconnue.
Par note N° 1669 en date du 13 décembre 1949, les Prévôtés FTEO sont réorganisées. La Prévôté du Sud-Annam est fusionnée avec le Centre-Annam et prend le titre de Prévôté des F.T.C.V.P.
Le 1er janvier 1950, l’effectif des Prévôtés est de 6 officiers et 350 gradés et gendarmes.
Le 21 janvier, l’adjudant MAZERES Jean, de la Prévôté FTCVP est tué au combat à 14 heures, à 1 km Nord de Quang-Nam, le convoi est tombé dans une embuscade tenue par des rebelles alors qu’il se rendait avec le gendarme CONDAMINE Jacques pour une enquête judiciaire à Quan-Nam. Le gendarme CONDAMINE a été blessé aux deux jambes par balles.
Le 24 juin, le poste prévôtal de Son-Tay est transféré à Hadong, par suite de mouvement de l’État-major du Secteur. A compter du 1er juillet, le poste de Sway-Rien (Cambodge) est supprimé.
Le poste prévôtal de Campha-Port est supprimé par suite de la liquidation du Camp des réfugiés Chinois, le 10 septembre 1950. Le personnel st muté à Haiphong et Tien-Yên.
Le 3 novembre, le poste prévôtal de Huon-Canh est installé à Phuc-Yên, le P.C. du secteur -Nord du fleuve Rouge étant transféré de Huong-canh à Phuc-Yên.
Le 1er février 1951, le poste prévôtal de Bach-Mai est replié sur Hanoi afin de renforcer les effectifs du poste de Hanoi dont les servitudes ne cessent d’augmenter. Le poste de Hanoi prend à sa charge les misions confiées au poste de Bach-Mai.
Un poste prévôtal est créé à compter du 1er mars 1951, à Sept-Pagodes à 25km au nord d’Haiphong, effectif trois gendarmes.
Sur ordre du général de division commandant les Forces françaises du Vietnam et Z.O.T. (Zone Opérationnelle du Tonkin), un poste prévôtal est créé à compter du 15 mars 1951 à bac-Ninh - effectif 2 gendarmes.
Le 26 mars, à la suite de la réorganisation du commandement territorial du Centre-Annam et des Plateaux (décision n° 1779/CAB/MIL du 14.03.1951. La Prévôté des F.T.C.V.P devient Prévôté des F.T.C.V. (prévôté des Forces Terrestres du Centre Vietnam).
Par suite de changement de la 1ère Division de Marche, le poste de Hadong est supprimé et le personnel le constituant installe un nouveau poste à Sontay, le 3 avril 1951.
Le 10 avril 1951, l’effectif des Prévôtés est modifié et devient 7 officiers et 350 sous-officiers.
Le 11, un adjudant-chef et 14 gendarmes sont mis en route sur le « S/S SONTAY » pour Haiphong, affectés à la Prévôtés des F.F.V.N et de la Z.O.T.
Le lendemain, c’est sur le « S/S SAINT VALERY EN CAUX » que sept gendarmes embarquent pour Tourane. Ensuite le 14 par voie routière 4 personnels partent pour Phnom-Penh. Le 16, sur le Laos 6 gendarmes sont mis en route.
A compter du 8 mai 1951, les appellations des commandants de territoires en Indochine étant modifiées par Note N° 1048 en date du 5 mai 1951, les appellations des Prévôtés changent sauf les Prévôtés du Q.G. et du H.C.F.
- la Prévôté des F.F.V.S. devient Prévôté des F.T.S.V. (Forces terrestres Sud Vietnam) ;
- la Prévôté des F.F.V.N et de Z.O.T. devient Prévôté des F.T.N.V. (Forces terrestres Nord Vietnam) ;
- la Prévôté des F.T.C.V. devient Prévôté des F.T.C.V. (Forces terrestres Centre Vietnam) ;
- la Prévôté du Cambodge devient Prévôté des F.T.C. (Forces terrestres du Cambodge) ;
- la Prévôté du Laos devient Prévôté des F.T.L. (Forces terrestres du Laos).
Le poste prévôtal de Sept Pagodes est supprimé le 1er juillet 1952.
Le 19 mars 1947, les effectifs des Prévôtés sont portés à 7 officiers et 257 sous-officiers.
Le 20, la prévôté est renforcée par des éléments de la 2ème Légion de GRM, 50 gradés et gendarmes.
Un premier détachement composé d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 11 gendarmes, est dirigé sur Phnom-Penh pour constituer la Prévôté du Cambodge avec poste prévôtal à Battabang.
Un deuxième détachement (1 adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 10 gendarmes) est dirigé sur Savannakhet pour constituer la Prévôté du Laos avec poste prévôtal à Vientiane.
Le 28 avril, par ordre du commandant supérieur l’effectif des prévôts passe à 11 officiers et 396 sous-officiers.
Le 2 juin par avis de mutation n° 13-534-1/M 168 gradés et gendarmes des 2ème et 3ème LMGR, sont affectés aux prévôtés des TFEO.
Le 7 juin, un convoi avec un maréchal des logis-chef et 8 gendarmes est mis en route sur Phnom-Penh, destiné à compléter la Prévôté au Cambodge. Elle est organisée ainsi :
- P.C. à Phnom-Penh - 15 hommes ;
- Poste à Siem-Riap - 3 hommes.
- Poste à Kompong-Luong - 1 gendarme chef de poste.
- Poste à Snorel - 1 gendarme chef de poste ;
- Poste à Neak-Luong - 1 gendarme chef de poste.
Le 11, embarquement sur le croiseur « TOURVILLE » du chef d’escadron, commandant les Prévôtés des TFEO, qui se rend en mission au Centre-Annam et au Tonkin. Le capitaine FOURNIER, commandant la Prévôté du QG est chargé de l’expédition. Le capitaine CHEVALIER et de 45 gendarmes affectés à la prévôté du Centre Vietnam à Tourane, 35 gradés et gendarmes affectés à la Prévôté des TFIN à Hanoi, 6 gendarmes affectés à la Prévôté de Base et du Secteur de Haiphong.
Le 12 un détachement composé d’un mdl-chef et 8 gendarmes sont mis en route pour Savannakhet, afin de compléter la Prévôté du Laos.
Le 22 juillet 1947, une nouvelle répartition est mise en pace : 9 officiers et 400 sous-officiers.
Par CM n° 30.500/Gend.T du 24 juin 1947 les effectifs de la Prévôté sont fixés à :
6 officiers et 156 sous-officiers., le complément nécessaire est prélevé sur
- la 2ème LMGR : 2 officiers et 191 gradés et gendarmes ;
- la 3ème LMGR : 1 officier et 57 gradés et gendarmes.
Le 25 juin 1948, le Lieutenant SAUBION, 16 gradés et gendarmes affectés à la Prévôté de Base et du secteur de Haiphong, 12 gendarmes affectés à la prévôté TFIN à Hanoi, quittent Saigon à bord de « L’ALEXANDRE DE RHÔDES » pour embarquer à Cap St Jacques à bord du « S/S PASTEUR » à destination du Tonkin.
A la même date, deux gendarmes affectés à la Prévôté du Sud-Annam (Nha-Trang), 3 gendarmes affectés à la Prévôté du Laos, deux maréchaux des logis-chefs et 11 gendarmes affectés à la Prévôté du centre-Annam, quittent Saigon à bord de « l’ILE D’OLÉRON » à destination de Nha-Trang, Tourane, Huê et Vientiane.
Par NDS n° 358 du général commandant les FTEO en date du 31 mars 1949, les Prévôtés des FTEO sont réorganisées et prennent leur autonomie, s’administrant à compter du 15 mai. L’effectif à cette date est de 6 officiers, 55 gradés et 336 gendarmes.
Le 19 mai 1949, au cours d’une prise d’Armes au Quartier VIRGILE, la Croix de Guerre des TOE, avec palme, est épinglée sur le Fanion des Prévôtés des Forces terrestres d’Extrême-Orient (Décision n° 15 du 15 février 1949 du Ministre de la Défense nationale).
Le 13 juin, à 18 heures, le gendarme BERTRAND Étienne, de la Prévôté du Cambodge détaché au poste de Kompong-Luong, est enlevé par des rebelles Issaracks, pour une destination inconnue.
Par note N° 1669 en date du 13 décembre 1949, les Prévôtés FTEO sont réorganisées. La Prévôté du Sud-Annam est fusionnée avec le Centre-Annam et prend le titre de Prévôté des F.T.C.V.P.
Le 1er janvier 1950, l’effectif des Prévôtés est de 6 officiers et 350 gradés et gendarmes.
Le 21 janvier, l’adjudant MAZERES Jean, de la Prévôté FTCVP est tué au combat à 14 heures, à 1 km Nord de Quang-Nam, le convoi est tombé dans une embuscade tenue par des rebelles alors qu’il se rendait avec le gendarme CONDAMINE Jacques pour une enquête judiciaire à Quan-Nam. Le gendarme CONDAMINE a été blessé aux deux jambes par balles.
Le 24 juin, le poste prévôtal de Son-Tay est transféré à Hadong, par suite de mouvement de l’État-major du Secteur. A compter du 1er juillet, le poste de Sway-Rien (Cambodge) est supprimé.
Le poste prévôtal de Campha-Port est supprimé par suite de la liquidation du Camp des réfugiés Chinois, le 10 septembre 1950. Le personnel st muté à Haiphong et Tien-Yên.
Le 3 novembre, le poste prévôtal de Huon-Canh est installé à Phuc-Yên, le P.C. du secteur -Nord du fleuve Rouge étant transféré de Huong-canh à Phuc-Yên.
Le 1er février 1951, le poste prévôtal de Bach-Mai est replié sur Hanoi afin de renforcer les effectifs du poste de Hanoi dont les servitudes ne cessent d’augmenter. Le poste de Hanoi prend à sa charge les misions confiées au poste de Bach-Mai.
Un poste prévôtal est créé à compter du 1er mars 1951, à Sept-Pagodes à 25km au nord d’Haiphong, effectif trois gendarmes.
Sur ordre du général de division commandant les Forces françaises du Vietnam et Z.O.T. (Zone Opérationnelle du Tonkin), un poste prévôtal est créé à compter du 15 mars 1951 à bac-Ninh - effectif 2 gendarmes.
Le 26 mars, à la suite de la réorganisation du commandement territorial du Centre-Annam et des Plateaux (décision n° 1779/CAB/MIL du 14.03.1951. La Prévôté des F.T.C.V.P devient Prévôté des F.T.C.V. (prévôté des Forces Terrestres du Centre Vietnam).
Par suite de changement de la 1ère Division de Marche, le poste de Hadong est supprimé et le personnel le constituant installe un nouveau poste à Sontay, le 3 avril 1951.
Le 10 avril 1951, l’effectif des Prévôtés est modifié et devient 7 officiers et 350 sous-officiers.
Le 11, un adjudant-chef et 14 gendarmes sont mis en route sur le « S/S SONTAY » pour Haiphong, affectés à la Prévôtés des F.F.V.N et de la Z.O.T.
Le lendemain, c’est sur le « S/S SAINT VALERY EN CAUX » que sept gendarmes embarquent pour Tourane. Ensuite le 14 par voie routière 4 personnels partent pour Phnom-Penh. Le 16, sur le Laos 6 gendarmes sont mis en route.
A compter du 8 mai 1951, les appellations des commandants de territoires en Indochine étant modifiées par Note N° 1048 en date du 5 mai 1951, les appellations des Prévôtés changent sauf les Prévôtés du Q.G. et du H.C.F.
- la Prévôté des F.F.V.S. devient Prévôté des F.T.S.V. (Forces terrestres Sud Vietnam) ;
- la Prévôté des F.F.V.N et de Z.O.T. devient Prévôté des F.T.N.V. (Forces terrestres Nord Vietnam) ;
- la Prévôté des F.T.C.V. devient Prévôté des F.T.C.V. (Forces terrestres Centre Vietnam) ;
- la Prévôté du Cambodge devient Prévôté des F.T.C. (Forces terrestres du Cambodge) ;
- la Prévôté du Laos devient Prévôté des F.T.L. (Forces terrestres du Laos).
Le poste prévôtal de Sept Pagodes est supprimé le 1er juillet 1952.
Re: L'INDOCHINE.............
Le 7 septembre 1953, un adjudant, deux maréchaux des logis-chefs et treize gendarmes, un sergent-chef et sept auxiliaires Vietnamiens ont débarqué à Saigon sur la « VIMY » jusqu’au Cap-Saint-Jacques, ensuite sur le « DARLAC », à destination de l’Ile de Poulo-Condore, pour y prendre 122 P.I.M. à ramener à la Maison Centrale de Saigon. Trois plus tar, l’escorte est de retour, l’opération s’est déroulée sans incident.
Le poste Prévôtal de ben-cat (Sud-Vietnam) est créé le 1er décembre 1953, avec trois gendarmes. A compter du 12 décembre, un poste prévôtal opérationnel est créé à DIEN-BIEN-PHU. La mise en place se fait avec trois gendarmes.
Le 17 juillet 1954 un escadron prévôtal à l’effectif de 1 capitaine, 1 maréchal des logis-chef, 1 gendarme chauffeur, et 1 gendarme d’E.M., 4 pelotons identiques composés chacun d’1 adjudant, 2 mdl-chefs et 22 gendarmes est mis sur pied, à Saigon.
Le 20 septembre 1954, un poste à l’effectif de 1 maréchal-des logis-chef et 5 gendarmes est créé à Bien-Hoa.
A partir du 1er octobre 1954, les Prévôtés des F.T.E.O. changent d’appellation et deviennent la 1ère légion des forces Prévôtales d’Indochine.
Au 1er janvier 1955, la Légion des Forces Prévôtales d’Indochine comprend 20 officiers et 827 sous-officiers.
Le 28 février, l’État-major du groupe d’escadrons prévôtaux du nord à Hué, l’escadron Prévôtal n° 1 à Quang Tri, et l’Escadron n° 7 à Tourane - Nha-Trang sont dissout par ordre du général d’Armée - commissaire général de France et commandant en chef en Indochine.
Le 1er avril 1955, la L.F.T.I. est réorganisée avec un effectif de 39 officiers et 1016 sous-officiers. Par note n° 12 277 du 23 avril 1955, un Escadron mixte d’intervention (3 officiers- 83 sous-officiers) est créé, il est implanté à Dong-Ha (Centre Vietnam) à la coupure « L » (limites de la zone nord et de la Zone sud) - ce qui porte l’effectif de la Légion mixte d’Indochine à 1 441 officiers, gradés et gendarmes.
A compter du 1er août et suivant les ordres du commandement, l’effectif de la Légion est réduit progressivement, elle passe successivement à 975 - 832 - 700 - 55à par le jeu des rapatriements anticipé, ce qui provoque :
- la dissolution
- du 6ème Escadron mixte d’Intervention, le 31 août 1955.
- du 8ème Escadron mixte d’intervention, le 15 novembre 1955.
- la transformation :
- du 3ème Escadron Prévôtal en poste prévôtal, à compter du 15 septembre 1955 ;
- du 2ème Escadron Prévôtal en poste prévôtal, à compter du 1er octobre 1955 ;
- le passage des détachements de la C.I.C et de la C.O.MI.X. au détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
Le 1er décembre l’effectif de la Légion est passé à 24 officiers et 550 sous-officiers.
Le 1er Escadron prévôtal implanté à Baria est réimplanté au Cap-Saint-Jacques à compter du 1er décembre 1955. Une déflation à compter du 10 décembre provoque la suppression du 7ème Escadron Mixte d’Intervention, ainsi que l’État-major du groupe d’Intervention.
L’organisation de la Légion a alors la structure suivante :
- Inspection de la gendarmerie en Indochine : 2 officiers et 7 sous-officiers ;
- Légion mixte de gendarmerie d’Indochine (E.M, S.A., E.H.R.) : 7 officiers et 66 sous-officiers ;
- 5ème Escadron d’intervention (Saigon) : 2 officiers et 84 sous-officiers ;
- Groupe prévôtal
- EM : 2 officiers et 7 sous-officiers ;
- 4ème Escadron prévôtal de base (Saigon) : 3 officiers et 117 sous-officiers ;
- Détachement de la Prison militaire (Saigon) : 1 officier et 53 sous-officiers ;
- Détachement Moto du Q.G (Saigon) : 22 sous-officiers ;
- 1er Escadron Prévôtal (Cap-ST-Jacques) : 2 officiers et 71 sous-officiers ;
- Poste Prévôtal (Tourane) : 4 sous-officiers.
Total LMGI : 17 officiers et 424 sous-officiers.
Par note de service du 20 décembre 1955, l’ensemble des unités de gendarmerie stationnées en Extrême-Orient est réorganisé :
A compter du 1er janvier 1956, la Légion Mixte de gendarmerie d’Indochine devient la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient (L.G.E.O.), par fusion de l’ancienne Légion Mixte et l’ancien Détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
Les Postes prévôtaux de Tourane, Bien-Hoa, Thu-Duc et le Détachement de moto du Q.G. sont supprimés le 22 décembre 1955.
Le 5ème Escadron d’Intervention est dissous le 31 décembre, ainsi que le Détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
A compter du 1er janvier 1956, le 4ème Escadron Prévôtal devient par changement de dénomination 2ème Escadron Prévôtal.
A compter du 1er janvier, le poste Prévôtal de Seno est créé et mis en place.
Par suite de la dissolution du Détachement de gendarmerie, la Légion reçoit les unités suivantes :
- Escadron du personnel détaché : (C.OM.M.I.X. - C.I.C. - Cabinet civil - délégations)
- Missions Vietnamienne - Khmère - Laotienne.
La situation de la Légion de gendarmerie est de : 27 officiers et 465 sous-officiers.
Dans la dernière quinzaine de janvier 1956, les unités de la Légion de gendarmerie d’Extrême-Orient implantées au Quartier « VIRGILE » depuis le 1er avril 1955 sont réimplantées au Camp « CHANSON », soit l’E.M. de la Légion, les services administratifs et le 2ème Escadron prévôtal.
Par Note du 14 février 1956, le 1er Escadron Prévôtal du Cap-Saint-Jacques est dissous à compter du 29 février 1956 et transformé en un poste Prévôtal à l’effectif de dix sous-officiers. Le personnel excédentaire est rapatrié en Métropole.
Par Note de service n° 5.950/EMCEC.I.O.FT du 17 mars 1956, la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient est dissoute le 15 mars à 24 heures.
Le 16 mars 1956, l’effectif général de la Gendarmerie en Indochine s’élève à 18 officiers et 327 sous-officiers.
Le Poste Prévôtal de Dalat est dissous à compter du 16 mars, et le poste Prévôtal du Cap-Saint-Jacques est réduit à l’effectif de cinq sous-officiers.
A partir de ce jour là, les missions de gendarmerie des États associés dépendent directement des Missions Militaires d’Assistance accréditées auprès de ces États.
L’organe liquidateur de la Légion de gendarmerie d’Extrême-Orient est dissous le 16 avril 1956 et le personnel rapatrié sur la Métropole.
Le Détachement prévôtal du groupement de soutien quitte le Camp Chanson le 15 avril pour être réimplanté au cantonnement de l’ancienne pyrotechnie à Dakao.
Par note de service du 24 avril 1956, le poste de Seno est porté de 3 à 5 sous-officiers. Le 16 juin, le Détachement prévôtal est réduit à un peloton de vingt prévôts à la disposition du colonel commandant la ligne de communication française au Vietnam. Cette réduction d’effectif entraine le retrait du poste prévôtal du Cap-Saint-Jacques et du poste du port de commerce.
L’effectif de la Prévôté de Saigon est fixé à un officier et cinq sous-officiers, cet effectif est réalisé le 14 novembre par rapatriement du personnel en surnombre et les bureaux sont installés au quartier LAGRANDIERE.
L’effectif restera maintenu durant le premier trimestre 1957 par note de service du 16 janvier 1957.
En raison de la réduction des effectifs de la Base militaire française de Seno, son poste prévôtal est réduit à trois sous-officiers à partir du 16 mars 1957.
Le 1er avril, l’effectif de la prévôté de Saigon est fixé à 5 sous-officiers. L’officier en surnombre est rapatrié ; cet effectif est maintenu jusqu’au 1er octobre, puis ramené à cette date à 3, par rapatriement des deux gendarmes en surnombre.
En raison de la réduction des effectifs du bureau de transit français au Vietnam, la Prévôté de Saigon est dissoute le 15 mai 1958 ; deux sous-officiers sont rapatriés, le troisième est recasé.
Dès le débarquement les Prévôts prennent par à des opérations de police :
- dans les environs de Cholon,
- Opération « gaur » à Dalat,
- Combats de rue à Haîphong, le 19 novembre 1946,
- Combat de rue à Hanoï, le 19 décembre 1946.
Tout en assurant sa mission principale de Police Judiciaire Militaire et de Police Générale Militaire.
En 1954, après le « CESSEZ LE FEU », certains détachements prévôtaux ont reçu des missions spéciales :
- protection des Commissions d’Armistice ;
- protection de la Commission Internationale de Contrôle ;
- sécurité du Commissariat général de France en Indochine ;
- escorte du Commandant en chef ;
- garde de la prison militaire.
D’autre part, à partir du 1er avril 1955, le Commandant Supérieur a confié à la légion Mixte de gendarmerie d’Indochine, des missions de maintien de l’ordre (Escadrons Mixte d’Intervention) ;
A compter du 1er janvier 1956, par suite de la dissolution du détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient, la légion de gendarmerie d’Extrême-Orient demeure la seule unité implantée au Vietnam, les enquêtes judiciaires émanant des Autorités civiles de la métropole lui sont confiées, soit directement, soit indirectement (Bureau militaire - Délégation haute Représentation Française).
Dès le débarquement, les Prévôtés suivent le sort des grandes unités de rattachement et sont administrées par des Compagnies de Quartier général.
Par la suite, l’implantation des Prévôtés sera fonction du morcellement territorial :
- F.T.N.V : Forces terrestres Nord Vietnam.
- F.T.C.V : Forces terrestres Centre Vietnam.
- F.T.S.V : Forces terrestres Sud Vietnam.
donc elles ne seront plus à la disposition des grandes unités.
Réparties en postes correspondants en principe aux Secteurs, l’effectif de chaque poste est très variable, suivant la densité des troupes, allant de 3 à 5 gendarmes à un Escadron Prévôtal (Saigon - Hanoï).
La Prévôté prend son autonomie administrative à compter de l’année 1949.
Dès le « CESSEZ LE FEU » intervenu le :
- 27 juillet 1954, pour le Nord Vietnam ;
- 1er août 1954, pour le Centre Vietnam ;
- 11 août 1954, pour le Sud Vietnam.
Le regroupement des grandes unités a permis de se rapprocher de l’organisation prévue par le Service en campagne et d’affecter un Escadron Prévôtal à chaque Division d’Infanterie.
A compter du 1er avril 1955, le Corps Expéditionnaire d’Extrême-Orient est progressivement diminué, la Légion Mixte de Gendarmerie d’Indochine, puis la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient voient leur effectif réduit. Au 1er mars 1956, seuls subsistent :
- un détachement Prévôtal ;
- un escadron de personnel détaché (cabinet civil et commission)
- le personnel des Missions d’organisation de gendarmerie ; Vietnamienne, Laotienne et Cambodgienne.
Le personnel de la Prévôté affecté aux grandes unités de rattachement se trouvait en général dans les grandes villes de l’Indochine, d’une vie semblable à celle des unités de la Métropole, tout au plus quelques postes se trouvaient éparpillés sur le territoire.
Les nécessités du service (enquêtes) ont parfois amené le personnel asse loin dans le dispositif Viet-Minh.
Dans l’ensemble de la campagne d’Extrême-Orient, les unités prévôtales se sont toujours tenues à proximité des grandes unités quel qu’en soit la forme et l’imbrication.
Une mention spéciale pour le camp de DIEN BIEN PHU où le poste Prévôtal a lutté de longs mois aux côtés de leurs camarades des autres Armes. Là comme ailleurs, le personnel a fait son devoir dans des conditions très dures en raisons des combats et de l’investissement du Camp ;
Dès le « CESSEZ LE FEU », les unités Prévôtales (postes ou escadrons) ont été regroupés dans quelques grandes villes du Vietnam : Saïgon - Tourane - Bien-Hoa - Baria - Cap-Saint-Jacques - Dalat…., d’où une vie relativement facile sous un climat acceptable, rendu plus supportable par les moyens sanitaires de défense existants déjà.
à suivre.............
Le poste Prévôtal de ben-cat (Sud-Vietnam) est créé le 1er décembre 1953, avec trois gendarmes. A compter du 12 décembre, un poste prévôtal opérationnel est créé à DIEN-BIEN-PHU. La mise en place se fait avec trois gendarmes.
Le 17 juillet 1954 un escadron prévôtal à l’effectif de 1 capitaine, 1 maréchal des logis-chef, 1 gendarme chauffeur, et 1 gendarme d’E.M., 4 pelotons identiques composés chacun d’1 adjudant, 2 mdl-chefs et 22 gendarmes est mis sur pied, à Saigon.
Le 20 septembre 1954, un poste à l’effectif de 1 maréchal-des logis-chef et 5 gendarmes est créé à Bien-Hoa.
A partir du 1er octobre 1954, les Prévôtés des F.T.E.O. changent d’appellation et deviennent la 1ère légion des forces Prévôtales d’Indochine.
Au 1er janvier 1955, la Légion des Forces Prévôtales d’Indochine comprend 20 officiers et 827 sous-officiers.
Le 28 février, l’État-major du groupe d’escadrons prévôtaux du nord à Hué, l’escadron Prévôtal n° 1 à Quang Tri, et l’Escadron n° 7 à Tourane - Nha-Trang sont dissout par ordre du général d’Armée - commissaire général de France et commandant en chef en Indochine.
Le 1er avril 1955, la L.F.T.I. est réorganisée avec un effectif de 39 officiers et 1016 sous-officiers. Par note n° 12 277 du 23 avril 1955, un Escadron mixte d’intervention (3 officiers- 83 sous-officiers) est créé, il est implanté à Dong-Ha (Centre Vietnam) à la coupure « L » (limites de la zone nord et de la Zone sud) - ce qui porte l’effectif de la Légion mixte d’Indochine à 1 441 officiers, gradés et gendarmes.
A compter du 1er août et suivant les ordres du commandement, l’effectif de la Légion est réduit progressivement, elle passe successivement à 975 - 832 - 700 - 55à par le jeu des rapatriements anticipé, ce qui provoque :
- la dissolution
- du 6ème Escadron mixte d’Intervention, le 31 août 1955.
- du 8ème Escadron mixte d’intervention, le 15 novembre 1955.
- la transformation :
- du 3ème Escadron Prévôtal en poste prévôtal, à compter du 15 septembre 1955 ;
- du 2ème Escadron Prévôtal en poste prévôtal, à compter du 1er octobre 1955 ;
- le passage des détachements de la C.I.C et de la C.O.MI.X. au détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
Le 1er décembre l’effectif de la Légion est passé à 24 officiers et 550 sous-officiers.
Le 1er Escadron prévôtal implanté à Baria est réimplanté au Cap-Saint-Jacques à compter du 1er décembre 1955. Une déflation à compter du 10 décembre provoque la suppression du 7ème Escadron Mixte d’Intervention, ainsi que l’État-major du groupe d’Intervention.
L’organisation de la Légion a alors la structure suivante :
- Inspection de la gendarmerie en Indochine : 2 officiers et 7 sous-officiers ;
- Légion mixte de gendarmerie d’Indochine (E.M, S.A., E.H.R.) : 7 officiers et 66 sous-officiers ;
- 5ème Escadron d’intervention (Saigon) : 2 officiers et 84 sous-officiers ;
- Groupe prévôtal
- EM : 2 officiers et 7 sous-officiers ;
- 4ème Escadron prévôtal de base (Saigon) : 3 officiers et 117 sous-officiers ;
- Détachement de la Prison militaire (Saigon) : 1 officier et 53 sous-officiers ;
- Détachement Moto du Q.G (Saigon) : 22 sous-officiers ;
- 1er Escadron Prévôtal (Cap-ST-Jacques) : 2 officiers et 71 sous-officiers ;
- Poste Prévôtal (Tourane) : 4 sous-officiers.
Total LMGI : 17 officiers et 424 sous-officiers.
Par note de service du 20 décembre 1955, l’ensemble des unités de gendarmerie stationnées en Extrême-Orient est réorganisé :
A compter du 1er janvier 1956, la Légion Mixte de gendarmerie d’Indochine devient la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient (L.G.E.O.), par fusion de l’ancienne Légion Mixte et l’ancien Détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
Les Postes prévôtaux de Tourane, Bien-Hoa, Thu-Duc et le Détachement de moto du Q.G. sont supprimés le 22 décembre 1955.
Le 5ème Escadron d’Intervention est dissous le 31 décembre, ainsi que le Détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient.
A compter du 1er janvier 1956, le 4ème Escadron Prévôtal devient par changement de dénomination 2ème Escadron Prévôtal.
A compter du 1er janvier, le poste Prévôtal de Seno est créé et mis en place.
Par suite de la dissolution du Détachement de gendarmerie, la Légion reçoit les unités suivantes :
- Escadron du personnel détaché : (C.OM.M.I.X. - C.I.C. - Cabinet civil - délégations)
- Missions Vietnamienne - Khmère - Laotienne.
La situation de la Légion de gendarmerie est de : 27 officiers et 465 sous-officiers.
Dans la dernière quinzaine de janvier 1956, les unités de la Légion de gendarmerie d’Extrême-Orient implantées au Quartier « VIRGILE » depuis le 1er avril 1955 sont réimplantées au Camp « CHANSON », soit l’E.M. de la Légion, les services administratifs et le 2ème Escadron prévôtal.
Par Note du 14 février 1956, le 1er Escadron Prévôtal du Cap-Saint-Jacques est dissous à compter du 29 février 1956 et transformé en un poste Prévôtal à l’effectif de dix sous-officiers. Le personnel excédentaire est rapatrié en Métropole.
Par Note de service n° 5.950/EMCEC.I.O.FT du 17 mars 1956, la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient est dissoute le 15 mars à 24 heures.
Le 16 mars 1956, l’effectif général de la Gendarmerie en Indochine s’élève à 18 officiers et 327 sous-officiers.
Le Poste Prévôtal de Dalat est dissous à compter du 16 mars, et le poste Prévôtal du Cap-Saint-Jacques est réduit à l’effectif de cinq sous-officiers.
A partir de ce jour là, les missions de gendarmerie des États associés dépendent directement des Missions Militaires d’Assistance accréditées auprès de ces États.
L’organe liquidateur de la Légion de gendarmerie d’Extrême-Orient est dissous le 16 avril 1956 et le personnel rapatrié sur la Métropole.
Le Détachement prévôtal du groupement de soutien quitte le Camp Chanson le 15 avril pour être réimplanté au cantonnement de l’ancienne pyrotechnie à Dakao.
Par note de service du 24 avril 1956, le poste de Seno est porté de 3 à 5 sous-officiers. Le 16 juin, le Détachement prévôtal est réduit à un peloton de vingt prévôts à la disposition du colonel commandant la ligne de communication française au Vietnam. Cette réduction d’effectif entraine le retrait du poste prévôtal du Cap-Saint-Jacques et du poste du port de commerce.
L’effectif de la Prévôté de Saigon est fixé à un officier et cinq sous-officiers, cet effectif est réalisé le 14 novembre par rapatriement du personnel en surnombre et les bureaux sont installés au quartier LAGRANDIERE.
L’effectif restera maintenu durant le premier trimestre 1957 par note de service du 16 janvier 1957.
En raison de la réduction des effectifs de la Base militaire française de Seno, son poste prévôtal est réduit à trois sous-officiers à partir du 16 mars 1957.
Le 1er avril, l’effectif de la prévôté de Saigon est fixé à 5 sous-officiers. L’officier en surnombre est rapatrié ; cet effectif est maintenu jusqu’au 1er octobre, puis ramené à cette date à 3, par rapatriement des deux gendarmes en surnombre.
En raison de la réduction des effectifs du bureau de transit français au Vietnam, la Prévôté de Saigon est dissoute le 15 mai 1958 ; deux sous-officiers sont rapatriés, le troisième est recasé.
Dès le débarquement les Prévôts prennent par à des opérations de police :
- dans les environs de Cholon,
- Opération « gaur » à Dalat,
- Combats de rue à Haîphong, le 19 novembre 1946,
- Combat de rue à Hanoï, le 19 décembre 1946.
Tout en assurant sa mission principale de Police Judiciaire Militaire et de Police Générale Militaire.
En 1954, après le « CESSEZ LE FEU », certains détachements prévôtaux ont reçu des missions spéciales :
- protection des Commissions d’Armistice ;
- protection de la Commission Internationale de Contrôle ;
- sécurité du Commissariat général de France en Indochine ;
- escorte du Commandant en chef ;
- garde de la prison militaire.
D’autre part, à partir du 1er avril 1955, le Commandant Supérieur a confié à la légion Mixte de gendarmerie d’Indochine, des missions de maintien de l’ordre (Escadrons Mixte d’Intervention) ;
A compter du 1er janvier 1956, par suite de la dissolution du détachement de gendarmerie d’Extrême-Orient, la légion de gendarmerie d’Extrême-Orient demeure la seule unité implantée au Vietnam, les enquêtes judiciaires émanant des Autorités civiles de la métropole lui sont confiées, soit directement, soit indirectement (Bureau militaire - Délégation haute Représentation Française).
Dès le débarquement, les Prévôtés suivent le sort des grandes unités de rattachement et sont administrées par des Compagnies de Quartier général.
Par la suite, l’implantation des Prévôtés sera fonction du morcellement territorial :
- F.T.N.V : Forces terrestres Nord Vietnam.
- F.T.C.V : Forces terrestres Centre Vietnam.
- F.T.S.V : Forces terrestres Sud Vietnam.
donc elles ne seront plus à la disposition des grandes unités.
Réparties en postes correspondants en principe aux Secteurs, l’effectif de chaque poste est très variable, suivant la densité des troupes, allant de 3 à 5 gendarmes à un Escadron Prévôtal (Saigon - Hanoï).
La Prévôté prend son autonomie administrative à compter de l’année 1949.
Dès le « CESSEZ LE FEU » intervenu le :
- 27 juillet 1954, pour le Nord Vietnam ;
- 1er août 1954, pour le Centre Vietnam ;
- 11 août 1954, pour le Sud Vietnam.
Le regroupement des grandes unités a permis de se rapprocher de l’organisation prévue par le Service en campagne et d’affecter un Escadron Prévôtal à chaque Division d’Infanterie.
A compter du 1er avril 1955, le Corps Expéditionnaire d’Extrême-Orient est progressivement diminué, la Légion Mixte de Gendarmerie d’Indochine, puis la Légion de Gendarmerie d’Extrême-Orient voient leur effectif réduit. Au 1er mars 1956, seuls subsistent :
- un détachement Prévôtal ;
- un escadron de personnel détaché (cabinet civil et commission)
- le personnel des Missions d’organisation de gendarmerie ; Vietnamienne, Laotienne et Cambodgienne.
Le personnel de la Prévôté affecté aux grandes unités de rattachement se trouvait en général dans les grandes villes de l’Indochine, d’une vie semblable à celle des unités de la Métropole, tout au plus quelques postes se trouvaient éparpillés sur le territoire.
Les nécessités du service (enquêtes) ont parfois amené le personnel asse loin dans le dispositif Viet-Minh.
Dans l’ensemble de la campagne d’Extrême-Orient, les unités prévôtales se sont toujours tenues à proximité des grandes unités quel qu’en soit la forme et l’imbrication.
Une mention spéciale pour le camp de DIEN BIEN PHU où le poste Prévôtal a lutté de longs mois aux côtés de leurs camarades des autres Armes. Là comme ailleurs, le personnel a fait son devoir dans des conditions très dures en raisons des combats et de l’investissement du Camp ;
Dès le « CESSEZ LE FEU », les unités Prévôtales (postes ou escadrons) ont été regroupés dans quelques grandes villes du Vietnam : Saïgon - Tourane - Bien-Hoa - Baria - Cap-Saint-Jacques - Dalat…., d’où une vie relativement facile sous un climat acceptable, rendu plus supportable par les moyens sanitaires de défense existants déjà.
à suivre.............
Re: L'INDOCHINE.............
INSIGNES.
Le Détachement de la Gendarmerie territoriale d’Indochine, dite « GENDARMERIE COLONIALE »
Écu français moderne en métal doré et émaillé, tranché à droite d’émail noir et à gauche d’émail bleu, à un dragon d’or enroulée autour d’une ancre du même. En creux, grenade d’argent. Cet insigne, commandé en 1949 à la Maison DRAGO par le C.E. CROZAFON, alors chef de corps du détachement, n’a peut être pas été réalisé.
En effet c’est à cette même époque (1949/1950) que tous les insignes de la gendarmerie ont été uniformisés et qu’à été créé l’écu du détachement.
TYPE 1 :
Monobloc de fabrication : DRAGO.
TYPE 2 :
Réalisé après 1949 ; Sur plateau argenté, petit écu semblable au type 1 et portant en chef la devise « SUB LEGE LIBERTAS » ;
Fabrication : ARTHUS BERTRAND
LES PRÉVÔTÉS.
En métal argenté et émaillé. Ecu bleu à une bande noire reposant sur les bras d’une encre d’argent portant l’inscription « PRÉVÔTES E .O. ».
En chef heaume d’argent et au centre, épée basse à double garde formant crois de Lorraine ;
- Les Prévôtés Sud : Garde et Croix de Lorraine or pointe argent ;
- Les Prévôtés Nord : Garde et croix de Lorraine argent pointe or.
Insignes homologués en 1947, sous le n° H.347.
Fabrication : DRAGO et artisanales d’Indochine.
PRÉVÔTÉS SUD
PRÉVÔTÉS NORD
DÉTACHEMENT D’ESCORTES.
Prévôté du haut Commissariat de France en Indochine devenue par la suite le Détachement d’Escorte.
En métal argenté et peint. Dans un anneaux reposant sur un fond de cercle dentelé, voiture et motocyclistes d’argent se détachant sur fond noir.
En chef, Indochine du même et en pointe, cartouche d’argent portant le sigle en lettres noires ;
- Du 11 avril 1951 au 30 septembre 1953 : E.H.C.F.
- Du 1er octobre 1953 au 11 août 1954 : E.C.G.F.
(Détachement prévôtale d’Escorte du Commissariat Général de France en Indochine).
E.H.C.F.
à suivre...............
Le Détachement de la Gendarmerie territoriale d’Indochine, dite « GENDARMERIE COLONIALE »
Écu français moderne en métal doré et émaillé, tranché à droite d’émail noir et à gauche d’émail bleu, à un dragon d’or enroulée autour d’une ancre du même. En creux, grenade d’argent. Cet insigne, commandé en 1949 à la Maison DRAGO par le C.E. CROZAFON, alors chef de corps du détachement, n’a peut être pas été réalisé.
En effet c’est à cette même époque (1949/1950) que tous les insignes de la gendarmerie ont été uniformisés et qu’à été créé l’écu du détachement.
TYPE 1 :
Monobloc de fabrication : DRAGO.
TYPE 2 :
Réalisé après 1949 ; Sur plateau argenté, petit écu semblable au type 1 et portant en chef la devise « SUB LEGE LIBERTAS » ;
Fabrication : ARTHUS BERTRAND
LES PRÉVÔTÉS.
En métal argenté et émaillé. Ecu bleu à une bande noire reposant sur les bras d’une encre d’argent portant l’inscription « PRÉVÔTES E .O. ».
En chef heaume d’argent et au centre, épée basse à double garde formant crois de Lorraine ;
- Les Prévôtés Sud : Garde et Croix de Lorraine or pointe argent ;
- Les Prévôtés Nord : Garde et croix de Lorraine argent pointe or.
Insignes homologués en 1947, sous le n° H.347.
Fabrication : DRAGO et artisanales d’Indochine.
PRÉVÔTÉS SUD
PRÉVÔTÉS NORD
DÉTACHEMENT D’ESCORTES.
Prévôté du haut Commissariat de France en Indochine devenue par la suite le Détachement d’Escorte.
En métal argenté et peint. Dans un anneaux reposant sur un fond de cercle dentelé, voiture et motocyclistes d’argent se détachant sur fond noir.
En chef, Indochine du même et en pointe, cartouche d’argent portant le sigle en lettres noires ;
- Du 11 avril 1951 au 30 septembre 1953 : E.H.C.F.
- Du 1er octobre 1953 au 11 août 1954 : E.C.G.F.
(Détachement prévôtale d’Escorte du Commissariat Général de France en Indochine).
E.H.C.F.
à suivre...............
l'Indochine
Bonjour
je fais un essai pour mettre cette carte,je ne sais pas si cela va bien ressortir.
Carte de l'Indochine.
Cordt Daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
l'Indochine
Bonjour
je vois qu'en grossissant la carte ,qui est en 800X600,c'est flou,alors qu'en taille normale,
on peut lire les petits villages,en plus des villes,dommage.
Cordt daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
Re: L'INDOCHINE.............
HISTORIQUE DE LA GENDARMERIE EN INDOCHINE.
ANNAM - CAMBODGE - COCHINCHINE - LAOS - TONKIN.
1er septembre 1858, l'amiral Rigault de Genouilly à la tête d'une force navale franco-espagnole de 1 500 Français et 800 Tagals débarque à Tourane, renonce à s'y maintenir et se dirige vers la Cochinchine.
Et s'empare de Saïgon et de sa citadelle, le 17 février 1859.
25 février 1861, l'amiral CHARNER, à la tête de 3.000 homes dont 300 Espagnols, bat les forces viet retranchées dans Chi Hoa. Il occupe la province de Gia Dinh, et se rend ensuite maître de Tan An puis (en avril) de la citadelle de My Tho.
Le 15 juin 1861, sur demande du Ministre de la Marine et des Colonies, le maréchal Ministre de la Guerre a arrêté l’organisation du détachement de gendarmerie, destiné à être employé comme force publique dans les établissements français de la Basse-Cochinchine à 53 unités.
Ce détachement se compose:
- 1 capitaine -prévôt ;
- 1 lieutenant adjoint au prévôt ;
- 1 maréchal des logis à pied, greffier ;
- 1 maréchal des logis à cheval ;
- 3 brigadiers à cheval;
- 16 gendarmes à cheval ;
- 2 maréchaux des logis à pied ;
- 4 brigadiers à pied ;
- 24 gendarmes à pied.
Le 4 juin 1862, La gendarmerie auxiliaire disparait et laisse la gendarmerie répartie en quatre brigades à cheval: Saigon – Bien-Hoa – Bària et quatre brigades à pied: Ville chinoise – Foakéou – Mytho – Vinhhlong.
Par le traité de Saïgon du 5 juin 1862, Tu Duc doit accepter la cession à la France des trois provinces orientales de la Cochinchine : Gia Dinh (Saïgon), My Tho et Biên Hoa, ainsi que des îles de Poulo Condore.
Le Cambodge est placé sous le protectorat de la France, en 1863.
1867, L'amiral de la GRANDIERE s'empare des trois provinces occidentales de la Cochinchine.
Traité déclarant la Cochinchine colonie française.
Le 12 octobre 1868, considérant que la Force publique en Cochinchine n’est plus suffisante, Napoléon III porte les effectifs à 3 officiers – 40 sous-officiers, brigadiers et gendarmes à cheval – 60 gendarmes à pied + 2 enfants de troupe, soit un total de 105 personnels.
Le 23 février 1870, le détachement de gendarmerie est transformé en Compagnie de gendarmerie de Cochinchine avec 126 unités, dont 4 officiers, 50 hommes à cheval, 70 à pied et 2 enfants de troupe. (décret n° 4055)
Le 21 février 1874, le Maréchal de MAC MAHON, Duc de Magenta, considère que l’effectif de la compagnie est trop élevé eu égard aux besoins réels du service. La gendarmerie employée ne forme plus qu’un Détachement de gendarmerie commandé par un capitaine, son effectif est réduit à 53 unités à cheval et 2 enfants de troupe. Les militaires de tous grades non maintenus sont replacés soit dans la Garde républicaine ou la légion de gendarmerie mobile, soit dans les compagnies départementales de l’intérieur ou de l’Afrique, soit dans la gendarmerie coloniale.
Le 15 mars par le traité Philastre, Tu Duc reconnaît la conquête de la Cochinchine, accepte un protectorat de la France, et la présence à Haïphong de consuls français et d'une escorte militaire.
Le 9 mars 1876, l’effectif du détachement est augmenté et passe à soixante-douze hommes.
Le 14 janvier 1880, le personnel de l'Arme à cheval est supprimé en Cochinchine, l'effectif est fixé à 43 unités de l'Arme à pied sous le commandement d'un lieutenant.
Le 7 juin 1882, le Corps expéditionnaire du général BOUET arrvie devant Haïphong.
27 mai 1883, départ de la Force publique du Corps expéditionnaire du Tonkin.
14 juillet arrivée de la force au Tonkin.
15 août 1883, combat du Pont du Papier
Le 25 août 1883, le traité de Hué, est signé entre les puissances coloniales occidentales et les pays colonisés d'extrême orient. Il fait du Tonkin et de l'Annam des protectorats français.
Art. 1. L’Annam reconnaît et accepte le protectorat de la France, avec les conséquences de ce mode de rapports au point de vue du droit diplomatique européen, c’est-à-dire que la France présidera aux relations de toutes les Puissances étrangères, y compris la Chine, avec le Gouvernement annamite, qui ne pourra communiquer diplomatiquement avec lesdites Puissances que par l’intermédiaire de la France seulement.
Art. 2. Le province de Binh-Thuan est annexée aux possessions françaises de la Basse-Cochinchine.
Art. 3. Une force militaire française occupera d’une façon permanente la chaîne de montagnes Deo-Ngang, qui aboutit au cap Ving-Kuia, ainsi que les forts de Thuan-An, et ceux de l'entrée de la rivière de Hué, qui seront reconstruits au gré des autorités françaises. Les forts s’appellent en langue annamite : Ha-Duon, Tran-Haï, Thay-Duong, Trang-Lang, Hap-Chau, Lo-Thau et Luy-Moï.
11 décembre prise de Sontay.
18 février 1884, arrivée du 2° détachement du bataillon de gendarmerie mobile au Tonkin.
8 mars, prise de Bac-Ninh.
18 avril 1884, prise de Hung-Hoa.
10au 24 juin 1884, prise de Bac-Lé
6 juin 1884, le traité Patenôtre, confirmant et complétant le traité de 1883, ensuite le 17 juin le traité avec le Cambodge installe à Phnom Penh un résident général.
19 février 1885, prise de Langson et de Dong-Dang (porte de chine)
25 au28 février 1885, c'est la retraite de Langson.
En avril et décembre 1885, deux nouveaux renforts du bataillon mobile de la garde républicaine arrivent.
Le détachement est placé à la suite de la Compagnie de la Seine, à compter du 1er janvier 1886.
9 Juin 1885, par le traité de Tiên Tsin, la Chine renonce à ses prétentions sur le Tonkin et reconnaît définitivement le protectorat français sur l'Annam.
Le 21 février 1887, le poste de lieutenant du détachement de Cochinchine est supprimé, l'effectif passe à quinze unités avec un maréchal des logis comme chef de détachement.
En 1888, la gendarmerie de Hanoï fut d'abord installée Rue des radeaux, puis Rue des Paniers est transférée Rue des teinturiers.
Le 6 février 1888, la Force publique de gendarmerie à pied employée au Tonkin et en Annam prend l'appellation de Détachement de gendarmerie du Tonkin et de l’Annam. L'effectif est de 50 officiers, gradés et gendarmes répartis en 8 brigades: Hanoï – Dap-Cau – Sontay – Nam-Dinh – Haïphong – Hué – Tourane.
1893: la gendarmerie de Hanoï est installée Rue Borgnis-Desbordes, sur l'emplacement de l'ancien camp des Lettrés.
Le 30 octobre 1894, l'effectif est porté à soixante-quinze unités:
− 1 capitaine – 1 lieutenant
− 1 maréchal de logis-chef – 1 maréchal des logis comptable – 3 maréchaux des logis – 6 brigadiers et 50 gendarmes de l'Arme à pied;
− 1 maréchal des logis – 1 brigadier et 10 gendarmes de l'Arme à cheval.
Par le traité les siamois, nous reconnaissons la rive gauche du Mékong et par la convention du 15 janvier 1896, l'Angleterre reconnait le Mékong comme limite de l'Indochine et la Birmanie et évacue le poste de Muong-Sing qu'elle occupe au Laos.
Le Laos est placé sous le protectorat français et l'Indochine est complètement constituée.
Le décret du 24 août 1899, réorganise à compter du 1er janvier 1900 la gendarmerie d'Indochine, celle-ci est identique à une compagnie métropolitaine et devient donc Compagnie de gendarmerie dans laquelle sont englobés le détachement de la Cochinchine et du Cambodge qui devient l'arrondissement de la Cochinchine et du Cambodge, qui comprend une brigade à cheval et huit brigades à pied, et le détachement du Tonkin et de l’Annam qui devient l’arrondissement du Tonkin et de l’Annam avec deux brigades à cheval et douze brigades à pied. Un emploi de chef d’escadron commandant la compagnie et un emploi de lieutenant trésorier est créé à Hanoï.
L’effectif de la compagnie est composée de :
- 1 chef d’escadron commandant la compagnie ;
- 1 capitaine, commandant l'arrondissement de la Cochinchine et du Cambodge à Saïgon;
- 1 lieutenant, commandant l'arrondissement du Tonkin et de l'Annam;
- 1 trésorier et 130 gradés et gendarmes.
L’ANNAM
LE CAMBODGE
LA COCHINCHINE
LE LAOS
LE TONKIN
ANNAM - CAMBODGE - COCHINCHINE - LAOS - TONKIN.
1er septembre 1858, l'amiral Rigault de Genouilly à la tête d'une force navale franco-espagnole de 1 500 Français et 800 Tagals débarque à Tourane, renonce à s'y maintenir et se dirige vers la Cochinchine.
Et s'empare de Saïgon et de sa citadelle, le 17 février 1859.
25 février 1861, l'amiral CHARNER, à la tête de 3.000 homes dont 300 Espagnols, bat les forces viet retranchées dans Chi Hoa. Il occupe la province de Gia Dinh, et se rend ensuite maître de Tan An puis (en avril) de la citadelle de My Tho.
Le 15 juin 1861, sur demande du Ministre de la Marine et des Colonies, le maréchal Ministre de la Guerre a arrêté l’organisation du détachement de gendarmerie, destiné à être employé comme force publique dans les établissements français de la Basse-Cochinchine à 53 unités.
Ce détachement se compose:
- 1 capitaine -prévôt ;
- 1 lieutenant adjoint au prévôt ;
- 1 maréchal des logis à pied, greffier ;
- 1 maréchal des logis à cheval ;
- 3 brigadiers à cheval;
- 16 gendarmes à cheval ;
- 2 maréchaux des logis à pied ;
- 4 brigadiers à pied ;
- 24 gendarmes à pied.
Le 4 juin 1862, La gendarmerie auxiliaire disparait et laisse la gendarmerie répartie en quatre brigades à cheval: Saigon – Bien-Hoa – Bària et quatre brigades à pied: Ville chinoise – Foakéou – Mytho – Vinhhlong.
Par le traité de Saïgon du 5 juin 1862, Tu Duc doit accepter la cession à la France des trois provinces orientales de la Cochinchine : Gia Dinh (Saïgon), My Tho et Biên Hoa, ainsi que des îles de Poulo Condore.
Le Cambodge est placé sous le protectorat de la France, en 1863.
1867, L'amiral de la GRANDIERE s'empare des trois provinces occidentales de la Cochinchine.
Traité déclarant la Cochinchine colonie française.
Le 12 octobre 1868, considérant que la Force publique en Cochinchine n’est plus suffisante, Napoléon III porte les effectifs à 3 officiers – 40 sous-officiers, brigadiers et gendarmes à cheval – 60 gendarmes à pied + 2 enfants de troupe, soit un total de 105 personnels.
Le 23 février 1870, le détachement de gendarmerie est transformé en Compagnie de gendarmerie de Cochinchine avec 126 unités, dont 4 officiers, 50 hommes à cheval, 70 à pied et 2 enfants de troupe. (décret n° 4055)
Le 21 février 1874, le Maréchal de MAC MAHON, Duc de Magenta, considère que l’effectif de la compagnie est trop élevé eu égard aux besoins réels du service. La gendarmerie employée ne forme plus qu’un Détachement de gendarmerie commandé par un capitaine, son effectif est réduit à 53 unités à cheval et 2 enfants de troupe. Les militaires de tous grades non maintenus sont replacés soit dans la Garde républicaine ou la légion de gendarmerie mobile, soit dans les compagnies départementales de l’intérieur ou de l’Afrique, soit dans la gendarmerie coloniale.
Le 15 mars par le traité Philastre, Tu Duc reconnaît la conquête de la Cochinchine, accepte un protectorat de la France, et la présence à Haïphong de consuls français et d'une escorte militaire.
Le 9 mars 1876, l’effectif du détachement est augmenté et passe à soixante-douze hommes.
Le 14 janvier 1880, le personnel de l'Arme à cheval est supprimé en Cochinchine, l'effectif est fixé à 43 unités de l'Arme à pied sous le commandement d'un lieutenant.
Le 7 juin 1882, le Corps expéditionnaire du général BOUET arrvie devant Haïphong.
27 mai 1883, départ de la Force publique du Corps expéditionnaire du Tonkin.
14 juillet arrivée de la force au Tonkin.
15 août 1883, combat du Pont du Papier
Le 25 août 1883, le traité de Hué, est signé entre les puissances coloniales occidentales et les pays colonisés d'extrême orient. Il fait du Tonkin et de l'Annam des protectorats français.
Art. 1. L’Annam reconnaît et accepte le protectorat de la France, avec les conséquences de ce mode de rapports au point de vue du droit diplomatique européen, c’est-à-dire que la France présidera aux relations de toutes les Puissances étrangères, y compris la Chine, avec le Gouvernement annamite, qui ne pourra communiquer diplomatiquement avec lesdites Puissances que par l’intermédiaire de la France seulement.
Art. 2. Le province de Binh-Thuan est annexée aux possessions françaises de la Basse-Cochinchine.
Art. 3. Une force militaire française occupera d’une façon permanente la chaîne de montagnes Deo-Ngang, qui aboutit au cap Ving-Kuia, ainsi que les forts de Thuan-An, et ceux de l'entrée de la rivière de Hué, qui seront reconstruits au gré des autorités françaises. Les forts s’appellent en langue annamite : Ha-Duon, Tran-Haï, Thay-Duong, Trang-Lang, Hap-Chau, Lo-Thau et Luy-Moï.
11 décembre prise de Sontay.
18 février 1884, arrivée du 2° détachement du bataillon de gendarmerie mobile au Tonkin.
8 mars, prise de Bac-Ninh.
18 avril 1884, prise de Hung-Hoa.
10au 24 juin 1884, prise de Bac-Lé
6 juin 1884, le traité Patenôtre, confirmant et complétant le traité de 1883, ensuite le 17 juin le traité avec le Cambodge installe à Phnom Penh un résident général.
19 février 1885, prise de Langson et de Dong-Dang (porte de chine)
25 au28 février 1885, c'est la retraite de Langson.
En avril et décembre 1885, deux nouveaux renforts du bataillon mobile de la garde républicaine arrivent.
Le détachement est placé à la suite de la Compagnie de la Seine, à compter du 1er janvier 1886.
9 Juin 1885, par le traité de Tiên Tsin, la Chine renonce à ses prétentions sur le Tonkin et reconnaît définitivement le protectorat français sur l'Annam.
Le 21 février 1887, le poste de lieutenant du détachement de Cochinchine est supprimé, l'effectif passe à quinze unités avec un maréchal des logis comme chef de détachement.
En 1888, la gendarmerie de Hanoï fut d'abord installée Rue des radeaux, puis Rue des Paniers est transférée Rue des teinturiers.
Le 6 février 1888, la Force publique de gendarmerie à pied employée au Tonkin et en Annam prend l'appellation de Détachement de gendarmerie du Tonkin et de l’Annam. L'effectif est de 50 officiers, gradés et gendarmes répartis en 8 brigades: Hanoï – Dap-Cau – Sontay – Nam-Dinh – Haïphong – Hué – Tourane.
1893: la gendarmerie de Hanoï est installée Rue Borgnis-Desbordes, sur l'emplacement de l'ancien camp des Lettrés.
Le 30 octobre 1894, l'effectif est porté à soixante-quinze unités:
− 1 capitaine – 1 lieutenant
− 1 maréchal de logis-chef – 1 maréchal des logis comptable – 3 maréchaux des logis – 6 brigadiers et 50 gendarmes de l'Arme à pied;
− 1 maréchal des logis – 1 brigadier et 10 gendarmes de l'Arme à cheval.
Par le traité les siamois, nous reconnaissons la rive gauche du Mékong et par la convention du 15 janvier 1896, l'Angleterre reconnait le Mékong comme limite de l'Indochine et la Birmanie et évacue le poste de Muong-Sing qu'elle occupe au Laos.
Le Laos est placé sous le protectorat français et l'Indochine est complètement constituée.
Le décret du 24 août 1899, réorganise à compter du 1er janvier 1900 la gendarmerie d'Indochine, celle-ci est identique à une compagnie métropolitaine et devient donc Compagnie de gendarmerie dans laquelle sont englobés le détachement de la Cochinchine et du Cambodge qui devient l'arrondissement de la Cochinchine et du Cambodge, qui comprend une brigade à cheval et huit brigades à pied, et le détachement du Tonkin et de l’Annam qui devient l’arrondissement du Tonkin et de l’Annam avec deux brigades à cheval et douze brigades à pied. Un emploi de chef d’escadron commandant la compagnie et un emploi de lieutenant trésorier est créé à Hanoï.
L’effectif de la compagnie est composée de :
- 1 chef d’escadron commandant la compagnie ;
- 1 capitaine, commandant l'arrondissement de la Cochinchine et du Cambodge à Saïgon;
- 1 lieutenant, commandant l'arrondissement du Tonkin et de l'Annam;
- 1 trésorier et 130 gradés et gendarmes.
L’ANNAM
LE CAMBODGE
LA COCHINCHINE
LE LAOS
LE TONKIN
Re: L'INDOCHINE.............
GARDE CIVILE ANNAM
Le 6 janvier 1902, une brigade à 6 hommes est créée à Fort-Bayard sur le territoire de Kouang-Tchéou-Wan qui vient d'être cédé à bail à la France, un poste est créé ultérieurement à Tché-Kam.
L'effectif des deux brigades de gendarmerie à cheval de l'arrondissement du Tonkin et de l'Annam est porté de 6 à 7 hommes y compris le chef de poste, une autre brigade à six hommes est créée dans le même arrondissement.
Le 18 septembre 1902, trois nouvelles brigades à cheval sont créées en Indochine, comprenant un brigadier chef de poste, une brigade à cinq hommes à Saigon (Cochinchine) et à Phnom-Penh (Cambodge) et une brigade à six hommes à Hué (Annam). Un emploi d'adjudant en remplacement de celui de maréchal des logis-chef est créé à Hanoï.
Dans l’intérêt du service, pour le président Emile Loubet il importe d’adjoindre au personnel de la gendarmerie de cette colonie, afin de faciliter les relations avec la population indigène un nombre d’auxiliaires indigènes. A compter du 11 mai 1903, des postes d'auxiliaires indigènes à pied sont créés à la compagnie d'Indochine. Ce personnel est recruté, soit parmi les gradés et soldats des corps de troupe, soit parmi les gradés et matelots de la flotte, soit parmi les gradés et soldats de la garde indigène de la colonie.
- Il faut être âgé de 25ans au moins et être vigoureusement constitué ;
- Avoir au moins la taille de 1,55m ;
- Avoir servi activement pendant trois ans, au minimum, soit dans les corps de troupes indigènes, dans les équipages de la flotte ou dans la garde indigène, et n’avoir pas quitté le corps depuis plus d’un an ;
- Savoir lire et écrire suffisamment, soir la français, soit les caractères chinois (chù’-nho), ou démotiques annamites (chù’-nôm), soit le quôc-ngù, parler et comprendre un peu le français ;
- Justifier par des attestations légales, d’une bonne conduite soutenue.
Les auxiliaires indigènes ne sont pas assermentés. Ils servent en qualité de commissionnés, comme les gendarmes français. Ils sont divisés en trois catégories : Auxiliaires de 1ère - 2ème ou 3ème classe.
L'arrondissement du Tonkin et de l'Annam est scindé en deux arrondissements à partir du 9 juin 1903.
− 1 capitainerie à Hanoï et une lieutenance à Haiphong.
− Un poste de capitaine et de maréchal des logis-chef sont créés à Haiphong
Le 3 février 1905, Création d'une garde à la surveillance des chantiers du chemin de fer de Laokay à Yunnanfou, par la suite ces postes sont établis à Hokéou – Montgeu – Amitchéou – Yunnafou (Chine) jusqu'au 1er janvier 1935.
le 27 février 1909, un poste de gendarmerie est créé à Luang-Prabang (Laos), par la suite des postes sont établis à Xien-Kouang – Vientiane – Paksé – Phontiou.
Une inspection générale des forces de police est créée jusqu'à la fin de l'année 1910.
Le 24 juin 1910, l'effectif de la compagnie est porté à 55 gradés et gendarmes à cheval et 165 de l'Arme à pied. L'effectif passe à 5 officiers – 39 sous-officiers, brigadiers et gendarmes à cheval et 136 de l'Arme à pied, soit au total 175 unités répartis en 76 brigades ou postes.
Par le décret du 25 août 1913, la compagnie de gendarmerie de l'Indochine est scindée en deux détachements autonomes:
− L'Annam-Tonkin à Hanoï avec deux arrondissements.
− La Cochinchine-Cambodge à Saïgon avec deux arrondissements:-
- L'arrondissement de Saïgon: - Postes de Saïgon – Giadinh – Laithieu – Bien-Hoà – Cap-Saint-Jacques – Mytho – Vinhlong – Kinh – Nuoc-Mang – Tieucan – Travinh – Caungan – Binhdong – Chogao – Thudaumot – Bentre – Sadec.
- L'arrondissement de Cantho: - Postes de Cantho – Traon – Longxuyen – Soctrang – Baixau – Daignai – Baclieu – Rachgia – Chaudoc – Hatien – Phnom-Penh – Battambang.
Les détachements du Laos, du Yunnan et de Quang-Tchéou-Wan sont rattachés au détachement de l'Annam-Tonkin.
L'effectif du détachement de gendarmerie de l'Annam-Tonkin est fixé à 142 hommes:
− 1 capitaine à Hanoï – 1 lieutenant à Hanoï – 1 adjudant – 1 comptable – 1 maréchal des logis-chef – 18 brigadiers (dont 1/10ème de l'Arme à cheval) – 111 gendarmes dont 1/10ème de l'Arme à cheval.
L'effectif du Détachement de gendarmerie de la Cochinchine-Cambodge est fixé à 102 hommes.
− 1 capitaine à Saïgon – 1 lieutenant à Saïgon – 1 adjudant – 1 sous-officier comptable – 1 maréchal des logis-chef – 6 maréchaux des logis (dont 5% de l'Arme à cheval) - 12 brigadiers (dont 5% de l'Arme à cheval) – 79 gendarmes dont 5% de l'Arme à cheval.
30 octobre 1913, la Compagnie de l'Annan-Tonkin est supprimée.
La gendarmerie de Cochinchine est scindée en deux détachements, le détachement de Cochinchine-Cambodge et celui de Annan-Tonkin. Une inspection permanente de la gendarmerie et de la garde indigène est créée.
Dès le 2 août 1914, la Cochinchine est placée sous le régime des colonies en état de guerre.
24 octobre 1914, des prévôtés sont créées pour les régions du Tonkin soumises à l'état de siège, 1 lieutenant et 25 gradés et gendarmes. Le 30 janvier 1915, ce détachement se fractionne en six prévôtés qui sont réparties dans les postes de la frontière de Chine. Elles seront dissoutes à la mi- mai 1915.
Le 28 avril 1919, un poste d'auxiliaire indigène d'ordonnance pour les officiers de gendarmerie de l'Indochine est créé.
Le 31 octobre 1919, l'effectif du détachement de gendarmerie de la Cochinchine-Cambodge est fixé à cent soixante-quatre hommes.
− 1 capitaine à Saïgon– 1 lieutenant à Saïgon – Cantho – Phnom-Penh – 2 chefs de brigade hors classe ou de1ère classe – 2 chefs comptable – 2 chefs de brigade de 2ème classe – 10 chefs de brigades de 3ème classe, dont 5% de l'Arme à cheval – 8 chefs de brigades de 4ème classe, dont 5% de l'Arme à cheval – 126 gendarmes, dont 5% de l'Arme à cheval.
Un troisième arrondissement est créé à Phnom-Penh. Les postes du Bas-Laos et du Sud-Annam qui étaient au détachement de l'Annam-Tonkin passent au détachement de Cochinchine-Cambodge.
L'effectif du détachement de gendarmerie de l'Annam-Tonkin est fixé à cent quarante-trois hommes.
1 capitaine à Hanoï – 1 lieutenant à Hanoï et à Haïphong – 1 chef de brigade hors classe ou d e1ère classe – 1 chef comptable – 1 chef de brigade de 2ème classe – 8 chefs de brigades de 3ème classe, dont 1/10ème de l'Arme à cheval – 18 chefs de brigades de 4ème classe, dont 1/10ème de l'Arme à cheval – 111 gendarmes, dont 1/10ème de l'Arme à cheval .
Le 25 mai 1923, l'effectif du détachement de gendarmerie est fixé à cent vingt-trois hommes.
1 capitaine à Saïgon– 1 lieutenant à Saïgon – Cantho – Phnom-Penh – 1 chef de brigade hors classe ou de 1ère classe – 1 chef comptable – 1 chef secrétaire - 2 chefs de brigade de 2ème classe – 7 chefs de brigades de 3ème classe, dont 1 de l'Arme à cheval – 14 chefs de brigades de 4ème classe, dont 1 de l'Arme à cheval – 93 gendarmes, dont 5 de l'Arme à cheval.
L'effectif du Détachement de gendarmerie de l'Annam-Tonkin est fixé à cent treize hommes.
− 1 capitaine à Hanoï – 1 lieutenant à Hanoï et à Haïphong – 1 chef de brigade hors classe ou de 1ère classe – 1 chef comptable – 1 chef secrétaire - 2 chefs de brigade de 2ème classe – 7 chefs de brigades de 3ème classe, dont 1 de l'Arme à cheval – 15 chefs de brigades de 4ème classe, dont 2 de l'Arme à cheval – 83 gendarmes, dont 5 de l'Arme à cheval.
«Paris, le 21 mars 1927.
« Rapport au Président de la république Française.
« Monsieur le Président,
Par décret du 25 mai 1923, l’effectif des détachements de gendarmerie stationnés en Indochine a été fixé à 113 officiers, gradés et gendarmes, pour l’Annam-Tonkin, et à 123 officiers, gradés et gendarmes, pour la Cochinchine et le Cambodge.
La création projetée de cinq postes en Cochinchine, la dotation de deux gendarmes envisagée pour chaque chef-lieu de province de cette colonie, enfin la tâche nouvelle dévolue aux militaires de l’Arme d’assurer l’instruction militaire et professionnelle de la garde civile, entrainant la nécessité d’un renforcement de l’effectif en service en Cochinchine que le gouverneur général de l’Indochine estime devoir porter sur vingt-cinq unités.
D’autre part ce haut fonctionnaire, d’entente avec le général commandant supérieur des troupes du groupe, demande la suppression de l’emploi de chef d’escadron inspecteur permanent des détachements de gendarmerie, prévu par l’article 3 du décret du 31 octobre 1919.
Ces deux détachements formant corps autonomes, leurs capitaines ont, en effet, les mêmes devoirs et les mêmes responsabilités que les chefs de légion dans la métropole ; par ailleurs, les relations de service de ces officiers avec le général commandant supérieur, qui exerce à leur égard les fonctions de général inspecteur de la gendarmerie, laissent une part infime et pratiquement inopérante à l’action du chef d’escadron permanent sur les détachements ;
La suppression de son emploi apparaît d’une opportunité incontestable.
Rien ne s’oppose à ce que soient adoptées la réorganisation et la suppression demandées, qui permettent, en outre, d’introduire dans le décret en projet les simplifications apportées dans la hiérarchie des militaires de la gendarmerie par décret du 28 août 1925.
Si vous adoptez cette manière de voir, nous vous serions obligés de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci-joint.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’hommage de notre profond respect ».
Le 21 mars 1927, l'inspection générale de gendarmerie en Indochine est supprimée.
Les troupes de gendarmerie en Indochine comprennent deux détachements autonomes. L'effectif pour le détachement de Cochinchine-Cambodge se compose de 4 officiers, 144 gradés dont 5 gendarmes à cheval.
L’Hôtel Continental Saigon en 1880
Re: L'INDOCHINE.............
Début octobre 1930, l'effectif est de 154 sous-officiers dont 7 à cheval.
Le 1er avril 1931, une mission d'encadrement de la garde civile de Cochinchine est créée: 1 capitaine – 1 lieutenant ou sous-lieutenant adjoint – 2 adjudants-chefs ou adjudants, dont 1 comptable – 7 maréchaux des logis-chefs – 29 gardes républicains.
Le 21 mai 1931, l'effectif du détachement est diminué et passe à 125 officiers et sous-officiers à pied.
A la fin du mois de juin, le nom "CASERNE LELIÈVRE" est attribuée à la caserne de Saïgon, en mémoire du chef d'escadron LELIEVRE (Émile-Alexandre) ancien commandant de la gendarmerie de la Cochinchine et du Cambodge 1907-1914, tué à l'ennemi le 22 janvier 1918.
Une Mission d'encadrement de la Garde civile de Cochinchine est créée à Giadinh, au camp de la brigade d'élite, le 1 er août 1931.
Le 31 août 1933, l'effectif du détachement de gendarmerie de l'Annam-Tonkin est fixé à 67 hommes. 1 capitaine à Hanoï – 1 lieutenant ou sous-lieutenant – 1 adjudant-chef – 1 adjudant à pied – 2 adjudants et maréchal des logis-chef comptable – 1 adjudant ou maréchal des logis-chef secrétaire – 11 maréchaux des logis chefs à pied – 49 gendarmes.
, et passe à 136 le 17 septembre 1935.
A la mi décembre 1935, la mission d'encadrement de la garde civile de Cochinchine est supprimée.
1936 – le détachement de gendarmerie est composé ainsi:
− 1 capitaine, commandant le détachement;
− 1 lieutenant adjoint;
− 3 gradés secrétaires;
− 1 brigade mobile indigène à pied, à Giadinh.
− 1 section à Saïgon avec deux brigades à pied à Saïgon, renforcées de 14 auxiliaires indigènes.
− 1 poste automobile pour la police des routes.
− 1 brigade indigène, comprenant 50 gardes civiles.
− Postes: - Badiène – Baria – Benca – Bienhoa – Cap-Saint-Jacques – Chogao-Bac – Cholon-Dalat – Entrerays – Giadinh – Gocon – Honquan - - Mytho – Nha Trang – Nui-Bara – Phanrang – Phantet -Quinhon – Tanan – Tayninh – Thudaumont.
− 1 section à Cantho.
− 1 brigade à pied et un poste à Cantho.
− Postes: - Baclieu – Bantré – Caimon – Camau – Chaudoc – Daingay – Hatien – Longxuyen – My-Long – Nga-Nam – Rachgia – Sadec – Soctrang – Tanchau – Tan-Thanh – Thoï-Laï – Travinh – Vinhlong.
− 1 section à Pnom-Penh avec 1 brigade à pied renforcée de 7 auxiliaires indigènes.
− 1 poste automobile pour la police des routes.
− Postes: - Angkor – Bac-Nam – Banam – Battambang – Bokor – Kampot – Kompong-Cham – Chnang – Kdey – Khléang – Luong – Rau – Trach – Krakor – Kratië – Mimot – Neak Luong – Réam – Siem reap – Skoun – Snoctrou – Snoul – Socnoc – Svay rieng – Tamlap – Thnot – Tramkhnar.
− La brigade des Lacs de Krakor est renforcée de 90 gardes indigènes.
En mars 1945, les forces japonaises attaquent par surprise les divisions militaires françaises et prennent le pouvoir en Indochine, détruisant l'administration coloniale de la France. À la suite de ce coup de force, le 11 mars 1945, l'empereur Bao Daï déclare l'indépendance de l'Annam et du Tonkin. En août, il annonce également l'annexion de la Cochinchine.
Les 6 et 9 août 1945 deux bombes atomiques américaines détruisent Hiroshima et Nagasaki, mettant à genoux l'empire nippon qui décide de capituler le 15 août.
Le 13 août 1945 le vice-amiral Thierry d'Argenlieu est nommé Haut Commissaire de France pour l'Indochine et le 16 août le général Leclerc est nommé commandant supérieur des troupes en Extrême-Orient. Leurs missions respectives sont pour le premier « de rétablir la souveraineté française dans les territoires de l'Union Indochinoise » et pour le second de « prendre, sous l'autorité du Haut Commissaire, toutes les mesures tendant au rétablissement de cette souveraineté ».
Le 12 septembre, les troupes de la 20e division indienne du major général Douglas David Gracey, (comprenant des régiments de Gurkhas), de l'Armée des Indes britanniques, marchent sur Saïgon. Elles sont suivies par les hommes du 5e régiment d'infanterie coloniale (du Corps Léger d'Intervention), premiers soldats français (sous uniforme britannique) à avoir pu débarquer. Les Britanniques entrent les premiers et les Français ne reçoivent l'autorisation de réinvestir la ville qu'à la fin septembre.
Enfin le 15 octobre 1945 voit débarquer sur les quais de Saïgon les premiers éléments du Corps Expéditionnaire français en Extrême Orient (CEFEO) : ce sont les hommes du groupement de marche de la 2ème DB, fort d'environ 2.000 hommes et à peine 500 véhicules, aux ordres du lieutenant Massu. Dès le 25 octobre, ils sont en opérations pour dégager les alentours de Saïgon en attaquant les bandes Viet Minh
Le 20 novembre 1946, la 1ère Légion de Marche de Garde Républicaine (LMGR) à six escadrons est constituée par prélèvement sur les effectifs de la gendarmerie stationnée en Allemagne et rassemblées à Lorrach – Horb – Worms, (30 officiers – 1011 gradés et gardes).
Elle est destinée à l'encadrement de la garde républicaine cochinchinoise:
− 1er Régiment à Cantho;
− 2ème régiment à Mytho;
− 3ème Régiment à Giadinh;
− 4ème Régiment à Bien-Hoa.
− La gendarmerie laotienne est articulée en deux compagnies: Laos-Nord – Laos-Sud.
− L'armée royale khmère est articulée en douze sections et bataillons de chasseurs cambodgiens.
− Les forces autonomes des Hauts-Plateaux.
Décembre 1946, la 2ème Légion de Marche de Garde Républicaine (LMGR) à six escadrons est constituée par prélèvement sur les effectifs des Légions de gendarmerie et de la garde républicaine de la métropole et rassemblées à Romans et à Pamiers.
Elle est fixée au Sud-Annam, au Cambodge et au Laos.
− 1 État-major – 1 groupe à 4 escadrons – 1 musique de garnison à Saïgon;
− 1 détachement à Phnom-Penh pour l'encadrement de l'armée royale khmère (chasseurs cambodgiens);
− 1 élément rattaché au 1er Escadron de Nha-Trang pour l'encadrement de la garde montagnarde des Hauts-Plateaux.
La 1ère Légion du lieutenant-colonel DEGRÉ et la 2ème Légion du colonel SÉRIGNAN se retrouvent sur le Pasteur du 21 février pour toucher Saigon le 9 mars suivant.
Dans le courant de l'année 1947, un escadron parachutiste est créé à Thu Duc, deux escadrons commandos et un groupe autonome de 4 escadrilles fluviales (Saïgon – Mytho – Vinh Long – Cantho) sont mis sur pied.
La Garde autochtone d'Haïphong (école Michelet) – la Garde autochtone d'hanoï – les travailleurs indochinois du Cap-Saint-Jacques – Garde tonkinoise (postes) – le détachement des îles Gow Tow et les milices du Centre-Annam de Hué – Thue-Thien – Quang Tri – Dong Hoi et Quan Nam sont encadrées par la 3ème Légion de Marche.
Le 19 mars 1947, les effectifs des Prévôtés sont portés à 7 officiers et 257 sous-officiers.
Le 20, la prévôté est renforcée par des éléments de la 2ème Légion de GRM, 50 gradés et gendarmes.
Un premier détachement composé d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 11 gendarmes, est dirigé sur Phnom-Penh pour constituer la Prévôté du Cambodge avec poste prévôtal à Battabang.
Un deuxième détachement (d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 10 gendarmes) est dirigé sur Savannakhet pour constituer la Prévôté du Laos avec poste prévôtal à Vientiane.
Le 28 avril, par ordre du commandant supérieur l’effectif des prévôts passe à 11 officiers et 396 sous-officiers. Le 22 juillet, une nouvelle répartition est mise en pace : 9 officiers et 400 sous-officiers.
Par CM n° 30.500/Gend.T du 24 juin 1947 les effectifs de la Prévôté sont fixés à :
6 officiers et 156 sous-officiers., le complément nécessaire est prélevé sur
- la 2ème LMGR : 2 officiers et 191 gradés et gendarmes ;
- la 3ème LMGR : 1 officier et 57 gradés et gendarmes.
En septembre 1947, la garde tonkinoise est formée.
La 3ème LMGR est réorganisée pour la Cochinchine:
− 1 État-major et Escadron Hors rang à Cholons;
− 2ème Escadron à Thanh Tuy Ha;
− 3ème escadron à Giong Trom;
− 4ème Escadron à Saïgon et au Cap-Saint-Jacques.
Pour le Tonkin:
− 1er Escadron à l'encadrement de la garde tonkinoise, à Hanoï et à Haïphong.
Pour le Centre-Annam:
− Escadron porté à Hué à l'encadrement de la milice locale.
L'année 1948 apporte quelques modifications à la 3ème LMGR.
− garde tonkinoise;
− milices du Centre Annam qui deviennent les V.B.D (Viet Binh Doan);
− détachement des îles Gow Tow;
− 1er Commandos Vietnamien (BenTre);
− Bataillons vietnamiens catholiques;
− Détachement de l'ile Mocay;
− École d'enfants de troupes du Cap-Saint-Jacques;
− Groupe d'escadrons Muong (Hoa-Binh et région).
A compter du 1er août 1948, la Milice Nationale Annamite (B.V.Q) prend le nom de garde Nationale Vietnamienne (V.B.D) encadré par le 2ème Escadron de la 2ème LMGR.
De 1948 à 1950, le 1er Groupe autonome des escadrilles fluviales est créé par la 1ère LMGR, celle-ci forme corps: Flotiles à Cantho – Mytho – Vinhiong – Saïgon.
Juin 1948, la garde républicaine cambodgienne prend l'appellation de Garde du Viet-Nam Sud (G.V.N.S).
1948 – réorganisation de la 3ème LMGR
− un groupe d'escadrons Muong est créé à Hoa-Binh avec des personnels de la 2ème LMGR.
− Cochinchine: - E.M – E.H.R – 4 escadrons.
− Tonkin: - 1er Escadron à Hanoï – 4ème Escadron à Haïphong – Groupe d'escadrons Muong à Hoa-Binh.
− Centre-Annam: Escadron porté d'accompagnement à Hué.
à suivre............
Le 1er avril 1931, une mission d'encadrement de la garde civile de Cochinchine est créée: 1 capitaine – 1 lieutenant ou sous-lieutenant adjoint – 2 adjudants-chefs ou adjudants, dont 1 comptable – 7 maréchaux des logis-chefs – 29 gardes républicains.
Le 21 mai 1931, l'effectif du détachement est diminué et passe à 125 officiers et sous-officiers à pied.
A la fin du mois de juin, le nom "CASERNE LELIÈVRE" est attribuée à la caserne de Saïgon, en mémoire du chef d'escadron LELIEVRE (Émile-Alexandre) ancien commandant de la gendarmerie de la Cochinchine et du Cambodge 1907-1914, tué à l'ennemi le 22 janvier 1918.
Une Mission d'encadrement de la Garde civile de Cochinchine est créée à Giadinh, au camp de la brigade d'élite, le 1 er août 1931.
Le 31 août 1933, l'effectif du détachement de gendarmerie de l'Annam-Tonkin est fixé à 67 hommes. 1 capitaine à Hanoï – 1 lieutenant ou sous-lieutenant – 1 adjudant-chef – 1 adjudant à pied – 2 adjudants et maréchal des logis-chef comptable – 1 adjudant ou maréchal des logis-chef secrétaire – 11 maréchaux des logis chefs à pied – 49 gendarmes.
, et passe à 136 le 17 septembre 1935.
A la mi décembre 1935, la mission d'encadrement de la garde civile de Cochinchine est supprimée.
1936 – le détachement de gendarmerie est composé ainsi:
− 1 capitaine, commandant le détachement;
− 1 lieutenant adjoint;
− 3 gradés secrétaires;
− 1 brigade mobile indigène à pied, à Giadinh.
− 1 section à Saïgon avec deux brigades à pied à Saïgon, renforcées de 14 auxiliaires indigènes.
− 1 poste automobile pour la police des routes.
− 1 brigade indigène, comprenant 50 gardes civiles.
− Postes: - Badiène – Baria – Benca – Bienhoa – Cap-Saint-Jacques – Chogao-Bac – Cholon-Dalat – Entrerays – Giadinh – Gocon – Honquan - - Mytho – Nha Trang – Nui-Bara – Phanrang – Phantet -Quinhon – Tanan – Tayninh – Thudaumont.
− 1 section à Cantho.
− 1 brigade à pied et un poste à Cantho.
− Postes: - Baclieu – Bantré – Caimon – Camau – Chaudoc – Daingay – Hatien – Longxuyen – My-Long – Nga-Nam – Rachgia – Sadec – Soctrang – Tanchau – Tan-Thanh – Thoï-Laï – Travinh – Vinhlong.
− 1 section à Pnom-Penh avec 1 brigade à pied renforcée de 7 auxiliaires indigènes.
− 1 poste automobile pour la police des routes.
− Postes: - Angkor – Bac-Nam – Banam – Battambang – Bokor – Kampot – Kompong-Cham – Chnang – Kdey – Khléang – Luong – Rau – Trach – Krakor – Kratië – Mimot – Neak Luong – Réam – Siem reap – Skoun – Snoctrou – Snoul – Socnoc – Svay rieng – Tamlap – Thnot – Tramkhnar.
− La brigade des Lacs de Krakor est renforcée de 90 gardes indigènes.
En mars 1945, les forces japonaises attaquent par surprise les divisions militaires françaises et prennent le pouvoir en Indochine, détruisant l'administration coloniale de la France. À la suite de ce coup de force, le 11 mars 1945, l'empereur Bao Daï déclare l'indépendance de l'Annam et du Tonkin. En août, il annonce également l'annexion de la Cochinchine.
Les 6 et 9 août 1945 deux bombes atomiques américaines détruisent Hiroshima et Nagasaki, mettant à genoux l'empire nippon qui décide de capituler le 15 août.
Le 13 août 1945 le vice-amiral Thierry d'Argenlieu est nommé Haut Commissaire de France pour l'Indochine et le 16 août le général Leclerc est nommé commandant supérieur des troupes en Extrême-Orient. Leurs missions respectives sont pour le premier « de rétablir la souveraineté française dans les territoires de l'Union Indochinoise » et pour le second de « prendre, sous l'autorité du Haut Commissaire, toutes les mesures tendant au rétablissement de cette souveraineté ».
Le 12 septembre, les troupes de la 20e division indienne du major général Douglas David Gracey, (comprenant des régiments de Gurkhas), de l'Armée des Indes britanniques, marchent sur Saïgon. Elles sont suivies par les hommes du 5e régiment d'infanterie coloniale (du Corps Léger d'Intervention), premiers soldats français (sous uniforme britannique) à avoir pu débarquer. Les Britanniques entrent les premiers et les Français ne reçoivent l'autorisation de réinvestir la ville qu'à la fin septembre.
Enfin le 15 octobre 1945 voit débarquer sur les quais de Saïgon les premiers éléments du Corps Expéditionnaire français en Extrême Orient (CEFEO) : ce sont les hommes du groupement de marche de la 2ème DB, fort d'environ 2.000 hommes et à peine 500 véhicules, aux ordres du lieutenant Massu. Dès le 25 octobre, ils sont en opérations pour dégager les alentours de Saïgon en attaquant les bandes Viet Minh
Le 20 novembre 1946, la 1ère Légion de Marche de Garde Républicaine (LMGR) à six escadrons est constituée par prélèvement sur les effectifs de la gendarmerie stationnée en Allemagne et rassemblées à Lorrach – Horb – Worms, (30 officiers – 1011 gradés et gardes).
Elle est destinée à l'encadrement de la garde républicaine cochinchinoise:
− 1er Régiment à Cantho;
− 2ème régiment à Mytho;
− 3ème Régiment à Giadinh;
− 4ème Régiment à Bien-Hoa.
− La gendarmerie laotienne est articulée en deux compagnies: Laos-Nord – Laos-Sud.
− L'armée royale khmère est articulée en douze sections et bataillons de chasseurs cambodgiens.
− Les forces autonomes des Hauts-Plateaux.
Décembre 1946, la 2ème Légion de Marche de Garde Républicaine (LMGR) à six escadrons est constituée par prélèvement sur les effectifs des Légions de gendarmerie et de la garde républicaine de la métropole et rassemblées à Romans et à Pamiers.
Elle est fixée au Sud-Annam, au Cambodge et au Laos.
− 1 État-major – 1 groupe à 4 escadrons – 1 musique de garnison à Saïgon;
− 1 détachement à Phnom-Penh pour l'encadrement de l'armée royale khmère (chasseurs cambodgiens);
− 1 élément rattaché au 1er Escadron de Nha-Trang pour l'encadrement de la garde montagnarde des Hauts-Plateaux.
La 1ère Légion du lieutenant-colonel DEGRÉ et la 2ème Légion du colonel SÉRIGNAN se retrouvent sur le Pasteur du 21 février pour toucher Saigon le 9 mars suivant.
Dans le courant de l'année 1947, un escadron parachutiste est créé à Thu Duc, deux escadrons commandos et un groupe autonome de 4 escadrilles fluviales (Saïgon – Mytho – Vinh Long – Cantho) sont mis sur pied.
La Garde autochtone d'Haïphong (école Michelet) – la Garde autochtone d'hanoï – les travailleurs indochinois du Cap-Saint-Jacques – Garde tonkinoise (postes) – le détachement des îles Gow Tow et les milices du Centre-Annam de Hué – Thue-Thien – Quang Tri – Dong Hoi et Quan Nam sont encadrées par la 3ème Légion de Marche.
Le 19 mars 1947, les effectifs des Prévôtés sont portés à 7 officiers et 257 sous-officiers.
Le 20, la prévôté est renforcée par des éléments de la 2ème Légion de GRM, 50 gradés et gendarmes.
Un premier détachement composé d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 11 gendarmes, est dirigé sur Phnom-Penh pour constituer la Prévôté du Cambodge avec poste prévôtal à Battabang.
Un deuxième détachement (d’un adjudant, 1 maréchal des logis-chef et 10 gendarmes) est dirigé sur Savannakhet pour constituer la Prévôté du Laos avec poste prévôtal à Vientiane.
Le 28 avril, par ordre du commandant supérieur l’effectif des prévôts passe à 11 officiers et 396 sous-officiers. Le 22 juillet, une nouvelle répartition est mise en pace : 9 officiers et 400 sous-officiers.
Par CM n° 30.500/Gend.T du 24 juin 1947 les effectifs de la Prévôté sont fixés à :
6 officiers et 156 sous-officiers., le complément nécessaire est prélevé sur
- la 2ème LMGR : 2 officiers et 191 gradés et gendarmes ;
- la 3ème LMGR : 1 officier et 57 gradés et gendarmes.
En septembre 1947, la garde tonkinoise est formée.
La 3ème LMGR est réorganisée pour la Cochinchine:
− 1 État-major et Escadron Hors rang à Cholons;
− 2ème Escadron à Thanh Tuy Ha;
− 3ème escadron à Giong Trom;
− 4ème Escadron à Saïgon et au Cap-Saint-Jacques.
Pour le Tonkin:
− 1er Escadron à l'encadrement de la garde tonkinoise, à Hanoï et à Haïphong.
Pour le Centre-Annam:
− Escadron porté à Hué à l'encadrement de la milice locale.
L'année 1948 apporte quelques modifications à la 3ème LMGR.
− garde tonkinoise;
− milices du Centre Annam qui deviennent les V.B.D (Viet Binh Doan);
− détachement des îles Gow Tow;
− 1er Commandos Vietnamien (BenTre);
− Bataillons vietnamiens catholiques;
− Détachement de l'ile Mocay;
− École d'enfants de troupes du Cap-Saint-Jacques;
− Groupe d'escadrons Muong (Hoa-Binh et région).
A compter du 1er août 1948, la Milice Nationale Annamite (B.V.Q) prend le nom de garde Nationale Vietnamienne (V.B.D) encadré par le 2ème Escadron de la 2ème LMGR.
De 1948 à 1950, le 1er Groupe autonome des escadrilles fluviales est créé par la 1ère LMGR, celle-ci forme corps: Flotiles à Cantho – Mytho – Vinhiong – Saïgon.
Juin 1948, la garde républicaine cambodgienne prend l'appellation de Garde du Viet-Nam Sud (G.V.N.S).
1948 – réorganisation de la 3ème LMGR
− un groupe d'escadrons Muong est créé à Hoa-Binh avec des personnels de la 2ème LMGR.
− Cochinchine: - E.M – E.H.R – 4 escadrons.
− Tonkin: - 1er Escadron à Hanoï – 4ème Escadron à Haïphong – Groupe d'escadrons Muong à Hoa-Binh.
− Centre-Annam: Escadron porté d'accompagnement à Hué.
à suivre............
l'Indochine
Bonjour
ça commence à devenir intéressant pour moi,surtout à partir de l'année 1948.
enfin,pour l'instant,je suis sur mon enfance à Lezay,après je ferais Satory,et après,l'Indochine.
Je crois qu'à tous les deux,on va fournir le forum,qui est plutôt calme à mon gout .
Pour moi ,je suis pas trop écriture ,mais photos.
encore merci,pour ce début de période de l'Indochine.
Cordt daniel
ça commence à devenir intéressant pour moi,surtout à partir de l'année 1948.
enfin,pour l'instant,je suis sur mon enfance à Lezay,après je ferais Satory,et après,l'Indochine.
Je crois qu'à tous les deux,on va fournir le forum,qui est plutôt calme à mon gout .
Pour moi ,je suis pas trop écriture ,mais photos.
encore merci,pour ce début de période de l'Indochine.
Cordt daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
Re: L'INDOCHINE.............
Bonjour à tous.
Ca fourmille toujours de renseignements les posts de Garnison36. Mais j'attends avec impatience tes photos Konstanz. Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord avec toi, le forum est très calme. Pourtant, il y a des lectures si l'on en croit le nombre de connexions par posts. Mais peu de réactions.
A bientôt et cordialement.
Le Criquet
Ca fourmille toujours de renseignements les posts de Garnison36. Mais j'attends avec impatience tes photos Konstanz. Par ailleurs, je suis tout à fait d'accord avec toi, le forum est très calme. Pourtant, il y a des lectures si l'on en croit le nombre de connexions par posts. Mais peu de réactions.
A bientôt et cordialement.
Le Criquet
Re: L'INDOCHINE.............
Je suis d'accord avec vous, le forum est trop calme. C'est à se demander si certains ne viennent pas chercher des renseignements, pour leur besoins perso. enfin....
Je promet que je vais poster aussi de photos, tu me connais Le Criquet.
Garnsison36
Je promet que je vais poster aussi de photos, tu me connais Le Criquet.
Garnsison36
l'Indochine
Bonjour,
Dés que je vais attaquer la période Indochine,je vais pas tout mettre en photos,
Un de mes amis ,malgré la différence d'âge,de lui j'ai à peu prés 420 photos des postes de Bentré Hoa-Binh etc..
de mon père 200 à 300 ,et d'un de ces amis,par contre je pourrais mettre des photos par rapport aux articles de garnisons 36
ce gendarme a fait l'indochine,la Prévôté,la Corée,quand j'ai lu les chapitres ,tu mets l'effectifs et les lieux et j'ai des photos
de ces endroits.
J’arrête là,c'est pas pour tout de suite,et je vois qu'à la lecture ,certains vont bavé .
Cordt Daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
Re: L'INDOCHINE.............
Bonsoir Konstanz.
Tu aiguise notre appétit! J'attends avec impatience tes prochains posts.
Cordialement
Le Criquet
Tu aiguise notre appétit! J'attends avec impatience tes prochains posts.
Cordialement
Le Criquet
Re: L'INDOCHINE.............
Me revoilà avec mes historiques de l'Indo...
1949 – 3ème LMGR.
− garde tonkinoise; est scindée en:
- Garde du Viet-Nam Nord (G.V.N.N) éléments vietnamiens
- Garde frontière de l'Est tonkinois (G.F.E.T) éléments Nung de la garde tonkinoise.
- Bataillons Muong à Hoa-Binh et région).
- École d'enfants de troupes du Cap-Saint-Jacques
- Viet Binh Doan (V.B.D.) qui viennent de la garde nationale du Centre Viet-Nam
A compter du mois de mars 1949, la 1ère Légion de marche se voit confier l'encadrement de la G.V.N.S. Les autres missions sont confiées à la 2ème Légion de marche.
Après avoir participé à la mise sur pied de plusieurs bataillons vietnamiens et à la réorganisation de la G.V.N.S, la mission prend fin et la 1ère Légion quitte le sud de l'Indochine pour Dalat.
Nouvelle réorganisation de la 1ère LMGR.
− 1er Groupe d'Escadrons: - PC à Hué;
- 1er Escadron à Hué – Tourane – Quang-Tri – Dong-Hoï.
- 2ème Escadron à Nha Trang;
− 2° Groupe d'Escadron: - PC à Ban-Me-Thuot, constitué par cinq groupes de compagnie pour l'encadrement de la garde montagnarde: - Djiring – Ban-Me-Thuot – Pleikut – Kontum.
Le détachement des Bataillons de chasseurs Cambodgiens et les sections mobiles d'intervention renforce la 1ère Légion qui devient la 3ème Escadron.
En avril 1949, la Garde tonkinoise prend l'appellation de Garde du Viet-Nam Nord (G.V.N.N) (Vé Binh Bac Viet) et donne naissance à la garde frontière de l'Est tonkinoise (G.F.E.T.).
Au mois de mai 1949, l'effectif de la 2ème Légion de marche est fixé à 26 officiers et 1084 gradés et gendarmes.
− 1 EM – 1 escadron hors rang (EHR);
− 1 escadron, qui forme l'ossature de la Garde Sud Viet-Nam, à Nhatrang;
− 1 escadron qui assure la garde de la prison de Chi Hoa et l'encadrement des partisans des plantations;
− 1 escadron d'encadrement de l'Armée royale khmère;
− 1 escadron de garde et d'escorte à Saïgon;
− 1 groupe d'escadron cochinchinois basé dans la province de Bentre.
La 3ème Légion de marche est réorganisée aussi, une mission d'organisation de la Garde tonkinoise est mise sur pied. Le P.C. s’installe à Hanoï le 1er mai. Le chef d’escadron POUYADE prend le commandement de la 3ème légion le jour même, et est promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1949.
La 3ème légion comprend:
− 1 EM – 1 EHR à Hanoï
− 1er Escadron qui assure l'encadrement de la garde tonkinoise à Hanoï et à Haïphong;
− 2ème Escadron qui encadre la Garde frontière à Haïphong et à Hongay;
− 3ème Escadron qui encadre la Garde annamite à Hué et à Tourane.
− Groupe d'Escadrons Muong à Hoa-Binh.
1950 – La 1ère Légion est réorganisée:
− La garde du Viet-Nam Sud, assure la garde du pénitencier de Poulo Condor et la flotille du G.A.E.F/Sud.
− Des unités de la Garde montagnarde sont créées, elles sont administrées par la 1ère LMGR à Dalat et parfois par des escadrons de la 2ème Légion:
- E.M de la garde montagnarde;
- Brigade de la garde montagnarde de Kontum;
- Brigade de la garde montagnarde du haut-Donnai à Dalat Djening;
- Brigade montagnarde du Haut-Donnai;
- Brigade de garde montagnarde de Pleiku.
1950
Le 1er janvier 1950, des groupes mobiles franco-vietnamiens (garde du Vietnam-nord) sont créés.
La Garde frontalière de l'Ouest tonkinois devient la Bataillon de Garde Thaï (B.G.T).
Les unités encadrées par la 3ème LMGR:
− G.V.N.N (16 compagnies);
− G.F.E.T. (6 compagnies);
− 4ème B.V.N à Nhat Tu;
− 6ème B.V.N à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème B.V.N à Thaï Binh
− Bataillon Muong (Hoa-Binh et région);
− Bataillon de gardes Thaï (ex- G.F.O.T).
Le 1er mars 1950, le Groupe d’escadrons Muongs est dissous et devient Bataillon Muongs.
Le 1 er avril, le 1er escadron prend la dénomination de Groupe d’escadrons d’encadrement des Forces régulières du Viet Nam nord. (G.E.E.F.R.V.N.N.)
− Groupe Mobile franco-vietnamien n°1;
− Groupe Mobile franco-vietnamien n° 2;
− Groupe Mobile du Centre-Annam;
− 4ème Bataillon vietnamien à Dora-Van et à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
Le Groupe d'escadrons cochinchinois basé dans la province de Bentré et les forces de gendarmerie laotiennes sont dissous au court du mois d'octobre 1950, seul reste en place un détachement qui prend le nom de Peloton Mobile de la Gendarmerie Royale.
le Crimo
1949 – 3ème LMGR.
− garde tonkinoise; est scindée en:
- Garde du Viet-Nam Nord (G.V.N.N) éléments vietnamiens
- Garde frontière de l'Est tonkinois (G.F.E.T) éléments Nung de la garde tonkinoise.
- Bataillons Muong à Hoa-Binh et région).
- École d'enfants de troupes du Cap-Saint-Jacques
- Viet Binh Doan (V.B.D.) qui viennent de la garde nationale du Centre Viet-Nam
A compter du mois de mars 1949, la 1ère Légion de marche se voit confier l'encadrement de la G.V.N.S. Les autres missions sont confiées à la 2ème Légion de marche.
Après avoir participé à la mise sur pied de plusieurs bataillons vietnamiens et à la réorganisation de la G.V.N.S, la mission prend fin et la 1ère Légion quitte le sud de l'Indochine pour Dalat.
Nouvelle réorganisation de la 1ère LMGR.
− 1er Groupe d'Escadrons: - PC à Hué;
- 1er Escadron à Hué – Tourane – Quang-Tri – Dong-Hoï.
- 2ème Escadron à Nha Trang;
− 2° Groupe d'Escadron: - PC à Ban-Me-Thuot, constitué par cinq groupes de compagnie pour l'encadrement de la garde montagnarde: - Djiring – Ban-Me-Thuot – Pleikut – Kontum.
Le détachement des Bataillons de chasseurs Cambodgiens et les sections mobiles d'intervention renforce la 1ère Légion qui devient la 3ème Escadron.
En avril 1949, la Garde tonkinoise prend l'appellation de Garde du Viet-Nam Nord (G.V.N.N) (Vé Binh Bac Viet) et donne naissance à la garde frontière de l'Est tonkinoise (G.F.E.T.).
Au mois de mai 1949, l'effectif de la 2ème Légion de marche est fixé à 26 officiers et 1084 gradés et gendarmes.
− 1 EM – 1 escadron hors rang (EHR);
− 1 escadron, qui forme l'ossature de la Garde Sud Viet-Nam, à Nhatrang;
− 1 escadron qui assure la garde de la prison de Chi Hoa et l'encadrement des partisans des plantations;
− 1 escadron d'encadrement de l'Armée royale khmère;
− 1 escadron de garde et d'escorte à Saïgon;
− 1 groupe d'escadron cochinchinois basé dans la province de Bentre.
La 3ème Légion de marche est réorganisée aussi, une mission d'organisation de la Garde tonkinoise est mise sur pied. Le P.C. s’installe à Hanoï le 1er mai. Le chef d’escadron POUYADE prend le commandement de la 3ème légion le jour même, et est promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1949.
La 3ème légion comprend:
− 1 EM – 1 EHR à Hanoï
− 1er Escadron qui assure l'encadrement de la garde tonkinoise à Hanoï et à Haïphong;
− 2ème Escadron qui encadre la Garde frontière à Haïphong et à Hongay;
− 3ème Escadron qui encadre la Garde annamite à Hué et à Tourane.
− Groupe d'Escadrons Muong à Hoa-Binh.
1950 – La 1ère Légion est réorganisée:
− La garde du Viet-Nam Sud, assure la garde du pénitencier de Poulo Condor et la flotille du G.A.E.F/Sud.
− Des unités de la Garde montagnarde sont créées, elles sont administrées par la 1ère LMGR à Dalat et parfois par des escadrons de la 2ème Légion:
- E.M de la garde montagnarde;
- Brigade de la garde montagnarde de Kontum;
- Brigade de la garde montagnarde du haut-Donnai à Dalat Djening;
- Brigade montagnarde du Haut-Donnai;
- Brigade de garde montagnarde de Pleiku.
1950
Le 1er janvier 1950, des groupes mobiles franco-vietnamiens (garde du Vietnam-nord) sont créés.
La Garde frontalière de l'Ouest tonkinois devient la Bataillon de Garde Thaï (B.G.T).
Les unités encadrées par la 3ème LMGR:
− G.V.N.N (16 compagnies);
− G.F.E.T. (6 compagnies);
− 4ème B.V.N à Nhat Tu;
− 6ème B.V.N à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème B.V.N à Thaï Binh
− Bataillon Muong (Hoa-Binh et région);
− Bataillon de gardes Thaï (ex- G.F.O.T).
Le 1er mars 1950, le Groupe d’escadrons Muongs est dissous et devient Bataillon Muongs.
Le 1 er avril, le 1er escadron prend la dénomination de Groupe d’escadrons d’encadrement des Forces régulières du Viet Nam nord. (G.E.E.F.R.V.N.N.)
− Groupe Mobile franco-vietnamien n°1;
− Groupe Mobile franco-vietnamien n° 2;
− Groupe Mobile du Centre-Annam;
− 4ème Bataillon vietnamien à Dora-Van et à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
Le Groupe d'escadrons cochinchinois basé dans la province de Bentré et les forces de gendarmerie laotiennes sont dissous au court du mois d'octobre 1950, seul reste en place un détachement qui prend le nom de Peloton Mobile de la Gendarmerie Royale.
le Crimo
Re: L'INDOCHINE.............
1951 - Les unités encadrées par la 3ème LMGR:
− G.V.N.N;
− G.F.E.T qui devient Bataillon de Gardes Nungs;
− 4ème Bataillon vietnamien à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
− 20ème Bataillon vietnamien à Hoï-Trung;
− 22ème Bataillon vietnamien à Dong-Ta;
− 26ème Bataillon vietnamien à Ninh Cu;
− Centre d'instruction de Quang-Yen et Bac-Ninh;
− Bataillon de gardes Thaï.
1951
A partir du 1er janvier 1951, le 3ème Escadron d'encadrement des bataillons de chasseurs cambodgiens est dissout. A partir de cette date, l'Armée Royale Khmère continue sa mission seule (A.R.K.).
Une Garde des provinces méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N.) est créée à partir du 1/2ème LMGR qui faisait partie primitivement de la Garde Indochinoise.
- EM à Nha-trang qui devient 262ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 1 à Ninh-Hoa qui devient 261ème Bataillon de garde;
− Groupe n° 2 à Phan-Ri qui devient 265ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 3 à Phan-Rang qui devient 263ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 4 à Tour-Rang qui devient 264ème Bataillon de Garde.
Dans le cadre du régiment de la garde vietnamienne du Sud-Annm, la Compagnie Hors-Rang du 1er Escadron de la Garde républicaine reçut comme mission celle de gérer certaines forces militaires, telles que les forces Supplétives Civiles du Khanh-Hoa, les partisans montagnards et les gardes Voies Ferrées (G.V.F.).
− G.V.F. Kampuchéa.
− G.V.F. Khanh-Hoa.
− G.V.F. Namky.
Les unités encadrées par la 3° LMGR.
− G.V.N.N ;
− Bataillon de Gardes Nungs ;
− Bataillon de Garde Thaï devient le 301ème B.V.N ;
− Centre d'instruction de Quang-Yen et Bac-Ninh,
− Escadrille royale laotienne ;
− Encadrement supplétifs Zone sud ;
− Prévôtés F.A.V.N ;
− G.A.E.F. N° 2 et 3;
− Sous-secteur de Ly-Trach ;
− École des Bao Ninh-Doan ;
− Centre d'instruction de Quang Giang ;
− 6ème B.V.N à Ban-Yen-Nhan ;
− 9ème B.V.N à Thaï-Binh ;
− 20ème B.V.N à Hoï-Trung ;
− 22ème B.V.N à Dong-Ta ;
− 14ème et 53ème B.V.N à Ninh-Giang.
Le 13 octobre 1952, le détachement de gendarmerie d'Extrême-Orient est réorganisé :
− un commandement du détachement à Saïgon ;
− des éléments en service dans les États associés d'Indochine et composant les missions d'organisation et d'encadrement de la gendarmerie royale Cambodgienne, de la gendarmerie royale Laotienne et de la gendarmerie nationale Vietnamienne.
− Les brigades maritimes de gendarmerie des établissements militaires français de la marine en Extrême-Orient.
− Les brigades aériennes de gendarmerie des établissements militaires français de l'air en Extrême-Orient.
− Les brigades des transports aériens des ports français de l'air en Extrême-Orient.
− 3 légions de marche de garde républicaine débarquées en 1947.
Le bataillon de garde thaï (B.G.T.) prend l'appellation de 301ème Bataillon Vietnamien.
1953
Le 15 mars 1953, la 3ème LMGR passe sous le commandement du Lieutenant-colonel CROZAFON.
- le Régiment de la garde Montagnarde des Plateaux Sud, est réorganisé :
− E.M de la garde montagnarde ;
− Brigade de Garde montagnarde du haut-donnai à Djining, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 1.
− Brigade de Garde montagnarde de Ban-Me-Thuot, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 2.
− Brigade de Garde montagnarde de Pleiku, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 3.
− Brigade de Garde montagnarde de Kontum, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 4.
La garde du Vietnam nord est dissoute au début de l’année et transformée en trois bataillons vietnamiens, les 351 - 352 - 353ème bataillons de garde.
Des Bataillons Légers Laotiens (B.L.L.) numérotés de 1 à 7 sont créés.
La garde des Provinces Méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N) est dissoute le 1er avril 1953.
Les unités encadrées par la 3° LMGR.
− 301ème B.V.N. (Laï-Chau et région) ;
− 302ème B.V.N ex- Bataillons de Garde Nung et sous-sectuer de Hongay) ;
− 351ème B.V.N (Hanoï et région et sous-secteur rive droite) ;
− 352ème B.V.N (Ninh-Giang – Dan-Phong – Thanh-Lang et sous-secteur de Trinh xa) ;
− 353ème B.V.N sous-secteur de Vong-Bi :
− Secteur de la garde (Quang-Yen) ;
− École d'enfants de troupe Hanoï et Moncey ;
− Centre d'instruction de Quang-Yen de l'Armée Vietnamienne ;
− École de Bao-Chinh-Doan (Binh-Dong) ;
− Supplétifs Zone Sud (Nam-Dinh – Phat-Diem -Bui-Chu) ;
− 101ème – 103ème – 104ème – 108ème – 400ème – 404ème Compagnie de Supplétifs militaires (C.S.M.)
− 58ème B.V.N ;
− Commandos 13 – 52 – 53 ;
− 5ème Tabors (région d'Haïphong) ;
− Compagnie Africaine des points sensibles (Haïphong) ;
− Escadrille royale laotienne (Laos) ;
− Centre d'organisation et d'instruction des :
- 1° bataillon léger laotien qui devient 21ème B.L.L ;
- 2° bataillon léger laotien qui devient 22ème B.L.L ;
- 3° bataillon léger laotien qui devient 23ème B.L.L ;
- 4° bataillon léger laotien qui devient 24ème B.L.L ;
- 5° bataillon léger laotien qui devient 25ème B.L.L ;
- 6° bataillon léger laotien qui devient 26ème B.L.L ;
- 7° bataillon léger laotien qui devient 27ème B.L.L ;
− Bataillon de prisonniers et internés militaires n° 1 – 2 – 3 – 4 ;
− 220ème et 223ème C.S.M. (région d'Haïphong)
− 370ème C.S.M. (région d'Hongay) ;
− 386ème C.S.M. (région d'Hanoï) ;
− 553° - 554° - 555° 556° C.L.S.M.).
− 1954, Le 302ème Bataillon Vietnamien prend l'appellation de 32ème Bataillon Vietnamien.
Les bataillons légers laotiens reprennent leurs numérotations d'origine de 1 à 7.
Les unités de la Garde Montagnarde sont dissoutes.
Le 1er janvier 1954, le Groupement de Compagnie n° 3 devient le 456ème Bataillon de garde Montagnarde.
La 3ème Légion de Marche a perdu 190 militaires tués au combat ou décédés suites des blessures et 50 portés disparus entre 1947 et 1955.
1954 – Unités encadrées par la 3ème LMGR.
− 31ème B.V.N. ex-301ème B.V.N. (Laï-Chau et rYen-Khanh) ;
− 32ème B.V.N. ex-302ème B.V.N (Hongay et sous-secteur de Hongay) ;
− 51ème B.V.N. ex-351ème B.V.N (Hanoï et région et sous-secteur rive droite) ;
− 52ème B.V.N. ex-352ème B.V.N (Thuy-Tu – Ha-Dang) ;
− 50ème B.V.N. ex-353ème B.V.N (Vong-Bi et sous-secteur de Vong-Bi :
− Supplétifs Zone Nord :
- Secteur de Haïduong : - 253e - 364e - 365e - 366e - 367e C.S.M.
- Secteur de Bac-Ninh : - 260e - 341e - 354e - 359e – 259e – 355e – 344e – 348e- 349e – 405e – 265e – 343e – 351e – 353e – 342e – 345e – 347e – 357e – C.S.M.
- Secteur des 7 pagodes : - 254e – 346e – 358e – 359e – 368e – 369e – 255e – 353e – 356e – C.S.M.
- Secteur de Ke-Sat : - 360e – 361e – 406e – 264e – 362e – 364e C.S.M ;
− Supplétifs Zone de haïphong :
- Secteur R.N. N°5 : - 224e – 226e – 266e C.S.M ;
- Secteur Kien-An : - 203e – 204e – 235e C.S.M ;
- Secteur Quang-Yen : - 222e – 227e – 370e – 220e – 223e C.S.M ;
- Secteur Ninh-Giang : - 201e – 202e – 228e – 223e – 230e – 231e C.S.M ;
- Bataillon de P.IM n° 1 – 2 - 3 – 4 – 5 – 6.
− Centre d'instruction de Quang-Yen ;
− École d'Enfants de troupe de Hanoï et Moncey ;
− Compagnie africaine des points sensibles (Haïphong) ;
− Escadrilles fluviales ;
− Compagnie fluviale n°5 ;
− Escadrille fluviale royale laotienne ;
− 4ème et 5ème Bataillon d'infanterie laotienne ;
− 1er B.L.L. ex- 21ème B.L.L ;
− 2ème B.L.L. ex- 22ème B.L.L ;
− 3ème B.L.L. ex- 23 ème B.L.L ;
− 4ème B.L.L. ex- 24 ème B.L.L ;
− 5ème B.L.L. ex- 25 ème B.L.L ;
− 6ème B.L.L. ex- 26 ème B.L.L ;
− 7ème B.L.L. ex- 27 ème B.L.L ;
− 553ème – 554ème 556ème Compagnie légère de supplétifs (régions de Hongay et Vong-Bi).
A compter du 1er octobre 1954, les prévôtés des F.T.E.O. changent d’appellation et deviennent la 1ère légion des Forces Prévôtales d’Indochine.
J'espère que vous suivez, parce qu'à force, nous allons en perdre son latin....
Je sais les changements de numérotations, d'appellations, cela commence à faire mal au caberlot....
− G.V.N.N;
− G.F.E.T qui devient Bataillon de Gardes Nungs;
− 4ème Bataillon vietnamien à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
− 20ème Bataillon vietnamien à Hoï-Trung;
− 22ème Bataillon vietnamien à Dong-Ta;
− 26ème Bataillon vietnamien à Ninh Cu;
− Centre d'instruction de Quang-Yen et Bac-Ninh;
− Bataillon de gardes Thaï.
1951
A partir du 1er janvier 1951, le 3ème Escadron d'encadrement des bataillons de chasseurs cambodgiens est dissout. A partir de cette date, l'Armée Royale Khmère continue sa mission seule (A.R.K.).
Une Garde des provinces méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N.) est créée à partir du 1/2ème LMGR qui faisait partie primitivement de la Garde Indochinoise.
- EM à Nha-trang qui devient 262ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 1 à Ninh-Hoa qui devient 261ème Bataillon de garde;
− Groupe n° 2 à Phan-Ri qui devient 265ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 3 à Phan-Rang qui devient 263ème Bataillon de Garde;
− Groupe n° 4 à Tour-Rang qui devient 264ème Bataillon de Garde.
Dans le cadre du régiment de la garde vietnamienne du Sud-Annm, la Compagnie Hors-Rang du 1er Escadron de la Garde républicaine reçut comme mission celle de gérer certaines forces militaires, telles que les forces Supplétives Civiles du Khanh-Hoa, les partisans montagnards et les gardes Voies Ferrées (G.V.F.).
− G.V.F. Kampuchéa.
− G.V.F. Khanh-Hoa.
− G.V.F. Namky.
Les unités encadrées par la 3° LMGR.
− G.V.N.N ;
− Bataillon de Gardes Nungs ;
− Bataillon de Garde Thaï devient le 301ème B.V.N ;
− Centre d'instruction de Quang-Yen et Bac-Ninh,
− Escadrille royale laotienne ;
− Encadrement supplétifs Zone sud ;
− Prévôtés F.A.V.N ;
− G.A.E.F. N° 2 et 3;
− Sous-secteur de Ly-Trach ;
− École des Bao Ninh-Doan ;
− Centre d'instruction de Quang Giang ;
− 6ème B.V.N à Ban-Yen-Nhan ;
− 9ème B.V.N à Thaï-Binh ;
− 20ème B.V.N à Hoï-Trung ;
− 22ème B.V.N à Dong-Ta ;
− 14ème et 53ème B.V.N à Ninh-Giang.
Le 13 octobre 1952, le détachement de gendarmerie d'Extrême-Orient est réorganisé :
− un commandement du détachement à Saïgon ;
− des éléments en service dans les États associés d'Indochine et composant les missions d'organisation et d'encadrement de la gendarmerie royale Cambodgienne, de la gendarmerie royale Laotienne et de la gendarmerie nationale Vietnamienne.
− Les brigades maritimes de gendarmerie des établissements militaires français de la marine en Extrême-Orient.
− Les brigades aériennes de gendarmerie des établissements militaires français de l'air en Extrême-Orient.
− Les brigades des transports aériens des ports français de l'air en Extrême-Orient.
− 3 légions de marche de garde républicaine débarquées en 1947.
Le bataillon de garde thaï (B.G.T.) prend l'appellation de 301ème Bataillon Vietnamien.
1953
Le 15 mars 1953, la 3ème LMGR passe sous le commandement du Lieutenant-colonel CROZAFON.
- le Régiment de la garde Montagnarde des Plateaux Sud, est réorganisé :
− E.M de la garde montagnarde ;
− Brigade de Garde montagnarde du haut-donnai à Djining, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 1.
− Brigade de Garde montagnarde de Ban-Me-Thuot, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 2.
− Brigade de Garde montagnarde de Pleiku, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 3.
− Brigade de Garde montagnarde de Kontum, prend l'appellation de Groupement de Compagnie n° 4.
La garde du Vietnam nord est dissoute au début de l’année et transformée en trois bataillons vietnamiens, les 351 - 352 - 353ème bataillons de garde.
Des Bataillons Légers Laotiens (B.L.L.) numérotés de 1 à 7 sont créés.
La garde des Provinces Méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N) est dissoute le 1er avril 1953.
Les unités encadrées par la 3° LMGR.
− 301ème B.V.N. (Laï-Chau et région) ;
− 302ème B.V.N ex- Bataillons de Garde Nung et sous-sectuer de Hongay) ;
− 351ème B.V.N (Hanoï et région et sous-secteur rive droite) ;
− 352ème B.V.N (Ninh-Giang – Dan-Phong – Thanh-Lang et sous-secteur de Trinh xa) ;
− 353ème B.V.N sous-secteur de Vong-Bi :
− Secteur de la garde (Quang-Yen) ;
− École d'enfants de troupe Hanoï et Moncey ;
− Centre d'instruction de Quang-Yen de l'Armée Vietnamienne ;
− École de Bao-Chinh-Doan (Binh-Dong) ;
− Supplétifs Zone Sud (Nam-Dinh – Phat-Diem -Bui-Chu) ;
− 101ème – 103ème – 104ème – 108ème – 400ème – 404ème Compagnie de Supplétifs militaires (C.S.M.)
− 58ème B.V.N ;
− Commandos 13 – 52 – 53 ;
− 5ème Tabors (région d'Haïphong) ;
− Compagnie Africaine des points sensibles (Haïphong) ;
− Escadrille royale laotienne (Laos) ;
− Centre d'organisation et d'instruction des :
- 1° bataillon léger laotien qui devient 21ème B.L.L ;
- 2° bataillon léger laotien qui devient 22ème B.L.L ;
- 3° bataillon léger laotien qui devient 23ème B.L.L ;
- 4° bataillon léger laotien qui devient 24ème B.L.L ;
- 5° bataillon léger laotien qui devient 25ème B.L.L ;
- 6° bataillon léger laotien qui devient 26ème B.L.L ;
- 7° bataillon léger laotien qui devient 27ème B.L.L ;
− Bataillon de prisonniers et internés militaires n° 1 – 2 – 3 – 4 ;
− 220ème et 223ème C.S.M. (région d'Haïphong)
− 370ème C.S.M. (région d'Hongay) ;
− 386ème C.S.M. (région d'Hanoï) ;
− 553° - 554° - 555° 556° C.L.S.M.).
− 1954, Le 302ème Bataillon Vietnamien prend l'appellation de 32ème Bataillon Vietnamien.
Les bataillons légers laotiens reprennent leurs numérotations d'origine de 1 à 7.
Les unités de la Garde Montagnarde sont dissoutes.
Le 1er janvier 1954, le Groupement de Compagnie n° 3 devient le 456ème Bataillon de garde Montagnarde.
La 3ème Légion de Marche a perdu 190 militaires tués au combat ou décédés suites des blessures et 50 portés disparus entre 1947 et 1955.
1954 – Unités encadrées par la 3ème LMGR.
− 31ème B.V.N. ex-301ème B.V.N. (Laï-Chau et rYen-Khanh) ;
− 32ème B.V.N. ex-302ème B.V.N (Hongay et sous-secteur de Hongay) ;
− 51ème B.V.N. ex-351ème B.V.N (Hanoï et région et sous-secteur rive droite) ;
− 52ème B.V.N. ex-352ème B.V.N (Thuy-Tu – Ha-Dang) ;
− 50ème B.V.N. ex-353ème B.V.N (Vong-Bi et sous-secteur de Vong-Bi :
− Supplétifs Zone Nord :
- Secteur de Haïduong : - 253e - 364e - 365e - 366e - 367e C.S.M.
- Secteur de Bac-Ninh : - 260e - 341e - 354e - 359e – 259e – 355e – 344e – 348e- 349e – 405e – 265e – 343e – 351e – 353e – 342e – 345e – 347e – 357e – C.S.M.
- Secteur des 7 pagodes : - 254e – 346e – 358e – 359e – 368e – 369e – 255e – 353e – 356e – C.S.M.
- Secteur de Ke-Sat : - 360e – 361e – 406e – 264e – 362e – 364e C.S.M ;
− Supplétifs Zone de haïphong :
- Secteur R.N. N°5 : - 224e – 226e – 266e C.S.M ;
- Secteur Kien-An : - 203e – 204e – 235e C.S.M ;
- Secteur Quang-Yen : - 222e – 227e – 370e – 220e – 223e C.S.M ;
- Secteur Ninh-Giang : - 201e – 202e – 228e – 223e – 230e – 231e C.S.M ;
- Bataillon de P.IM n° 1 – 2 - 3 – 4 – 5 – 6.
− Centre d'instruction de Quang-Yen ;
− École d'Enfants de troupe de Hanoï et Moncey ;
− Compagnie africaine des points sensibles (Haïphong) ;
− Escadrilles fluviales ;
− Compagnie fluviale n°5 ;
− Escadrille fluviale royale laotienne ;
− 4ème et 5ème Bataillon d'infanterie laotienne ;
− 1er B.L.L. ex- 21ème B.L.L ;
− 2ème B.L.L. ex- 22ème B.L.L ;
− 3ème B.L.L. ex- 23 ème B.L.L ;
− 4ème B.L.L. ex- 24 ème B.L.L ;
− 5ème B.L.L. ex- 25 ème B.L.L ;
− 6ème B.L.L. ex- 26 ème B.L.L ;
− 7ème B.L.L. ex- 27 ème B.L.L ;
− 553ème – 554ème 556ème Compagnie légère de supplétifs (régions de Hongay et Vong-Bi).
A compter du 1er octobre 1954, les prévôtés des F.T.E.O. changent d’appellation et deviennent la 1ère légion des Forces Prévôtales d’Indochine.
J'espère que vous suivez, parce qu'à force, nous allons en perdre son latin....
Je sais les changements de numérotations, d'appellations, cela commence à faire mal au caberlot....
Re: L'INDOCHINE.............
Allez courage, voilà la suite........
1947 – 1954 : Formations encadrées par la 2ème LMGR.
− Groupe d'escadrons Cochinchinois, création décembre 1947 ;
− gendarmerie laotienne formée en mars 1947 ;
− régiment de la garde montagnarde des plateaux sud ;
− Armée Royale Khmère (A.R.K.), création de l'encadrement des bataillons de chasseurs cambodgiens et des sections mobile d'intervention ;
− Garde Indochinoie à Nha-Trang ;
− Garde des provinces méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N) ;
− Gardes Voies Ferrées (G.V.F.) ;
− 2ème Bataillon Vietnamien ;
− Garde Nationale Vietnamienne (V.B.D. Viet-Binh-Doan)
− Peloton de chars de la garde républicaine – 1er Escadron ;
− Compagnies de supplétifs militaires – 2ème Escadron ;
− Prisonniers et internés militaires – 2ème escadron ;
− Détachement de la garde des Plantations – 4ème escadron.
− Bataillons Légers laotiens (B.L.L.).
1955
L’année 1955 est marquée à son début par la visite du Colonel GERARDIN, inspecteur de la gendarmerie en Indochine.
Au 1er janvier 1955, la Légion des forces Prévôtales d’Indochine est à l’effectif de 20 officiers et 827 sous-officiers.
Le 28 février 1955, par ordre du Général d’Armée commissaire général de France et commandant en chef en Indochine :
- l’EM du Groupe des escadrons prévôtaux du Nord à Hué ;
- l’Escadron prévôtal n° 1 à Quan Tri ;
- l’Escadron prévôtal n° 7 à Tourane - Nhatrang
sont dissous.
Le 1er avril 1955, la Légion des Forces Prévôtales d’Indochine (État-major Légion - quartier « Virgile » est réorganisée et prend l’appellation de « Légion Mixte de Gendarmerie d'Indochine », à l’effectif de 1016 officiers et sous-officiers.
Les trois légions de marche sont dissoutes à partir du 1er juin.
Le Détachement de gendarmerie d'Extrême-Orient est dissout le 31 décembre 1955.
Les brigades de gendarmerie de l'air de Bach-Maï – Bien-Hoa – Cat-Bi – Doson – Hanoï – Nha-Trang – Saïgon – Tan-Son-Hut – Tourane sont dissoutes.
à suivre...........
Le Crimo
1947 – 1954 : Formations encadrées par la 2ème LMGR.
− Groupe d'escadrons Cochinchinois, création décembre 1947 ;
− gendarmerie laotienne formée en mars 1947 ;
− régiment de la garde montagnarde des plateaux sud ;
− Armée Royale Khmère (A.R.K.), création de l'encadrement des bataillons de chasseurs cambodgiens et des sections mobile d'intervention ;
− Garde Indochinoie à Nha-Trang ;
− Garde des provinces méridionales du centre-Vietnam (G.P.M.C.V.N) ;
− Gardes Voies Ferrées (G.V.F.) ;
− 2ème Bataillon Vietnamien ;
− Garde Nationale Vietnamienne (V.B.D. Viet-Binh-Doan)
− Peloton de chars de la garde républicaine – 1er Escadron ;
− Compagnies de supplétifs militaires – 2ème Escadron ;
− Prisonniers et internés militaires – 2ème escadron ;
− Détachement de la garde des Plantations – 4ème escadron.
− Bataillons Légers laotiens (B.L.L.).
1955
L’année 1955 est marquée à son début par la visite du Colonel GERARDIN, inspecteur de la gendarmerie en Indochine.
Au 1er janvier 1955, la Légion des forces Prévôtales d’Indochine est à l’effectif de 20 officiers et 827 sous-officiers.
Le 28 février 1955, par ordre du Général d’Armée commissaire général de France et commandant en chef en Indochine :
- l’EM du Groupe des escadrons prévôtaux du Nord à Hué ;
- l’Escadron prévôtal n° 1 à Quan Tri ;
- l’Escadron prévôtal n° 7 à Tourane - Nhatrang
sont dissous.
Le 1er avril 1955, la Légion des Forces Prévôtales d’Indochine (État-major Légion - quartier « Virgile » est réorganisée et prend l’appellation de « Légion Mixte de Gendarmerie d'Indochine », à l’effectif de 1016 officiers et sous-officiers.
Les trois légions de marche sont dissoutes à partir du 1er juin.
Le Détachement de gendarmerie d'Extrême-Orient est dissout le 31 décembre 1955.
Les brigades de gendarmerie de l'air de Bach-Maï – Bien-Hoa – Cat-Bi – Doson – Hanoï – Nha-Trang – Saïgon – Tan-Son-Hut – Tourane sont dissoutes.
à suivre...........
Le Crimo
Re: L'INDOCHINE.............
HISTORIQUE DE LA 3ÈME LÉGION DE MARCHE DE GARDE RÉPUBLICAINE EN INDOCHINE.
La 3ème Légion de Marche de Garde Républicaine est créée le 10 février 1947 et placée sous du colonel DAUBIGNEY François.
Ses éléments sont rassemblés - d’une part à l’école préparatoire de gendarmerie de Romans (E.M -E.H.R. Escadron porté d’accompagnement - 1er escadron porté de F.V.) transférés ensuite au camp de Sathonay - d’autre part à l’école préparatoire de gendarmerie de Pamiers. (2ème - 3ème - 4ème Escadron porté de F.V.)
Le groupement de Pamiers est dirigé sur Marseille le 18 février. Les 3ème et 4ème Escadron embarquent sur le « Félix Roussel, » suivis par le 2ème Escadron le 7 mars sur « l’ILE DE FRANCE» ;
Le détachement de Sathonay embarque le 15 mars sur le « CHANTILLY».
Ces divers éléments débarquent à Saïgon respectivement les 19 mars, 26 mars, 17 avril ;
Ils sont bientôt répartis sur la plus grande partie du territoire - Cochinchine - Centre-Annam - Tonkin et prennent à charge de multiples missions d’encadrement : travailleurs Indochinois, milices du centre Annam, garde Tonkinoise surtout, noyau de la future armée Vietnamienne. Un détachement assure la sécurité du haut commissariat de France à Saïgon et Haïphong.
Au 15 mai, l’implantation est la suivante :
Cochinchine : Saïgon-Cholon, Phu Lam - Phu To - Than Tuy Ha - Bentre - Cap Saint-Jacques (E.M., E.H.R., 2ème, 3ème, 4ème Escadrons) ;
Tonkin : Hanoï - Haïphong - Ils Gow Tow (1er escadron) ;
Centre Annam : Hué - Quang Tri - Dong Hoï - Quan Nam (Escadrons porté d’accompagnement).
Les deux détachements Tonkin-Cantre Annam sont placés sous le commandement du lieutenant-colonel BARIOD.
Les divers éléments se distinguent au cours de nombreuses actions de détails : engagement de patrouilles, défense victorieuse de postes ;
Les pertes sont de 13 sous-officiers tués, décédés ou disparus. Au cours de ces opérations, on dénombre 89 rebelles tués, 79 faits prisonniers, sans compter les pertes non dénombrées, lors des attaques de postes, qui sont importantes (3ème LMGR).
1948.
Le 1er janvier, le colonel DAUBIGNEY, commandant la 3ème LMGR prend le commandement du secteur de Bentré et le conservera durant toute l’année.
Le 18 février, le convoi Bentrébac de My Tho est attaqué pendant ¾ d’heure par 350 rebellles. Un garde est tué et 4 sont blessés.
Le 19 mars, attaque du convoi Luong Quoi - My Long, 5 gardes sont tués, 4 sont blessés. 30 rebelles restent sur le terrain.
Le 7 mai à Huong Diem (Cochinchine) où 17 gradés et gardes sont tués, blessés ou disparus, tandis que 72 cadavres ennemis restent sur le terrain.
Le 18 juin, le courrier Giong Trom - Bentré tombe dans une embuscade. 2 GR sont tués, 4 blessés ; les rebelles perdent 5 tués, 10 blessés, 7 prisonniers.
Le 11 juillet entre Ben Mieu et Binh Chan (Cochinchine) 2 GR sont tués, 1 est blessé, les rebelles perdent 30 tués et blessés.
Le 17 août, entre Ben Mieu et Binh Chan, l’ennemi est dispersé après l’intervention de l’artillerie. 1 GR est tué, 3 sont blessés. Les rebelles ont 50 tués et 30 blessés.
Le bilan des opérations pour la 3ème LMGR, pour les pertes infligés à l’adversaire est de :
Plus de 350 tués, 600 prisonniers, 50 armes et des centaines de grenades récupérées, de nombreuses embarcations coulées.
Perte pour la 3ème LMGR : 2 officiers et 44 sous-officiers tués, décédés ou disparus ;
6 officiers et 67 sous-officiers blessés au combat.
Le 26 août voit la création d’un groupe d’escadrons mixtes stationné en Cochinchine et placé sous le commandement du chef d’escadron DUPUY, avec 1 escadron de commandement à 4 escadrons mixtes de F.V.
Le 1er octobre un Groupe d'escadrons Muongs est créé, dans la région d’Hoa Binh, sous les ordres du capitaine GAUTHIER-BRIAND.
1949.
Le P.C. s’installe à Hanoï le 1er mai. Le chef d’escadron POUYADE prend le commandement de la 3ème légion le jour même, et est promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1949.
Différentes attaques massives des postes ont lieu, notamment ceux tenus au Tonkin par le groupe d’escadrons Muongs.
Le poste de Suyut attaqué le 9 janvier 1949 par plus de 1000 rebelles est dégagé après une journée de lutte par des éléments de renfort commandés par le capitaine GAUTHIER. Les rebelles ont 20 tués, un GR est blessé. le poste sera à nouveau attaqué et pris le 28 novembre , 1 GR tué, 1 disparu.
Poste de Xom Gothi ; les rebelles attaquent le 2 février pendant 9 heures et du 9 au 12 juillet. Il est dégagé par des parachutistes. Il sera replié le 6 août sur Hoa Binh.
Poste XomMai, attaqué le 18 juillet. Il sera enlevé par les rebelles le 29 août. Trois gardes républicains y trouveront la mort.
Poste de Dong Ben, attaqué et pris le 26 novembre. Un Gr est tué, six gradés et gardes sont portés disparus.
Le poste de Lang Bang (Nord de hongay) tenue par le 2ème escadron se signale par sa défense héroïque le 25 octobre. Un MDL-chef et un garde sont tués, deux autres gardes sont blessés ; les rebelles laissent sur le terrain 35 tués, 15 fusils, 1 mitraillette.
Les postes du Centre Annam subissent également des nombreux assauts :
Le poste du km ; 7 200 (province du Quang Tri) le 21 mars, attaqué pendant 4 heures par un fort élément rebelle disposant d’une A.M. servie par des légionnaires déserteurs. L’engin est capturé avec son armement.
Le poste de Qui Loi, enlevé par des rebelles le 8 avril, deux GR sont tués.
Le poste de Van XnaM, attaqué toute la nuit du 23 décembre et le 27 décembre 1949.
1950
Le 1er mars 1950, le Groupe d’escadrons Muongs est dissous et devient Bataillon Muongs.
Le 1 er avril, le 1er escadron prend la dénomination de Groupe d’escadrons d’encadrement des Forces régulières du Viet Nam nord. (G.E.E.F.R.V.N.N.)
− Groupe Mobile franco-vietnamien n°1;
− Groupe Mobile franco-vietnamien n° 2;
− Groupe Mobile du Centre-Annam;
− 4ème Bataillon vietnamien à Dora-Van et à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
Le 23 mars, les GR. GUILLET, MALDOS et ANDRE du 1er Escadron en patrouille avec 12 soldats du village de Dang Ton 5tonkin) capturent après un sérieux accrochage, 20 rebelles, 3 infirmières, 8 fusils, 1 PM Thompson, un révolver Mle 92, un stock important de munitions et de pharmacie.
Le 17 avril, le poste de My Trach, tenue par le G.E.E.F.R.V.N.N. est attaqué par des rebelles déguisés en coolies qui laissent 20 des leurs sur le terrain.
Le 13 juillet, le poste de Tuy Lien Ha (Centre Annam) tenue par le 3ème escadron, est attaqué. La tour est détruite, la soute à munitions explose. Les rebelles sont repoussés avec de lourdes pertes. L’attaque reprend les 14 et 15 juillet sans succès.
Le 5 août, les postes de Dien Dien et Tra Linh résistent victorieusement aux attaques rebelles dont 15 sont abattus.
Le 14 août, 20 rebelles sont tués et 15 faits prisonniers au cours d’une opération effectuée par des éléments de la G.E.E.F.R.V.N.N. en bordure du fleuve Rouge ;
Le 3 septembre, les GR PARIZOT, MEUNIER, THIBLIER abattent 30 rebelles au village de Phan Vu.
Le 8 novembre, un garde du G.E.E.F.R.V.N.N. tue 13 rebelles et en arrête 2 autres au village de Thuan Thanh.
le 5 décembre, la section du poste de Bi Cho (2ème Escadron) rentre d’une opération commencée le 27 novembre au cours de laquelle elle a abattu 58 rebelles, fait 10 prisonniers, récupéré 5 fusils et 1 pistolet.
Le 8 décembre, dans la région de Dan Phuong, le lieutenant JIQUELLE et le MDLChef BLAZY tuent 8 rebelles, font 17 prisonniers, récupèrent 2 fusils et 2 P.A.
Le 10 décembre, le MDL Chef MOLET et le GR ROBIN détruisent 12 tranchées, abattent 14 rebelles et font 4 prisonniers au village de Ngay Cau.
1951
Le 3ème escadron de la 3ème LMGR implanté au Centre Annam, est rattaché à la 2ème LMGR.
Le 1er avril 1951, le Groupe d'Escadrons d'Encadrement des Forces Régulières du Viet Nam Nord est dissout, et le 4ème escadron est créé.
Le 10 avril 1951, l’effectif des Prévôtés est de 7 officiers et 350 gradés et gendarmes.
Le lieutenant-colonel JOUNIEAUX prend le commandement de la 3ème LMGR et de la Garde du Vietnam Nord à compter du 15 mai 1951.
Le 24 mars, le poste du Piton 60 est attaqué par 20000 rebelles, quatre Gardes sont portés disparus ;
En même temps, deux bataillons rebelles attaquent le poste du Décanteur (Uong Bi) qui résiste toute la nuit. Les Gardes GRESSOT et PREGET sont tués, les GR VOLET et JONCOUR sont blessés et réussissent à rejoindre Uong Bi, 58 rebelles restent sur le terrain.
Le 28 mars, le poste de Trang Bach tenu par des éléments de la garde Frontalière de l’Est Tonkinois (2ème escadron), est violemment attaqué. Après trois heures de combat, il est détruit. L’adjudant BURUCOA réussit à faire une percée et à gagner la tour de Lam Xa. Il tente, quqoique blessé, de retoruner à son poste. Le MDLChef PEFAUR et 5 gardes sont portés disparus ;
Octobre 1951, la garde frontière de l'Est Tonkinoise (G.F.E.T.) prend l'appellation de Bataillon de garde Nung, encadré par le 2ème Escadron de la 3° LMGR. Il est implanté entièrement dans le Sous-secteur de Hongay
1952
Le 3ème Groupe autonome des Escadrilles fluviales au Laos est créé par la 4ème escadron de la 3ème LMGR.
Le 3ème Escadron de la 3ème Légion est transplanté de My Trach à Nui Deo, le 5ème Groupe de Compagnie de la G.V.N.N s’installant dans le Quartier des Deux Songs et le Sous-Secteur amphibie (Quang Yen).
Le 25 janvier, le poste de Hoang Bo est fortement tâté, 3 gardes sont blessés par obus ; le 16 mars, il est de nouveau attaqué et pris par les rebelles. Le garde AUGERAY est tué, 3 autres gardes faits prisonniers ; plusieurs postes du même secteur sont tâtés par l’ennemi (Bat Nao, Gia Coc), ils seront bientôt encerclés et devront être ravitaillés par parachutage.
Le 5 avril, l’activité se réveille dans le Bui Chu où le poste de Lac Quan est attaqué puis pris et détruit par les rebelles, le GR PECHBERTY, grièvement blessé au début de l’action, est porté disparu. Il sera libéré par les rebelles le 9 avril ;
Le 8 avril, un convoi de 13 jonques escortées par 1 LCM et 3 LCVP (péniches de débarquement) du Groupe Autonome des escadrilles Fluviales (G.A.E.F.) n° 2 venant de Phat Diem et se dirigeant vers Nam Dinh, est attaqué des rives sur une distance de 1 500 mètres. Les LCM, bazooké, coulent entraînant trois jonques en flammes.
Les LCVP réussissent une audacieuse manœuvre qui permet de récupérer huit jonques du convoi et des se dégager de la zone de feu en se repliant sur Phat Diem.
Au retour, un sampan transportant des rebelles est arraisonné, tiré au canon de 20m/m et coulé. Ce fait d’armes est à l’actif des G.R. DOLEAC et GRALL. Trois rebelles sont faits prisonniers ;
En juillet et août, de nombreux accrochages ont lieu dans le Bui Chu et le Phat Diem. Nos éléments repoussent des attaques et embuscades très supèrieures en moyens, et notamment :
- Les 3, 8, 14 juillet et 14 août près de Bui Chu où le garde DREUDIN est tué.
- Le 12 juillet près de Phat Diem, les éléments du 3ème escadron (Nui Deo) effectuant de nombreuses reconnaissances et fouilles dans les calcaires qui amènent la récupération ou la destruction d’importants stocks accumulés dans les grottes par les rebelles (2 août, 11 septembre, 25 septembre, 21 octobre, 14 novembre, 15 décembre, 30 décembre).
1953
Le 15 mars 1953, la 3ème LMGR passe sous le commandement du Lieutenant-colonel CROZAFON.
Le 2ème Escadron de la 3ème légion est implanté au Laos. Son PC est à Ventiane. Le personnel encadre les bataillons de l’armée Nationale Lao répartie sur tout le royaume.
Une compagnie africaine de points sensibles, encadrée par la 3ème LMGR est également créée à Haïphong (3ème Esc).
Le 3 mai, une patrouille du 351ème B.D.G. (5ème Cie - poste de Trinh Duc Ha) est attaquée sur la R.C. 1 par deux compagnies rebelles. Elle est dégagée par les blindés. Les rebelles ont deux tués, un prisonnier contre un tué, un disparu pour notre patrouille ; nous perdons quelques armes. Cette patrouille, effectuée quotidiennement, relève de nombreuses mines et essuie de fréquents accrochages.
Au début décembre, une opération de nettoyage est déclenchée dans les calcaires de Son Lieu (secteur de la garde). De violents accrochages ont lieu notamment au calcaire Duong de. Les pertes ennemies sont certaines ;
L’hiver voit s’intensifier l’activité dans tout le secteur de la garde, deux GR sont tués et un disparaît au cours de ces actions.
à suivre, pause Okawa, oblige........
Votre serviteur.
La 3ème Légion de Marche de Garde Républicaine est créée le 10 février 1947 et placée sous du colonel DAUBIGNEY François.
Ses éléments sont rassemblés - d’une part à l’école préparatoire de gendarmerie de Romans (E.M -E.H.R. Escadron porté d’accompagnement - 1er escadron porté de F.V.) transférés ensuite au camp de Sathonay - d’autre part à l’école préparatoire de gendarmerie de Pamiers. (2ème - 3ème - 4ème Escadron porté de F.V.)
Le groupement de Pamiers est dirigé sur Marseille le 18 février. Les 3ème et 4ème Escadron embarquent sur le « Félix Roussel, » suivis par le 2ème Escadron le 7 mars sur « l’ILE DE FRANCE» ;
Le détachement de Sathonay embarque le 15 mars sur le « CHANTILLY».
Ces divers éléments débarquent à Saïgon respectivement les 19 mars, 26 mars, 17 avril ;
Ils sont bientôt répartis sur la plus grande partie du territoire - Cochinchine - Centre-Annam - Tonkin et prennent à charge de multiples missions d’encadrement : travailleurs Indochinois, milices du centre Annam, garde Tonkinoise surtout, noyau de la future armée Vietnamienne. Un détachement assure la sécurité du haut commissariat de France à Saïgon et Haïphong.
Au 15 mai, l’implantation est la suivante :
Cochinchine : Saïgon-Cholon, Phu Lam - Phu To - Than Tuy Ha - Bentre - Cap Saint-Jacques (E.M., E.H.R., 2ème, 3ème, 4ème Escadrons) ;
Tonkin : Hanoï - Haïphong - Ils Gow Tow (1er escadron) ;
Centre Annam : Hué - Quang Tri - Dong Hoï - Quan Nam (Escadrons porté d’accompagnement).
Les deux détachements Tonkin-Cantre Annam sont placés sous le commandement du lieutenant-colonel BARIOD.
Les divers éléments se distinguent au cours de nombreuses actions de détails : engagement de patrouilles, défense victorieuse de postes ;
Les pertes sont de 13 sous-officiers tués, décédés ou disparus. Au cours de ces opérations, on dénombre 89 rebelles tués, 79 faits prisonniers, sans compter les pertes non dénombrées, lors des attaques de postes, qui sont importantes (3ème LMGR).
1948.
Le 1er janvier, le colonel DAUBIGNEY, commandant la 3ème LMGR prend le commandement du secteur de Bentré et le conservera durant toute l’année.
Le 18 février, le convoi Bentrébac de My Tho est attaqué pendant ¾ d’heure par 350 rebellles. Un garde est tué et 4 sont blessés.
Le 19 mars, attaque du convoi Luong Quoi - My Long, 5 gardes sont tués, 4 sont blessés. 30 rebelles restent sur le terrain.
Le 7 mai à Huong Diem (Cochinchine) où 17 gradés et gardes sont tués, blessés ou disparus, tandis que 72 cadavres ennemis restent sur le terrain.
Le 18 juin, le courrier Giong Trom - Bentré tombe dans une embuscade. 2 GR sont tués, 4 blessés ; les rebelles perdent 5 tués, 10 blessés, 7 prisonniers.
Le 11 juillet entre Ben Mieu et Binh Chan (Cochinchine) 2 GR sont tués, 1 est blessé, les rebelles perdent 30 tués et blessés.
Le 17 août, entre Ben Mieu et Binh Chan, l’ennemi est dispersé après l’intervention de l’artillerie. 1 GR est tué, 3 sont blessés. Les rebelles ont 50 tués et 30 blessés.
Le bilan des opérations pour la 3ème LMGR, pour les pertes infligés à l’adversaire est de :
Plus de 350 tués, 600 prisonniers, 50 armes et des centaines de grenades récupérées, de nombreuses embarcations coulées.
Perte pour la 3ème LMGR : 2 officiers et 44 sous-officiers tués, décédés ou disparus ;
6 officiers et 67 sous-officiers blessés au combat.
Le 26 août voit la création d’un groupe d’escadrons mixtes stationné en Cochinchine et placé sous le commandement du chef d’escadron DUPUY, avec 1 escadron de commandement à 4 escadrons mixtes de F.V.
Le 1er octobre un Groupe d'escadrons Muongs est créé, dans la région d’Hoa Binh, sous les ordres du capitaine GAUTHIER-BRIAND.
1949.
Le P.C. s’installe à Hanoï le 1er mai. Le chef d’escadron POUYADE prend le commandement de la 3ème légion le jour même, et est promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1949.
Différentes attaques massives des postes ont lieu, notamment ceux tenus au Tonkin par le groupe d’escadrons Muongs.
Le poste de Suyut attaqué le 9 janvier 1949 par plus de 1000 rebelles est dégagé après une journée de lutte par des éléments de renfort commandés par le capitaine GAUTHIER. Les rebelles ont 20 tués, un GR est blessé. le poste sera à nouveau attaqué et pris le 28 novembre , 1 GR tué, 1 disparu.
Poste de Xom Gothi ; les rebelles attaquent le 2 février pendant 9 heures et du 9 au 12 juillet. Il est dégagé par des parachutistes. Il sera replié le 6 août sur Hoa Binh.
Poste XomMai, attaqué le 18 juillet. Il sera enlevé par les rebelles le 29 août. Trois gardes républicains y trouveront la mort.
Poste de Dong Ben, attaqué et pris le 26 novembre. Un Gr est tué, six gradés et gardes sont portés disparus.
Le poste de Lang Bang (Nord de hongay) tenue par le 2ème escadron se signale par sa défense héroïque le 25 octobre. Un MDL-chef et un garde sont tués, deux autres gardes sont blessés ; les rebelles laissent sur le terrain 35 tués, 15 fusils, 1 mitraillette.
Les postes du Centre Annam subissent également des nombreux assauts :
Le poste du km ; 7 200 (province du Quang Tri) le 21 mars, attaqué pendant 4 heures par un fort élément rebelle disposant d’une A.M. servie par des légionnaires déserteurs. L’engin est capturé avec son armement.
Le poste de Qui Loi, enlevé par des rebelles le 8 avril, deux GR sont tués.
Le poste de Van XnaM, attaqué toute la nuit du 23 décembre et le 27 décembre 1949.
1950
Le 1er mars 1950, le Groupe d’escadrons Muongs est dissous et devient Bataillon Muongs.
Le 1 er avril, le 1er escadron prend la dénomination de Groupe d’escadrons d’encadrement des Forces régulières du Viet Nam nord. (G.E.E.F.R.V.N.N.)
− Groupe Mobile franco-vietnamien n°1;
− Groupe Mobile franco-vietnamien n° 2;
− Groupe Mobile du Centre-Annam;
− 4ème Bataillon vietnamien à Dora-Van et à Nhat Tu;
− 6ème Bataillon vietnamien à Ban-Yen-Nhan;
− 9ème Bataillon vietnamien à Thaï Binh
Le 23 mars, les GR. GUILLET, MALDOS et ANDRE du 1er Escadron en patrouille avec 12 soldats du village de Dang Ton 5tonkin) capturent après un sérieux accrochage, 20 rebelles, 3 infirmières, 8 fusils, 1 PM Thompson, un révolver Mle 92, un stock important de munitions et de pharmacie.
Le 17 avril, le poste de My Trach, tenue par le G.E.E.F.R.V.N.N. est attaqué par des rebelles déguisés en coolies qui laissent 20 des leurs sur le terrain.
Le 13 juillet, le poste de Tuy Lien Ha (Centre Annam) tenue par le 3ème escadron, est attaqué. La tour est détruite, la soute à munitions explose. Les rebelles sont repoussés avec de lourdes pertes. L’attaque reprend les 14 et 15 juillet sans succès.
Le 5 août, les postes de Dien Dien et Tra Linh résistent victorieusement aux attaques rebelles dont 15 sont abattus.
Le 14 août, 20 rebelles sont tués et 15 faits prisonniers au cours d’une opération effectuée par des éléments de la G.E.E.F.R.V.N.N. en bordure du fleuve Rouge ;
Le 3 septembre, les GR PARIZOT, MEUNIER, THIBLIER abattent 30 rebelles au village de Phan Vu.
Le 8 novembre, un garde du G.E.E.F.R.V.N.N. tue 13 rebelles et en arrête 2 autres au village de Thuan Thanh.
le 5 décembre, la section du poste de Bi Cho (2ème Escadron) rentre d’une opération commencée le 27 novembre au cours de laquelle elle a abattu 58 rebelles, fait 10 prisonniers, récupéré 5 fusils et 1 pistolet.
Le 8 décembre, dans la région de Dan Phuong, le lieutenant JIQUELLE et le MDLChef BLAZY tuent 8 rebelles, font 17 prisonniers, récupèrent 2 fusils et 2 P.A.
Le 10 décembre, le MDL Chef MOLET et le GR ROBIN détruisent 12 tranchées, abattent 14 rebelles et font 4 prisonniers au village de Ngay Cau.
1951
Le 3ème escadron de la 3ème LMGR implanté au Centre Annam, est rattaché à la 2ème LMGR.
Le 1er avril 1951, le Groupe d'Escadrons d'Encadrement des Forces Régulières du Viet Nam Nord est dissout, et le 4ème escadron est créé.
Le 10 avril 1951, l’effectif des Prévôtés est de 7 officiers et 350 gradés et gendarmes.
Le lieutenant-colonel JOUNIEAUX prend le commandement de la 3ème LMGR et de la Garde du Vietnam Nord à compter du 15 mai 1951.
Le 24 mars, le poste du Piton 60 est attaqué par 20000 rebelles, quatre Gardes sont portés disparus ;
En même temps, deux bataillons rebelles attaquent le poste du Décanteur (Uong Bi) qui résiste toute la nuit. Les Gardes GRESSOT et PREGET sont tués, les GR VOLET et JONCOUR sont blessés et réussissent à rejoindre Uong Bi, 58 rebelles restent sur le terrain.
Le 28 mars, le poste de Trang Bach tenu par des éléments de la garde Frontalière de l’Est Tonkinois (2ème escadron), est violemment attaqué. Après trois heures de combat, il est détruit. L’adjudant BURUCOA réussit à faire une percée et à gagner la tour de Lam Xa. Il tente, quqoique blessé, de retoruner à son poste. Le MDLChef PEFAUR et 5 gardes sont portés disparus ;
Octobre 1951, la garde frontière de l'Est Tonkinoise (G.F.E.T.) prend l'appellation de Bataillon de garde Nung, encadré par le 2ème Escadron de la 3° LMGR. Il est implanté entièrement dans le Sous-secteur de Hongay
1952
Le 3ème Groupe autonome des Escadrilles fluviales au Laos est créé par la 4ème escadron de la 3ème LMGR.
Le 3ème Escadron de la 3ème Légion est transplanté de My Trach à Nui Deo, le 5ème Groupe de Compagnie de la G.V.N.N s’installant dans le Quartier des Deux Songs et le Sous-Secteur amphibie (Quang Yen).
Le 25 janvier, le poste de Hoang Bo est fortement tâté, 3 gardes sont blessés par obus ; le 16 mars, il est de nouveau attaqué et pris par les rebelles. Le garde AUGERAY est tué, 3 autres gardes faits prisonniers ; plusieurs postes du même secteur sont tâtés par l’ennemi (Bat Nao, Gia Coc), ils seront bientôt encerclés et devront être ravitaillés par parachutage.
Le 5 avril, l’activité se réveille dans le Bui Chu où le poste de Lac Quan est attaqué puis pris et détruit par les rebelles, le GR PECHBERTY, grièvement blessé au début de l’action, est porté disparu. Il sera libéré par les rebelles le 9 avril ;
Le 8 avril, un convoi de 13 jonques escortées par 1 LCM et 3 LCVP (péniches de débarquement) du Groupe Autonome des escadrilles Fluviales (G.A.E.F.) n° 2 venant de Phat Diem et se dirigeant vers Nam Dinh, est attaqué des rives sur une distance de 1 500 mètres. Les LCM, bazooké, coulent entraînant trois jonques en flammes.
Les LCVP réussissent une audacieuse manœuvre qui permet de récupérer huit jonques du convoi et des se dégager de la zone de feu en se repliant sur Phat Diem.
Au retour, un sampan transportant des rebelles est arraisonné, tiré au canon de 20m/m et coulé. Ce fait d’armes est à l’actif des G.R. DOLEAC et GRALL. Trois rebelles sont faits prisonniers ;
En juillet et août, de nombreux accrochages ont lieu dans le Bui Chu et le Phat Diem. Nos éléments repoussent des attaques et embuscades très supèrieures en moyens, et notamment :
- Les 3, 8, 14 juillet et 14 août près de Bui Chu où le garde DREUDIN est tué.
- Le 12 juillet près de Phat Diem, les éléments du 3ème escadron (Nui Deo) effectuant de nombreuses reconnaissances et fouilles dans les calcaires qui amènent la récupération ou la destruction d’importants stocks accumulés dans les grottes par les rebelles (2 août, 11 septembre, 25 septembre, 21 octobre, 14 novembre, 15 décembre, 30 décembre).
1953
Le 15 mars 1953, la 3ème LMGR passe sous le commandement du Lieutenant-colonel CROZAFON.
Le 2ème Escadron de la 3ème légion est implanté au Laos. Son PC est à Ventiane. Le personnel encadre les bataillons de l’armée Nationale Lao répartie sur tout le royaume.
Une compagnie africaine de points sensibles, encadrée par la 3ème LMGR est également créée à Haïphong (3ème Esc).
Le 3 mai, une patrouille du 351ème B.D.G. (5ème Cie - poste de Trinh Duc Ha) est attaquée sur la R.C. 1 par deux compagnies rebelles. Elle est dégagée par les blindés. Les rebelles ont deux tués, un prisonnier contre un tué, un disparu pour notre patrouille ; nous perdons quelques armes. Cette patrouille, effectuée quotidiennement, relève de nombreuses mines et essuie de fréquents accrochages.
Au début décembre, une opération de nettoyage est déclenchée dans les calcaires de Son Lieu (secteur de la garde). De violents accrochages ont lieu notamment au calcaire Duong de. Les pertes ennemies sont certaines ;
L’hiver voit s’intensifier l’activité dans tout le secteur de la garde, deux GR sont tués et un disparaît au cours de ces actions.
à suivre, pause Okawa, oblige........
Votre serviteur.
l'Indochine
Bonjour
je dévore l'histoire de l'Indochine.
Comme disait mon père,beaucoup de postes sont tombés ,car il fallait plusieurs jours à travers la brousse,
pour les secourir,ou certains postes par bateaux.
Souvent,ils attaquaient,à 400,500,1000,d'après certaines estimations,faute de munitions,le poste était pris.
un grand courage,pour ces gendarmes,gardes et soldats,qui combattirent en Indochine.
Cordt Daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
l'Indochine
Bonjour
Je te mets cette portion de carte de l'Indochine,j'ai fais des essaies de la carte entière,mais en retaillant pour la mettre
sur le forum,c'est pas nette,sans être retaillée ,on peut lire les petits villages.
Si tu veux cette carte qui est assez détaillée ,mets moi un message,et je te l'envoi .
Cordt Daniel
Konstanz- Messages : 179
Date d'inscription : 04/11/2015
Re: L'INDOCHINE.............
Le golf du Tonkin, la Baie d'Ha Long, le Cap saint jacques à Saigon.....
La RC4, Langson...
J'en ai entendu des histoires sur ces lieux.
La RC4, Langson...
J'en ai entendu des histoires sur ces lieux.
pmo- Messages : 24
Date d'inscription : 02/01/2016
Age : 61
Localisation : 78
Re: L'INDOCHINE.............
Bonjour à tous
L'Indochine fait encore partie de "notre Histoire" car nous avons côtoyé des anciens qui revenaient de ce théâtre d'opération. Mais pour la génération suivante, cela ne veut plus dire grand chose, le temps effaçant tout, y compris les témoignages (trop peu nombreux) de ceux qui ont vécu cette période. J'ai terminé il y a peu le livre sur le Colonel Sassy, ancien de la France Libre, officier parachutiste qui a combattu en Indochine, dès 1945. Très instructif.
Le Criquet
L'Indochine fait encore partie de "notre Histoire" car nous avons côtoyé des anciens qui revenaient de ce théâtre d'opération. Mais pour la génération suivante, cela ne veut plus dire grand chose, le temps effaçant tout, y compris les témoignages (trop peu nombreux) de ceux qui ont vécu cette période. J'ai terminé il y a peu le livre sur le Colonel Sassy, ancien de la France Libre, officier parachutiste qui a combattu en Indochine, dès 1945. Très instructif.
Le Criquet
Re: L'INDOCHINE.............
Bon, me revoilà avec mon historique indochinois
1954.
Le 7ème Escadron, unité d’encadrement des C.S.M. Compagnies de supplétifs militaires) implantées dans les 2ème - 3ème et 4ème divisions de marche du Tonkin (Haïduong - Nam Dinh - Sept pagodes - secteur de la garde). Les militaires de cet escadron justifieront jusqu’à la fin hautement des hostilités la confiance placée en eux.
Le 8ème Escadron, unité d’encadrement des Points sensibles du secteur autonome de Hanoï, tenant les points vitaux de la périphérie de la capitale : Pont Doumer - base aérienne de Gia Lam et de Bach Mai.
Le passage sous le commandement vietnamien des 50ème B.V.N (ex-353ème B.D.G.) et 51ème B.V.N (ex-351ème B.D.G.), le cessez le feu du 27 juillet, la vietnamisation du 52ème B.V.N.) ex-352ème B.D.G.), puis le départ dans le sud des 31ème et 32ème B.V.N. (ex-301ème et 302ème B.V.N.) amènent la reconversion totale de la 3ème légion de Marche regroupée à hanoï, puis à Haïphong, moins un escadron à Kien An, après la rétraction de Hanoï.
A la fin de 1954, la 3ème LMGR, devenue 3ème Légion de Marche de Gendarmerie Mobile compte un État-major, un Escadron Hors Rang, deux escadrons mixtes (AM portés) et deux escadrons portés ;
Sur le plan opérationnel, l’année est particulièrement chargée jusqu’au cessez le feu ;
Le 10 février, attaque du poste de Nhu Thon (359ème C.S.M.), l’ennemi pénètre dans le poste mais est repoussé par une contre-attaque. Les deux Européens du poste sont blessés, 5 supplétifs sont tués, 8 sont blessés. Les rebelles laissent 8 des leurs sur le terrain, 1 prisonnier, 7 fusils et des munitions sont récupérées.
16 février, au Laos à Tchepone, le 24ème Bataillon léger Lao est bombardé au mortier et attaqué par deux bataillons du régiment 66. Tous les assauts sont repoussés. L’aviation intervient. Pertes adverses sensibles, non dénombrées. 2 mitrailleuses, 1 FM, 7 PM, 3 fusils sont récupérés. Le lieutenant-colonel chef de la Mission Militaire près de l’Armée Nationale Lao dira : « le 24ème B.L.L. encadré par la 3ème LMGR s’est acquis de beaux titres de gloire à Tchepone ».
26 février, la 44ème C.S.M. zone sud se porte au secours d’une compagnie de B.V.N. durement accrochée par les rebelles. Après une demi-heure de combat, l’ennemi se replit en laissant 25 morts, 5 blessés, 5 prisonniers, 6 armes dont 2 mortiers de 60 m/m.
Le 8, attaque du Centre de résistance de Uong Bi (4 compagnies rebelles). Trois gardes républicains sont tués. L’adjudant FABRE et 11 GR sont faits prisonniers, un GR réussit à s’évader.
11 mars, 4ème Escadron - 220ème C.S.M., attaque des postes de Thien Khe, Quy Khe, Dao Tu. Le lieutenant LANVIN se porte au secours des postes attaqués et découvre le GR MOUFFOCK et un caporal-chef tués. 2 gardes sont fais s prisonniers.
Le 10 avril, le poste de Phi Liet est violemment attaqué. Le capitaine BOIVIN se porte à son secours avec la 1ère et 4ème Compagnie ;
Le 11 avril, la 358ème C.S.M. tombe dans une embuscade. L’accrochage dure de 10 heures 35 à 12 heures 40. Pertes amies : 2 tués, 6 blessés, 3 disparus (autochtones). Pertes rebelles : 21 tués, 3 blessés, 11 armes récupérées.
Le 13 avril, les 344ème et 348ème C.S.M. tombent dans une forte embuscade. Le Gr DUPUY, fait prisonnier, est dégagé. Le GR PURCHET, fait prisonnier, s’évade et est blessé. 2 blessés et 12 disparus côté amis.
Le 26 avril, la jeep du vaguemestre de Uong Bi tombe dans une embuscade ; le garde DUBOST est tué. L’adjudant COUROSSE et le garde PAPIN sont grièvement blessés mais réussissent à rejoindre leur point d’Appui.
Le 30 mai - 341ème C.S.M. un groupe de supplétifs commandé le GR GEFFRAY et chargé de couvrir un commando en embuscade accroche un fort élément rebelle. Menacé d’encerclement il se dégage. 1 sous-officier européen, chef du commando et 2 supplétifs tués, 6 supplétifs blessés.
Le 11 juin, la jeep du lieutenant MORVAN guidant une rame de camions saute sur une mine. L’officier grièvement blessé et sera amputé du pied gauche.
Le 16 juin, 223ème C.S.M. ; au cours d’une patrouille, le garde BAYOL est tué en allant chercher son adjoint grièvement blessé. Le garde ROSSi sous la protection d’un groupe de combat, ramène seul le corps de BAYOL et le blessé.
Le 12 juillet - 204ème C.S.M - la compagnie tombe dans une embuscade. Contre attaque pour dégager une section encerclée : 6 supplétifs tués, 3 blessés et 8 disparus au cours de cette opération.
343ème C.S.M. (GR GODART) ; le camp Erulin, encerclé, harcelé, ravitaillé par un avion depuis le début du mois, subit une première attaque qui est repoussés.
13 juillet, deuxième attaque du camp Érulin. Un bloc est pris par les rebelles puis repris. L’ennemi laisse de nombreux cadavres dans les barbelés (signalés par Morane). Harcèlement toute la journée. Intervention de l’aviation, le poste est ravitaillé par parachutages.
14 juillet - 343ème C.S.M. - 3 attaques du camp Érulin à deux heures appuyée par une forte artillerie (canons - mortier). L’ennemi reprend trois blocs. 1ère contre-attaque des supplétifs pour reprendre le bloc, sans résultat. 2ème contre-attaque à 3 heures 45, GODART se retrouve seul, lance ses grenades et se retire.
A 5heures, un seul bloc tient encore. Les Viets pénètrent à l’infirmerie où GODART se tient caché. A 6heures 45, une contre attaque amie atteint le camp, GODART rejoint sa chambre où il tue un V.M. Toute la journée, harcèlement par des rebelles qui occupent les ¾ du camp. A 20 heures 10, la garnison se replie par surprise, GODART protège le repli. Il atteint à 22 heures 15 le poste de Quat Lam où le GR CASTAING le recueille.
16 juillet - l’adjudant PERRIN, du 1er Escadron est tué au cours d’une patrouille fluviale sur le fleuve Song Hoa (région de Haïphong).
24 juillet - 369ème C.S.M. le GR DEGOUTIN et les deux européens de son poste sont assassinés par leurs supplétifs.
26 juillet - 230ème C.S.M. - poste de Gioi Phuc attaqué de 2 heures 30 à 5 heures 20 après préparation de mortiers et canons ;
27 juillet - 369ème C.S.M. - violente attaque du poste de Chi Dien entièrement tenue par la compagnie. Notre artillerie tire plus de 1000 obus au profit du poste de 3 heures 30 à 6 heures 30. Trois assauts sont repoussés. L’attaque est arrêtée à 6 heures 45. Les rebelles félicitent le chef de poste.
De fin juin et jusqu’à la fin des hostilités de nombreux petits postes tenus par des C.S.M. sont restés encerclés, harcelés en permanence et ravitaillés par la voie des airs. Dix sous-officiers ont été portés disparus à Dien Bien Phu (PIM n° 3) ;
Le 7ème Escadron a perdu le tiers de son effectif en tués, blessés, disparus.
A noter enfin que le 52ème B.V.N encadré par le 5ème Escadron (capitaine BOIVIN, Lieutenant NICOL, Lieutenant MORVAN détaché des corps de troupe) devient unité opérationnelle au début de juin et effectue une série d’opérations très dures jusqu’à la fin des hostilités dans la région de Sontax - Vietri (3 GR blessés au cours de ces opérations) ;
Après le cessez le feu, la 3ème LMGR est progressivement regroupée ; en vue des opérations de rétraction d’Hanoï, elle met sur pied trois escadrons portés (1er - 3ème - 5ème escadron) et deux escadrons mixtes d’AM (7ème et 8ème Escadron).
Les effectifs nécessaires sont réalisés grâce à la suppression de diverses missions :
- l’encadrement des C.S.M.
- des 50ème et 51ème B.V.N.
- la Compagnie Africaine des points sensibles (16.08.1954) ;
- le secteur de Quang Yen qui est remis à une autre unité le 11 août 1954.
L’encadrement des autres bataillons est progressivement réduit, sauf celui du 31ème B.V.N. provisoirement renforcé.
Le 1er septembre 1954, le 2ème escadron de la 3ème LMGR, implanté au Laos devient 4ème Escadron de la 1ère LMGR.
Le 1er octobre, trois officiers et 150 gradés ou gardes républicains des 1ère et 2ème LMGR, sont détachés au Tonkin où ils participent à la rétraction d’Hanoi. Cette délicate opération est menée à bien et nos éléments sont les derniers à quitter la capitale du Tonkin ;
Le 9 octobre 1954, la 3ème LMGR rejoint la zone d’Haiphong. L’EM Légion, l’EHR, les 1er, 3ème, 7ème Escadrons s’installent à Haiphong, (bâtiment des frères des 2coles Chrétiennes). Le 8ème Escadron mixte est tout d’abord cantonné au Camp 13 puis à la villa Marty. Le 5ème Escadron est dirigé sur Kien An où il demeurera jusqu’au début de l’année 1955. Il sera alors installé à proximité du Pont de Haly.
La 3ème LMGR qui devient à compter du 15 octobre 1954, la 3ème Légion de Marche de Gendarmerie Mobile, participe à de brillantes prise d ‘Armes les 11, 17 octobre et 11 novembre 1954.
Toutes les missions d’encadrement sont progressivement supprimées :
- le 18 octobre : le 32ème B.V.N ;
- le 31 octobre : le 31ème B.V.N.
- le 6 novembre : la 5ème Compagnie Fluviale Vietnamienne.
Le 1er Escadron se voit confier la charge de tous les militaires détachés : port d’Haiphong - peloton spécial de Quinh Khé - points sensibles ; il sera lui-même dissous le 15 janvier 1955 et ces diverses missions seront rattachées à l’Escadron Hors rang.
Dans le cadre de la réorganisation des Forces de gendarmerie du Nord Vietnam, un escadron de marche prévôtal et un escadron de marche gendarmerie (venant du S.V.N) sont mis pour emploi à la disposition du lieutenant-colonel commandant la 3ème LMGM (fin décembre 1954).
La 3ème Légion de Marche de Gendarmerie mobile a perdu depuis le début des hostilités : 3 officiers, 188 sous-officiers tués ou disparus au combat - 49 sont décédés par ailleurs des suites d’accident ou de maladie - 41 autres, libérés par les rebelles ont subi de longs mois de dures privations. 7 officiers et 217 sous-officiers ont été blessés au combat.
Citation à l’ordre du Corps d’Armée
LEVANT Marcel ;
« Sous-officier courageux, adjoint au chef de poste de Chi Linh (Nord Viet Nam), a effectué pendant plusieurs mois de nombreuses patrouilles et embuscades. Le 12 février 1954, commandant la patrouille d’ouverture de la RP 200 tombée dans un forte embuscade rebelle, s’est défendu avec acharnement, abattant un officier et deux soldats Vietminh et blessant plusieurs autres assaillants. Ayant épuisé ses munitions, s’est battu au corps à corps avant d’être submergé par l’assaillant. »
La 3ème Légion de Marche a perdu 190 militaires tués au combat ou décédés suites des blessures et 50 portés disparus entre 1947 et 1955.
1955
L’année 1955 est marquée à son début par la visite du Colonel GERARDIN, inspecteur de la gendarmerie en Indochine.
Le Crimo
1954.
Le 7ème Escadron, unité d’encadrement des C.S.M. Compagnies de supplétifs militaires) implantées dans les 2ème - 3ème et 4ème divisions de marche du Tonkin (Haïduong - Nam Dinh - Sept pagodes - secteur de la garde). Les militaires de cet escadron justifieront jusqu’à la fin hautement des hostilités la confiance placée en eux.
Le 8ème Escadron, unité d’encadrement des Points sensibles du secteur autonome de Hanoï, tenant les points vitaux de la périphérie de la capitale : Pont Doumer - base aérienne de Gia Lam et de Bach Mai.
Le passage sous le commandement vietnamien des 50ème B.V.N (ex-353ème B.D.G.) et 51ème B.V.N (ex-351ème B.D.G.), le cessez le feu du 27 juillet, la vietnamisation du 52ème B.V.N.) ex-352ème B.D.G.), puis le départ dans le sud des 31ème et 32ème B.V.N. (ex-301ème et 302ème B.V.N.) amènent la reconversion totale de la 3ème légion de Marche regroupée à hanoï, puis à Haïphong, moins un escadron à Kien An, après la rétraction de Hanoï.
A la fin de 1954, la 3ème LMGR, devenue 3ème Légion de Marche de Gendarmerie Mobile compte un État-major, un Escadron Hors Rang, deux escadrons mixtes (AM portés) et deux escadrons portés ;
Sur le plan opérationnel, l’année est particulièrement chargée jusqu’au cessez le feu ;
Le 10 février, attaque du poste de Nhu Thon (359ème C.S.M.), l’ennemi pénètre dans le poste mais est repoussé par une contre-attaque. Les deux Européens du poste sont blessés, 5 supplétifs sont tués, 8 sont blessés. Les rebelles laissent 8 des leurs sur le terrain, 1 prisonnier, 7 fusils et des munitions sont récupérées.
16 février, au Laos à Tchepone, le 24ème Bataillon léger Lao est bombardé au mortier et attaqué par deux bataillons du régiment 66. Tous les assauts sont repoussés. L’aviation intervient. Pertes adverses sensibles, non dénombrées. 2 mitrailleuses, 1 FM, 7 PM, 3 fusils sont récupérés. Le lieutenant-colonel chef de la Mission Militaire près de l’Armée Nationale Lao dira : « le 24ème B.L.L. encadré par la 3ème LMGR s’est acquis de beaux titres de gloire à Tchepone ».
26 février, la 44ème C.S.M. zone sud se porte au secours d’une compagnie de B.V.N. durement accrochée par les rebelles. Après une demi-heure de combat, l’ennemi se replit en laissant 25 morts, 5 blessés, 5 prisonniers, 6 armes dont 2 mortiers de 60 m/m.
Le 8, attaque du Centre de résistance de Uong Bi (4 compagnies rebelles). Trois gardes républicains sont tués. L’adjudant FABRE et 11 GR sont faits prisonniers, un GR réussit à s’évader.
11 mars, 4ème Escadron - 220ème C.S.M., attaque des postes de Thien Khe, Quy Khe, Dao Tu. Le lieutenant LANVIN se porte au secours des postes attaqués et découvre le GR MOUFFOCK et un caporal-chef tués. 2 gardes sont fais s prisonniers.
Le 10 avril, le poste de Phi Liet est violemment attaqué. Le capitaine BOIVIN se porte à son secours avec la 1ère et 4ème Compagnie ;
Le 11 avril, la 358ème C.S.M. tombe dans une embuscade. L’accrochage dure de 10 heures 35 à 12 heures 40. Pertes amies : 2 tués, 6 blessés, 3 disparus (autochtones). Pertes rebelles : 21 tués, 3 blessés, 11 armes récupérées.
Le 13 avril, les 344ème et 348ème C.S.M. tombent dans une forte embuscade. Le Gr DUPUY, fait prisonnier, est dégagé. Le GR PURCHET, fait prisonnier, s’évade et est blessé. 2 blessés et 12 disparus côté amis.
Le 26 avril, la jeep du vaguemestre de Uong Bi tombe dans une embuscade ; le garde DUBOST est tué. L’adjudant COUROSSE et le garde PAPIN sont grièvement blessés mais réussissent à rejoindre leur point d’Appui.
Le 30 mai - 341ème C.S.M. un groupe de supplétifs commandé le GR GEFFRAY et chargé de couvrir un commando en embuscade accroche un fort élément rebelle. Menacé d’encerclement il se dégage. 1 sous-officier européen, chef du commando et 2 supplétifs tués, 6 supplétifs blessés.
Le 11 juin, la jeep du lieutenant MORVAN guidant une rame de camions saute sur une mine. L’officier grièvement blessé et sera amputé du pied gauche.
Le 16 juin, 223ème C.S.M. ; au cours d’une patrouille, le garde BAYOL est tué en allant chercher son adjoint grièvement blessé. Le garde ROSSi sous la protection d’un groupe de combat, ramène seul le corps de BAYOL et le blessé.
Le 12 juillet - 204ème C.S.M - la compagnie tombe dans une embuscade. Contre attaque pour dégager une section encerclée : 6 supplétifs tués, 3 blessés et 8 disparus au cours de cette opération.
343ème C.S.M. (GR GODART) ; le camp Erulin, encerclé, harcelé, ravitaillé par un avion depuis le début du mois, subit une première attaque qui est repoussés.
13 juillet, deuxième attaque du camp Érulin. Un bloc est pris par les rebelles puis repris. L’ennemi laisse de nombreux cadavres dans les barbelés (signalés par Morane). Harcèlement toute la journée. Intervention de l’aviation, le poste est ravitaillé par parachutages.
14 juillet - 343ème C.S.M. - 3 attaques du camp Érulin à deux heures appuyée par une forte artillerie (canons - mortier). L’ennemi reprend trois blocs. 1ère contre-attaque des supplétifs pour reprendre le bloc, sans résultat. 2ème contre-attaque à 3 heures 45, GODART se retrouve seul, lance ses grenades et se retire.
A 5heures, un seul bloc tient encore. Les Viets pénètrent à l’infirmerie où GODART se tient caché. A 6heures 45, une contre attaque amie atteint le camp, GODART rejoint sa chambre où il tue un V.M. Toute la journée, harcèlement par des rebelles qui occupent les ¾ du camp. A 20 heures 10, la garnison se replie par surprise, GODART protège le repli. Il atteint à 22 heures 15 le poste de Quat Lam où le GR CASTAING le recueille.
16 juillet - l’adjudant PERRIN, du 1er Escadron est tué au cours d’une patrouille fluviale sur le fleuve Song Hoa (région de Haïphong).
24 juillet - 369ème C.S.M. le GR DEGOUTIN et les deux européens de son poste sont assassinés par leurs supplétifs.
26 juillet - 230ème C.S.M. - poste de Gioi Phuc attaqué de 2 heures 30 à 5 heures 20 après préparation de mortiers et canons ;
27 juillet - 369ème C.S.M. - violente attaque du poste de Chi Dien entièrement tenue par la compagnie. Notre artillerie tire plus de 1000 obus au profit du poste de 3 heures 30 à 6 heures 30. Trois assauts sont repoussés. L’attaque est arrêtée à 6 heures 45. Les rebelles félicitent le chef de poste.
De fin juin et jusqu’à la fin des hostilités de nombreux petits postes tenus par des C.S.M. sont restés encerclés, harcelés en permanence et ravitaillés par la voie des airs. Dix sous-officiers ont été portés disparus à Dien Bien Phu (PIM n° 3) ;
Le 7ème Escadron a perdu le tiers de son effectif en tués, blessés, disparus.
A noter enfin que le 52ème B.V.N encadré par le 5ème Escadron (capitaine BOIVIN, Lieutenant NICOL, Lieutenant MORVAN détaché des corps de troupe) devient unité opérationnelle au début de juin et effectue une série d’opérations très dures jusqu’à la fin des hostilités dans la région de Sontax - Vietri (3 GR blessés au cours de ces opérations) ;
Après le cessez le feu, la 3ème LMGR est progressivement regroupée ; en vue des opérations de rétraction d’Hanoï, elle met sur pied trois escadrons portés (1er - 3ème - 5ème escadron) et deux escadrons mixtes d’AM (7ème et 8ème Escadron).
Les effectifs nécessaires sont réalisés grâce à la suppression de diverses missions :
- l’encadrement des C.S.M.
- des 50ème et 51ème B.V.N.
- la Compagnie Africaine des points sensibles (16.08.1954) ;
- le secteur de Quang Yen qui est remis à une autre unité le 11 août 1954.
L’encadrement des autres bataillons est progressivement réduit, sauf celui du 31ème B.V.N. provisoirement renforcé.
Le 1er septembre 1954, le 2ème escadron de la 3ème LMGR, implanté au Laos devient 4ème Escadron de la 1ère LMGR.
Le 1er octobre, trois officiers et 150 gradés ou gardes républicains des 1ère et 2ème LMGR, sont détachés au Tonkin où ils participent à la rétraction d’Hanoi. Cette délicate opération est menée à bien et nos éléments sont les derniers à quitter la capitale du Tonkin ;
Le 9 octobre 1954, la 3ème LMGR rejoint la zone d’Haiphong. L’EM Légion, l’EHR, les 1er, 3ème, 7ème Escadrons s’installent à Haiphong, (bâtiment des frères des 2coles Chrétiennes). Le 8ème Escadron mixte est tout d’abord cantonné au Camp 13 puis à la villa Marty. Le 5ème Escadron est dirigé sur Kien An où il demeurera jusqu’au début de l’année 1955. Il sera alors installé à proximité du Pont de Haly.
La 3ème LMGR qui devient à compter du 15 octobre 1954, la 3ème Légion de Marche de Gendarmerie Mobile, participe à de brillantes prise d ‘Armes les 11, 17 octobre et 11 novembre 1954.
Toutes les missions d’encadrement sont progressivement supprimées :
- le 18 octobre : le 32ème B.V.N ;
- le 31 octobre : le 31ème B.V.N.
- le 6 novembre : la 5ème Compagnie Fluviale Vietnamienne.
Le 1er Escadron se voit confier la charge de tous les militaires détachés : port d’Haiphong - peloton spécial de Quinh Khé - points sensibles ; il sera lui-même dissous le 15 janvier 1955 et ces diverses missions seront rattachées à l’Escadron Hors rang.
Dans le cadre de la réorganisation des Forces de gendarmerie du Nord Vietnam, un escadron de marche prévôtal et un escadron de marche gendarmerie (venant du S.V.N) sont mis pour emploi à la disposition du lieutenant-colonel commandant la 3ème LMGM (fin décembre 1954).
La 3ème Légion de Marche de Gendarmerie mobile a perdu depuis le début des hostilités : 3 officiers, 188 sous-officiers tués ou disparus au combat - 49 sont décédés par ailleurs des suites d’accident ou de maladie - 41 autres, libérés par les rebelles ont subi de longs mois de dures privations. 7 officiers et 217 sous-officiers ont été blessés au combat.
Citation à l’ordre du Corps d’Armée
LEVANT Marcel ;
« Sous-officier courageux, adjoint au chef de poste de Chi Linh (Nord Viet Nam), a effectué pendant plusieurs mois de nombreuses patrouilles et embuscades. Le 12 février 1954, commandant la patrouille d’ouverture de la RP 200 tombée dans un forte embuscade rebelle, s’est défendu avec acharnement, abattant un officier et deux soldats Vietminh et blessant plusieurs autres assaillants. Ayant épuisé ses munitions, s’est battu au corps à corps avant d’être submergé par l’assaillant. »
La 3ème Légion de Marche a perdu 190 militaires tués au combat ou décédés suites des blessures et 50 portés disparus entre 1947 et 1955.
1955
L’année 1955 est marquée à son début par la visite du Colonel GERARDIN, inspecteur de la gendarmerie en Indochine.
Le Crimo
Re: L'INDOCHINE.............
CITATION À L’ORDRE DE L’ARMÉE.
3ème Légion de Marche de garde républicaine, décision n° 4 du 12 février 1952 :
« Corps d’élite, digne héritier des traditions séculaires qui honorent la Gendarmerie Nationale.
« Composé au 1er janvier 1949 des détachements de Cochinchine, d’Annam et du Tonkin, a continué à faire preuve, tant en unités constituées qu’à l’encadrement de formations autochtones, de splendides qualités, militaires au cours de combats incessants, opiniâtres et meurtriers.
« Depuis le 1er mai 1949, date de son implantation au Tonkin et au Centre-Annam, sous l’énergie et constante impulsion du lieutenant-colonel POUYADE, a eu la délicate mission d’assurer l’encadrement des formations vietnamiennes : gardes du Vietnam Nord, bataillons, ainsi que celui des minorités ethniques : Muongs et Nungs.
« Avec cœur et volonté, ses officiers et sous-officiers ont contribué à la création de ces nouvelles unités autochtones, à leur instruction, et les ont menées au combat dans des conditions qui leur font honneur.
« Réparti en plus de cent postes, de Faï Foo à Dong Hoï en Annam, des îls Gow Tow au pays Muong eu Day dans le delta Tonkinois, a obtenu de magnifiques résultats dans sa mission de pacification, faisant preuve à la fois d’un sens politique avisé, d’un esprit d’abnégation digne d’éloges et d’une bravoure récompensée entre le 1er janvier 1949 et le 31 janvier 1951 par 935 citations individuelles.
« Au prix de lourdes pertes et de généreux sacrifices, cette valeureuse unité a hautement contribué à l’affirmation des qualités militaires et morales de la jeune armée vietnamienne. »
1ère Compagnie de parachutistes de la Garde du Vietnam Sud, décision n° 4 du 12 février 1952 :
« Magnifique unité de la Garde du Vietnam Sud, qui a toujours fait preuve d’un allant et d’un courage dignes de tous les éloges.
« Depuis le 1er août 1949, sous le commandement du lieutenant-colonel BIARD, a participé sur l’ensemble du territoire à 25 opérations importantes, dont plusieurs aéroportées.
« A, en outre, pris une part constante et très active à la pacification des sous-secteurs de Thu Dau Mot, de Bien Hoa et du quartier de Thu Duc.
« S’est distinguée particulièrement aux opérations aéroportées de Tra Vinh, du 29 mars au 3 avril 1950, en enlevant de vive force deux mitrailleuses aux rebelles et à Cu My, en septembre 1950, en détruisant un centre de batellerie important.
« Formation d’élite digne des traditions d’honneur et de courage de la garde républicaine et des troupes aéroportées. »
CITATION A L’ORDRE DU CORPS D’ARMÉE.
Groupe d’escadrons cochinchinois de la 2ème Légion de Marche de garde Républicaine, ordre général n° 356 du 25 septembre 1950.
Garde du Vietnam-Nord, ordre général n° 2527 du 19 décembre 1951.
CITATIONS À L’ORDRE DE LA DIVISION.
1ÈRE Légion de Garde Républicaine de Marche, ordre général n° 231 du 27 mai 1948.
Garde tonkinoise, ordre général n° 42 du 23 février 1949.
Poste de Vu ban (sous-secteur de Hoa Binh, Tonkin), ordre général n° 80 du 16 mars 1950.
4ème Groupe d’escadron du 2ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 240 du 10 juillet 1950.
1er Escadron de la 2ème Légion de marche de garde républicaine, ordre général n° 1476 du 31 décembre 1952.
CITATIONS À L’ORDRE DE LA BRIGADE.
1er régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 278 du 2 juillet 1948.
2ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 445 du 7 novembre 1948.
3ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 481 du 18 décembre 1948.
Poste de Lang Chieng (sous-secteur de Hoa Binh, Tonkin), ordre général n° 80 du 16 mars 1950.
3ème Légion de Marche de garde républicaine, décision n° 4 du 12 février 1952 :
« Corps d’élite, digne héritier des traditions séculaires qui honorent la Gendarmerie Nationale.
« Composé au 1er janvier 1949 des détachements de Cochinchine, d’Annam et du Tonkin, a continué à faire preuve, tant en unités constituées qu’à l’encadrement de formations autochtones, de splendides qualités, militaires au cours de combats incessants, opiniâtres et meurtriers.
« Depuis le 1er mai 1949, date de son implantation au Tonkin et au Centre-Annam, sous l’énergie et constante impulsion du lieutenant-colonel POUYADE, a eu la délicate mission d’assurer l’encadrement des formations vietnamiennes : gardes du Vietnam Nord, bataillons, ainsi que celui des minorités ethniques : Muongs et Nungs.
« Avec cœur et volonté, ses officiers et sous-officiers ont contribué à la création de ces nouvelles unités autochtones, à leur instruction, et les ont menées au combat dans des conditions qui leur font honneur.
« Réparti en plus de cent postes, de Faï Foo à Dong Hoï en Annam, des îls Gow Tow au pays Muong eu Day dans le delta Tonkinois, a obtenu de magnifiques résultats dans sa mission de pacification, faisant preuve à la fois d’un sens politique avisé, d’un esprit d’abnégation digne d’éloges et d’une bravoure récompensée entre le 1er janvier 1949 et le 31 janvier 1951 par 935 citations individuelles.
« Au prix de lourdes pertes et de généreux sacrifices, cette valeureuse unité a hautement contribué à l’affirmation des qualités militaires et morales de la jeune armée vietnamienne. »
1ère Compagnie de parachutistes de la Garde du Vietnam Sud, décision n° 4 du 12 février 1952 :
« Magnifique unité de la Garde du Vietnam Sud, qui a toujours fait preuve d’un allant et d’un courage dignes de tous les éloges.
« Depuis le 1er août 1949, sous le commandement du lieutenant-colonel BIARD, a participé sur l’ensemble du territoire à 25 opérations importantes, dont plusieurs aéroportées.
« A, en outre, pris une part constante et très active à la pacification des sous-secteurs de Thu Dau Mot, de Bien Hoa et du quartier de Thu Duc.
« S’est distinguée particulièrement aux opérations aéroportées de Tra Vinh, du 29 mars au 3 avril 1950, en enlevant de vive force deux mitrailleuses aux rebelles et à Cu My, en septembre 1950, en détruisant un centre de batellerie important.
« Formation d’élite digne des traditions d’honneur et de courage de la garde républicaine et des troupes aéroportées. »
CITATION A L’ORDRE DU CORPS D’ARMÉE.
Groupe d’escadrons cochinchinois de la 2ème Légion de Marche de garde Républicaine, ordre général n° 356 du 25 septembre 1950.
Garde du Vietnam-Nord, ordre général n° 2527 du 19 décembre 1951.
CITATIONS À L’ORDRE DE LA DIVISION.
1ÈRE Légion de Garde Républicaine de Marche, ordre général n° 231 du 27 mai 1948.
Garde tonkinoise, ordre général n° 42 du 23 février 1949.
Poste de Vu ban (sous-secteur de Hoa Binh, Tonkin), ordre général n° 80 du 16 mars 1950.
4ème Groupe d’escadron du 2ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 240 du 10 juillet 1950.
1er Escadron de la 2ème Légion de marche de garde républicaine, ordre général n° 1476 du 31 décembre 1952.
CITATIONS À L’ORDRE DE LA BRIGADE.
1er régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 278 du 2 juillet 1948.
2ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 445 du 7 novembre 1948.
3ème régiment de la garde du Vietnam-Sud, ordre général n° 481 du 18 décembre 1948.
Poste de Lang Chieng (sous-secteur de Hoa Binh, Tonkin), ordre général n° 80 du 16 mars 1950.
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