Forum Patrimoine de la Gendarmerie Nationale
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LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER

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LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Empty Re: LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER

Message par GARNISON36 Mer 24 Fév - 0:05

La décision du 26 juin  1980, crée à compter du 1er janvier 1981, la Compagnie de gendarmerie du Moule.

Le 17 septembre 1980 : Le maréchal des logis-chef Bruno Soisse, est tué en tentant de désamorcer une bombe placée sous l’aile d’un Boeing 727 d’Air France sur l’aéroport du Raizet. Deux bombes détruisent le yacht de l’homme d’affaires Philippe Audebert dans le port de Marina et un bateau de la gendarmerie nationale au Gosier.

Deux mois plus tard, un attentat à l’explosif contre l’hôtel Méridien de Saint-François. Dix minutes plus tard, seconde explosion au siège de la Banque française du commerce de Pointe-à-Pitre, suivie par une troisième contre le domicile d’un gendarme à Basse-Terre. Les locaux de la gendarmerie nationale à Bouillante sont également pris pour cible. Deux bombes visant la gendarmerie nationale à Anse Bertrand et la préfecture de Basse-Terre sont désamorcées.

Le 5 décembre, nouvel attentat à l’explosif contre les locaux du Conseil général de Basse-Terre et le palais de justice de Pointe-à-Pitre. Le service d’action civique (SAC), milice gaulliste spécialisée dans la répression des militants de gauche, multiplie les menaces contre la population et impulse la création du Groupe de défense armée de la Guadeloupe.
Sont notamment interpellés Robert Niçoise, militant du Groupe révolutionnaire socialiste (organisation trotskyste), des collaborateurs du journal Combat ouvrier et des syndicalistes.

Fin décembre, à l’occasion du déplacement en Guadeloupe de Valéry Giscard d’Estaing, Président de la République française, une bombe saute vers cinq heures du matin près du hall d’arrivée de l’aéroport de Pointe-à-Pitre ; un ressortissant chilien est blessé. Importants dégâts matériels.

Maréchal des logis-chef DELAITE Christian - Légion de gendarmerie des Antilles-Guyane - Groupement de la Guadeloupe.
« Excellent gradé, animé d’un sens élevé du devoir.
Le 21 août 1981, à Gosier, chef de patrouille, bien que grièvement blessé par arme à feu en interpellant, en flagrant délit de cambriolage, un groupe de dangereux malfaiteurs, n’a pas hésité à riposter en ouvrant le feu et à continué à donner ses ordres pour mettre en place un judicieux dispositif d’investigation.
A ainsi donné un bel exemple de courage, de sang-froid et d’abnégation. »
A obtenu pour ce fait :
-        la Médaille de la Gendarmerie nationale par décision n° 1 du ministre de la Défense, en date du 14 janvier 1982.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1981.


le 28 mai 1983 : première offensive politico-militaire de l’Alliance révolutionnaire caraïbe pour les Antilles et la Guyane (ARC). Sont visés en Guadeloupe un véhicule de la gendarmerie nationale à Anse Bertrand, le siège du Conseil régional où deux bombes causent d’importants dégâts matériels et le palais de justice de Basse-Terre, les perceptions de Capesterre et Petit Bourg, le palais de justice et la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre ainsi que les locaux de la Direction départementale de l’équipement à Saint- Claude. Une dixième bombe est désarmorcée près d’un poste de gendarmerie à Basse-Terre.
En Guyane, l’attaque menée contre le polygone de tir des fusées Ariane à Kourou est revendiquée par le Front national de libération de la Guyane ; un militant est déchiqueté en voulant faire sauter le monument aux morts de Cayenne. Deux bombes explosent à Saint-Laurent-du-Maroni contre les bâtiments des douanes et de la police de l’air et des frontières. En Martinique, des attentats à l’explosif visent Air France à Fort-de-France, la perception de Marin et une antenne relais de télévision au pied de la Montagne Pelée.
A Paris, les locaux de l’Agence nationale pour l’insertion et la promotion des travailleurs d’outre mer de la rue de Brissac sont détruits.
En tout seize attentats à la Guadeloupe, à la Martinique, en Guyane et un à Paris sont revendiqués par l'Alliance Révolutionnaire Caraïbe (ARC). La date choisie pour les attentats renvoie au 28 mai 1802, jour de la défaite des révolutionnaires guadeloupéens face aux armées françaises venues rétablir à la fois le contrôle de la métropole et l'esclavage.En Guyane, il y aura un mort : le poseur de bombe.

Le 22 juin 1983, 4 attentats à l'explosif, revendiqués par l'Alliance Révolutionnaire Caraïbe (ARC), éclatent à Paris contre trois agences d'Air France et le musée des arts africains et océaniques.

Gendarme HAUSSY Guy - Légion de gendarmerie des Antilles-Guyane - Groupement de la Guadeloupe.
« Excellent gendarme, d’un dévouement absolu.
Le 13 novembre 1985, à Pointe-à-Pitre, a été mortellement blessé par un malfaiteur au cours d’une opération de police judiciaire.
A fait preuve de courage et d’abnégation dans l’accomplissement de son devoir. »
A obtenu pour ce fait:
-        la Médaille de la Gendarmerie nationale par décision n°10 du ministre de la Défense, en date du 31 décembre 1985 ;
-        la Médaille Militaire par décret du 11 février 1986 (avec effet du 14 novembre 1985).
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1985.


Le 1er janvier 1987, un Groupe de Gendarmes Auxiliaires est créé à la Compagnie de Saint-Claude.
Une brigade territoriale est créée à Saint-Martin – Quartier d'Orléans.

Une décision en date du 12 septembre 1988, crée au 15 décembre:
Un Groupe de commandement à la Compagnie de Saint-Martin et Saint-Barthélémy.
Brigade teritoriale de Saint-Barthélémy;
Brigade teritoriale de Saint-Martin Marigot
Brigade teritoriale de Saint-Martin Quartier d'Orléans.
Le Détachement de gendarmerie de Saint-Martin et Saint-Barthélémy est dissous.


Gendarme JOUANIN Marc - Légion de Gendarmerie de Midi-Pyrénées.
« Jeune gendarme mobile animé d’une haute conscience professionnelle et d’un sang-froid remarquable.
Le 19 février 1990, sur l’île de Saint-Martin, s’est particulièrement distingué au cours d’un service de surveillance nocturne en neutralisant deux dangereux malfaiteurs armés dont l’un venait de la blesser grièvement d’un coup de feu. »
A obtenu pour ce fait :
-        un témoignage de satisfaction du directeur général de la Gendarmerie, en date du 14 juin 1990.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1990.


A compter du 1er juillet 1990, les compagnies de Pointe-à-Pitre et du Moule sont réorganisées.
Compagnie de Pointe-à-Pitre:
GC Compagnie,
Groupe G.A 1et 2 à Pointe-à-Pitre;
B.R. À Pointe-à-Pitre;
Brigade des Transports Aériens de Pointe-à-Pitre – Le Raizet;
B.T. (Pointe-à-Pitre – Les Abymes – Baie-Mahault – Grand-Bourg – Lamentin – Le Gosier – Petit-Bourg – Sainte-Rose.
Compagnie de Le Moule:
GC compagnie;
B.T.  ( Le Moule – Anse-Bertrand – La Désirade – Morne -à-l'Eau – Petit-Canal – port-Louis – Sainte-Anne – Saint-François.

Le 11 novembre, un Groupe de gendarmes auxiliaires est créé à Saint-Martin.

Le 30 novembre 1991, les brigades routières du PM n° 10 et 14 sont dissoutes.
Le Peloton Motorisé de la Guadeloupe est créé à Pointe-à-Pitre, avec le GC du P.Mo et sa brigade motorisée et une à Saint-Claude.
Des brigades nautiques sont créées elles aussi, à Saint-Claude, Basse-Terre, Pointe-à-Pitre et Saint-Martin.

La brigade fichier de recherches de Basse-Terre (Compagnie de Basse-Terre) est rattachée au Groupement de la Guadeloupe, par la cicrulaire du 24 juin 1992. L'Équipe de recherches de Saint-martin est transformée en Brigade de recherches.
Le peloton Mobile Porté n° 10 de Pointe-à-Pitre, le Groupe commandement et le Détachement des Pelotons Mobiles de Saint-Claude sont dissous.

Gendarme HAMON Patrice - - Légion de gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Sous-officier d'un grand courage, animé d'un sens particulièrement élevé du devoir<;
Le 2 octobre 1993, à Trois-Rivières, au cours d'une intervention nocturne, a été grièvement blessé en tentant d'interpeller, au péril de sa vie, un individu particulièrement dangereux auteur d'une rixe.
A fait preuve d'une totale abnégation dans l'accomplissement de sa mission. »
A obtenu pour ce fait:
-        la Médaille de la Gendarmerie nationale par décision n° 76 du ministre de la Défense, en date du 23 novembre 1993.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1993.

Maréchal des logis-chef RIVOALLAN Jean-Alain - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Sous-officier d'une grande détermination, adoté d'un sang-froid remarquable.
Le 2 octobre 1993, à Trois-Rivières, au cours d'une intervention nocturne, a fait preuve de courage et de belles qualités professionnelles en neutralisant l'auteur de la tentative d'homicide volontaire commis sur son subordonné.
A manifesté en la circonstance un sens aigu du devoir et une efficacité exemplaire.»
A obtenu pour ce fait:
-        la Médaille de la Gendarmerie nationale par décision n° 75 du ministre de la Défense, en date du 23 novembre 1993.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1993.


La décision du 30 septembre 1993, créée la BR de Basse-Terre, la  Brigade départmentale de renseignements judiciaires de Saint-Claude, le Groupe de Soutien des Pelotons Mobiles de Pointe-à-Pitre et le Groupe de Gendarmes auxiliaires de Basse-Terre à compter du 1er octobre.
La brigade du fichier de recherches de Basse-Terre, le PM n° 12 de Pointe-à-Pitre et Groupe de G.A. N° 2 de Pointe-à-Pitre sont dissous.

Gendarme LE GALL Alain - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Gendarme d'une brigade nautique, animé d'un courage, d'une abnégation et d'un sens du devoir exemplaires.
Le 5 septembre 1995, à Grand Case (Ile de Saint-Martin), n'a pas hésité, au péril de sa vie, à se jeter dans une mer rendue furieuse par un cyclone, pour poster secours au skipper d'un voilier en détresse, le sauvant d'une mort certaine.
A montré, en la circonstance, les plus belles qualités professionnelles et un réel mépris du danger qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait :
-        une citation à l’ordre de la brigade du général commandant la Gendarmerie d’outre-mer, en date du 11 janvier 1996.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1996

Adjuant BOULAIS Alain - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Gradé d'une brigade nautique, animé d'un courage, d'une abnégation et d'un sens du devoir exemplaires.
Le 5 septembre 1995, à Grand Case (Ile de Saint-Martin), n'a pas hésité, au péril de sa vie, à se jeter dans une mer rendue furieuse par un cyclone, pour poster secours au skipper d'un voilier en détresse, le sauvant d'une mort certaine.
A montré, en la circonstance, les plus belles qualités professionnelles et un réel mépris du danger qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait :
-        une citation à l’ordre de la brigade du général commandant la Gendarmerie d’outre-mer, en date du 11 janvier 1996.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1996


Gendarme MASSONAUD Éric - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
«  Gendarme déterminé, courageux et animé d'un sens élevé du devoir.
Le 28 janvier 1997, à Saint-Barthélemy, n'a pas hésité, dans des conditions particulièrement périlleuses, à se lancer dans une action de sauvetage pour secourir un malade mental en crise et agressif qui s'était réfugié sur une corniche surplombant une falaise.
A fait preuve en la circonstance, d'une totale abnégation et d'un réel mépris du danger allié à des qualités professionnelles et humaines avérées qui honorent la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
une lettre de félicitations écrites du colonel, commandant la Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane, en date du 7 mai 1997.
Livre d’Or de la Gendarmerie – 1997.

Gendarme LOSTYS Yvon - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
«  Gendarme déterminé, courageux et animé d'un sens élevé du devoir.
Le 28 janvier 1997, à Saint-Barthélemy, n'a pas hésité, dans des conditions particulièrement périlleuses, à se lancer dans une action de sauvetage pour secourir un malade mental en crise et agressif qui s'était réfugié sur une corniche surplombant une falaise.
A fait preuve en la circonstance, d'une totale abnégation et d'un réel mépris du danger allié à des qualités professionnelles et humaines avérées qui honorent la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
une lettre de félicitations écrites du colonel, commandant la Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane, en date du 7 mai 1997.
Livre d’Or de la Gendarmerie – 1997.

L'arrêté du 4 avril 1997, transforme l'Équipe de recherches de Le Moule en BR.
La brigade territoriale des Abymes est dissoute le 1er novembre 1997.

L'arrêté du 29 décembre 1997 crée le Patrouilleur côtier P.722 « Violette » à Pointe-à-Pitre, en remplacement de la vedette "KARUKERA

Le 1er août 1999, une Brigade de Prévention de la délinquance juvénile est créée à Pointe-à-Pitre, elle est opérationnelle à compter du 15 janvier 2000.

Le 1er septembre 1999, la décision n° 1713 DEF/GEND/OE/EMP/ORG du 5 mars 1999, réorganise la gendarmerie de l’outre-mer et crée les commandements de la gendarmerie de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane. Corrélativement, la Légion des Antilles-Guyane est dissoute à la même date.
Un Peloton de Surveillance et d'Intervention  de la gendarmerie (PSIG) est créé à Pointe-à-Pitre le 15 septembre.

Le 1er octobre 2001, la brigade territoriale de Gosier est dissoute.
La décision du 5 décembre 2002, crée un PSIG à Saint-Martin et les années suivantes, suivront celui de Le Moule (2002) et Saint-Claude (2003).

La brigade nautique de Basse-Terre est dissoute le 1er janvier 2004 et une est créée à Gourbeye.

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Message par GARNISON36 Mer 24 Fév - 0:12

L'arrêté du 30 novembre 2004 crée une brigade motorisée à Saint-Martin à compter du 1er décembre.

Le dimanche 12 février 2006, le gendarme Raphaël CLIN, en service à la brigade de gendarmerie de Marigot à Saint-Martin est décédé dans des circonstances tragiques.
Renversé par un motard qui participait à une course illicite de motos appelée Run sauvage, ce militaire de la gendarmerie est mort des suites de ses blessures.
Sur les lieux de l'accident, l'agonie du gendarme CLIN a déclenché de la part d'une quarantaine de personnes environ, une réjouissance collective et aucune des personnes présentes sur les lieux du drame, n'est allée chercher des secours ou n'a porté assistance.

Gendarme CLIN Raphaël -  Commandement de la Gendarmerie de Guadeloupe.
« Sous-officier de brigade territoriale, particulièrement courageux et animé d'un sens élevé du devoir.
Le 12 février 2006 au lieu-dit « Bellevue » à Marigot, commune de Sainyt-Martin, intervenant pour faire seccer une course illégale de véhicules, est mortellement blessé par un motocycliste qui, circulant à vive allure, n'obtempère pas à ses injonstions et le percute violemment.
A fait preuve, en la circonstance, d'un élevé du devoir et d'une toatla abnégation, dignes des vertus traditionnelles qui guident l'action de la gendarmerie. »
A obtenu pour ce fait:
- la Médaille Militaire, avec effet du 13 février 2006;
- une citation à l'ordre de la gendarmerie du général d'armée, directeur général de la gednarmerie nationale, emportant l'attribution de la Médaile de la Gendarmerie nationale avec palme de bronze, en date du 15 février  2006;
- par ailleurs, ce sous-officier a été promu, à titre posthume, au grade de major, à compter du 12 février 2006.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2006.



Le 27 juillet 2007, la section de recherches de la gendarmerie départementale  est créée à Pointe-à-Pitre.
La brigade territoriale de Terre-de-Bas est dissoute à compter du 9 septembre 2009.
La brigade nautique de Saint-François est dissoute à compter du 1er mars 2011.

En septembre 2011, la section de recherches de Pointe-à-Pitre débute une enquête préliminaire concernant un trafic de cocaïne entre la Guadeloupe et la métropole. L'OCRTIS (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) est cosaisi ainsi que le Gir.
Le 22 décembre 2012 une opération judiciaire est déclenchée à Sainte-Anne alors qu'une transaction est en cours. Cette opération coordonnée permet de saisir 159 kilos de cocaïne dont la valeur à la revente est estimée à 15 millions d'euros, ainsi que 246 500 euros, un pistolet mitrailleur et une arme de poing.
Six interpellations sont réalisées en Guadeloupe et trois en région parisienne.

Le Centre de soutien automobile de gendarmerie de Pointe-à-Pitre, est dissous à compter du 1er septembre 2012.

Au cours de la soirée du 27 novembre 2013, la brigade territoriale de Sainte-Rose reçoit un appel téléphonique signalant des coups de feu dans le secteur de Viard, situé dans cette localité guadeloupéenne. Deux gendarmes sont alors envoyés sur place. Seulement, les militaires caillassés dès leur arrivée sur les lieux, sont contraints de se replier.
Par la suite, la même brigade reçoit à nouveau un appel identique au premier, à la différence qu’il y était question d’une victime. Encore une fois, une patrouille de gendarmes, plus étoffée que la précédente, est envoyée dans le secteur.
Là, ils ne seront pas accueillis par des jets de cailloux mais par des coups de feu. Les trois militaires sont touchés aux jambes, dont un plus sérieusement au dos. Fort heureusement, leurs jours ne seraient pas en danger.
Par la suite, un important dispositif de sécurité a été mis en place, avec l’appui de l’hélicoptère de la gendarmerie.
Pour le procureur de la République de Pointe-à Pitre, il s’agit ni plus ni moins d’un « guet-apens ». C’est du moins l’hypothèse qu’il privilégie. « L’éclairage public avait été coupé lors de cette intervention », a-t-il indiqué, en précisant qu »au moins un coup de feu » avait été tiré avec une arme de chasse..

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BAIE MAHAULT

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LE MOULE

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Message par GARNISON36 Mer 24 Fév - 0:17

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Guadel15
COMMANDEMENT DE LA GENDARMERIE DE LA GUADELOUPE - SAINT-CLAUDE.
Sur un plateau argenté, écu de gueules à deux branches de canne à sucre posées en bande, chargé en coeur d'un soleil d'or à quatorze rais, chef d'azur à un semis de grenades d'argents.
Insigne homologué le 30 aout 2000, sous le numéro GN.0056.

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Yycuss10
Écusson du GPM de GUADELOUPE
LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Ecusso10
Écusson ELI de GUADELOUPE
LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Pi_gua10
Écusson PI de GUADELOUPE
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Écusson GPI de GUADELOUPE

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Message par GARNISON36 Mer 24 Fév - 0:22

LE COMGEND GUYANE......

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Image010

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Guyane10


Le 1er août 1498, Christophe Colomb pénètre dans le golfe de Paria au Venezuela après avoir longé les côtes de Guyane, mais c'est Vincente Yanez Pinzon qui les explorera deux ans plus tard.

En 1604, le capitaine Daniel de La Touche, seigneur de la Ravardière  est le premier Français à faire une reconnaissance sérieuse de la Guyane.

En 1624, le roi de France louis XIII ordonne l’installation des premiers colons originaires de la Normandie.

En 1626, le Cardinal de Richelieu autorisa la colonisation de la Guyane.

En 1630, une nouvelle colonie s’installe sur les rives du Sinnamary sous les ordres de Constant d'Aubigné, fils d'Aggripa d'Aubigné et père de la future Marquise de Maintenon.

En 1638, le Cardinal de Richelieu confie au capitaine Bontemps le soin de coloniser les territoires de Guyane avec 1200 français.

En 1643, la compagnie du cap Nord placée sous le commandement de Poncet de Brétigny s'installe sur une colline dominant l'embouchure de la rivière de Cayenne. Il la baptise "Mont Cépérou", du nom du chef indien Galibi à qui il l'acheta, et y fait construire un petit village fortifié. Cayenne est née.
Après plus de dix tentatives de colonisation (de 1604 à 1652), qui toutes échoueront, la première mise en valeur du territoire guyanais débute à partir de 1656 avec des colons hollandais amenant avec eux les premiers esclaves africains.

En 1664, la Guyane devient territoire français... et colonie esclavagiste. Une amorce de développement permet l'exportation de roucou, indigo, coton, canne à sucre, café, vanille, bois exotiques, ...

En 1667, sous les ordres du général anglais Henry Willoughby, le capitaine John Harmon envahit Cayenne : Remire-Montjoly est totalement détruite.

En 1685, Colbert, ministre de Louis XIV organise le système esclavagiste en édictant "Le Code Noir".

En 1713, le Traité d'Utrecht considère le fleuve Maroni comme la frontière ouest de la Guyane française. Par ce traité, le roi Louis XIV abandonne totalement le bassin de l'Amazone aux Portugais, mais la difficulté à fixer les frontières géographiques en Amazonie va être la source de disputes pendant deux siècles, les deux parties ne cessant de rechercher l'extension de leur territoire respectif, par l'installation de postes militaires, de missions religieuses et de comptoirs commerciaux. Ces disputes se termineront en 1900 par un arbitrage suisse qui fixe la frontière entre le Brésil et la France

Après 1763, la Guyane était demeurée française à la faveur d'une violente tempête qui avait empêché les Britanniques de s'en emparer. Elle restait donc sur la liste des rares colonies françaises à développer. La perte du Canada pouvait être compensée en quelle sorte par la colonisation de la Guyane. Le duc de Choiseul voulait en faire un «nouveau Canada» sous le nom de France équinoxiale, parce que la durée des jours et des nuits y reste approximativement la même tout au cours de l'année. Une campagne de publicité fut entreprise sur ce projet de colonisation. Le ministre Choiseul avait promis d'énormes avantages aux Acadiens qui acceptaient de partir en Guyane. Il vantait les infrastructures, le climat agréable, les facilités de travailler la terre, les soldes durant deux ans, etc. Qui plus est, en mai 1780, la Compagnie de Guyane («Propositions faites à Paris aux députés acadiens de Nantes pour l'établissement des familles acadiennes à la Guyane») promettait aux Acadiens de les regrouper par familles dans des villages ou paroisses desservies par des prêtres:

Les familles acadiennes seront établies à la Guyane, autant que faire se pourra, sur des hauteurs ou collines et à proximité des rivières, en un ou plusieurs villages, suivant leur nombre et la situation des terrains qui leur seront accordés afin qu'elles demeurent unies entre elles pour former une ou plusieurs paroisses qui seront desservies par les curés ou vicaires que la compagnie fournira et à la subsistance desquels elle pourvoira.
Malgré ces promesses alléchantes, la plupart des Acadiens, qui attendaient en France, se montrèrent réticents à ce projet, car ils craignaient d'avoir à endurer des températures trop élevées. Finalement, le ministre des Colonies réussit à convaincre quelque 600 Acadiens d'aller coloniser la Guyane; ceux-ci partirent pour les tropiques entre 1763 et 1765. Les Acadiens n'étaient pas seuls en Guyane. Il y avait aussi des Français, mais davantage d'Allemands, de Lorrains, d'Alsaciens — la Lorraine et l'Alsace n'appartenaient alors pas à la France — et même des Maltais (l'île de Malte étant alors sous influence française), pour une population totale de Blancs atteignant 1500, ce qui rendait la population acadienne proportionnellement fort importante.
Puis, très rapidement, la France envoya des milliers de Français, de 10 000 à 15 000 résidents supplémentaires. Tous ces démunis s'installèrent sur le littoral à Iracoubo, Sinnamary et Kourou.  Contrairement aux promesses des autorités, absolument rien n'avait été prévu pour accueillir un nombre aussi important de personnes en un si court laps de temps. Ces milliers d'immigrants demeurèrent sans vivres, sans médicaments ni soins, et furent laissés complètement à l'abandon.

Ne pouvant travailler sous un climat tropical, ils se contentèrent de consommer les provisions qu'ils avaient la chance de recevoir parfois. Le climat tropical insalubre et les épidémies décimèrent la moitié de tous ces nouveaux colons en l'espace de quelques mois, y compris les Acadiens, qui ne furent pas davantage épargnés. En 1767, sur les 15 000 immigrants au départ, environ 2000 survivants furent rapatriés en France, à l'île d'Aix et à Rochefort, dont peut-être 400 Acadiens qui s'embarquèrent aussitôt pour la Louisiane. Il ne resta qu'une poignée d'Acadiens en Guyane qui réussirent à faire leur vie à Sinnamary. Après cette pénible expérience qui n'avait en rien amélioré la gloire de Louis XV, le ministre Choiseul perdit tout espoir d'envoyer les Acadiens peupler d'autres colonies.

Règlement colonial du 31 août 1818, sur le service du Détachement de gendarmerie de Marine, organisé à Cayenne.
Le commandant de la gendarmerie maritime, rendra compte sur le champ, au capitaine du port, de tous les évènements qu'il suppose pouvoir intéresser la sureté des arsenaux et de tous les autres établissements de la marine.
La Gendarmerie de la Marine est tenue d'exécuter les ordres des chefs militaires du port, et de défrer aux réquisitions des officiers chargés de diriger les travaux de construction et les mouvements du parc d'artillerie, du Commissaire de la marine, chargé des détails du service, et enfin, de l'officier d'administration préposé pour l'armement et l'inscription maritime.
Chacun des chefs militaires et officiers d'administration, ci-dessus désignés, ne peut donner d'ordres ou adresser de réquisition à la gendarmerie maritime, que pour assurer le service et maintenir l'exécution des mesures de police et de surveillance que les réglements lui attribuent.
Les ordres ou réquisitions ne peuvent être adressés qu'au maréchal des logis, et en cas d'absence, à celui appelé à le remplacer dans ses fonctions.
Il y aura journellement un gendarme de service au port, pour la police et le maintien d el'ordre.
Le maréchal des logis commandnat, et les gendarmes, doivent surveiller avec beaucoup d'attention, les démarches des marins, observer leurs habitudes et leurs actions, afin de pouvoir reconnaître et arrêter les déserteurs et les mauvais sujets.
S'ils reconnaissent chez un marchand ou chez un particulier des effets qu'ils aient lieu de croire appartenir à la marine, ils requerront l'intervention des autorités, pour être procédé suivant les lois contre les détenteurs desdits effets.
Ils dresseront procès-verbal des vols, effractions, arrestations et tous autres évènements dont ils auront eu connaissance.
La gendarmerie maritime doit donner ou réquerrir main forte pour assurer l'exécution de toute mesure d'ordre ou de police; elle traduit dans les prisons les marins coupables de désobéissance et de  désertion, se porte à bord des navires de commerce et autres, en cas d'insubordination, de voies de fait, ou de tout autre délits contre les réglements.
Elle accompagne le chef militaire du port, ou l'officier d'administration dans le lieu où il se transporte, à 'occasion de bris, naufrages, et échouement.
La gendarmerie maritime prend, relativement aux troupes de la marine, le rang déterminé pour la gendarmerie royale, relativement aux troupes de terre.
La maréchal des logis se rendra tous les matins, à huit heures, au gouvernement, pour rendre compte de ce qui se sera passé dans les 24heures pprécédents, et au moindre évènements qui surviendrait dans le port où la rade.
Cayenne, le 31 août 1818.
Le lieutenant-général des  armées du Roi, Commandnat et Administratuer de la Guyane Française,
Signé, Comte CARRA ST-CYR. (Code de la Guyane Française)


Par Ordonnance du 8 septembre 1830, Louis-Philippe décida:
Article 1: «  Les Corps de Gendarmerie destinés à la surveillance des départements, des arrondissements maritimes et des colonies, prendront à l'avenir les dénominations suivantes à savoir:
1° Gendarmerie Départementale,
2° Gendarmerie des Ports et Arsenaux,
3° Gendarmerie des Colonies. »
Article 2 : Sur la plaque du baudrier et du ceinturon ainsi que sur les boutons l'écusson actuel sera remplacé par le coq gaulois avec la légende "Gendarmerie départementale des ports et arsenaux ou des colonies et l'exergue : Sûreté publique.
Article 3 : Les parements de l'habit et du surtout seront en drap écarlate, et fermés en-dessus par une patte à trois pointes en drap blanc avec passe-poil écarlate.
Le pantalon chamois sera remplacé, dans la grande tenue , par un pantalon blanc, en peau de mouton pour la cavalerie, et en drap pour l'infanterie.
La bordure du chapeau en galon d'argent est supprimée. Il y sera substitué un galon noir en poil de chèvre uni.
La corne du devant et la partie relevée du derrière seront ornées chacune de quatre passants en galons d'argent, à cul-de-dé, suivant le modèle qui sera adopté.

L'Ordonnance du 6 septembre 1840, crée une demi-compagnie de gendarmerie à la Guyane française. Le commandement est confié à un officier du grade de lieutenant, à la condition, toutefois, que cet officier soit plus ancien que celui qui se trouverait sous ses ordres.
Le cadre de la demi-compagnie seront composés d'officiers, sous-officiers et gendarmes extraits des légions de gendarmerie départementales.
Les officiers seront désignés, soit parmi les titulaires des grades correspondants aux emplois, soit parmi ceux qui seront suceptibles d'obtenir de l'avancement.
Les maréchaux des logis et brigadiers seront choisis, autant que possible, parmi les candidats pour l'avancement, et, à défaut, parmi les militaires de l'Arme qui, étant notés favorablement, satisferont d'ailleurs aux conditions déterminées par les articles 368 et 369 de l'ordonnance du 16 mars 1838.
l'effectif de la demi-compagnie est composée de:
2 officiers;
3 maréchaux des logis à cheval, dont un qui remplira les fonctions de trésorier;
5 brigadiers à cheval;
40 gendarmes à cheval.

Vu l'ordonnance du roi du 13 avril 1846, la demi-compagnie de la Guyane composée de brigadier à cheval, sera formée désormais, de trois brigades à cheval seulement et de six brigades à pied.
2 officiers;
1 maréchal des logis à cheval;
2 brigadiers à cheval;
13 gendarmes à cheval;
2 maréchaux de slogis à pied;
4 brigadiers à pied;
24 gendarmes à pied.
Un des maréchaux des logis remplira les fonctions de trésorier.

L'instruction du 21 août 1846, détaille l'uniforme de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie d'Afrique et de la gendarmerie coloniale.

« Gendarmerie coloniale.
ARME À CHEVAL.
Habillement - Kurtka ou habit court de petite tenue, pour les hommes à cheval.
Article 425. L'habit long de grande tenue, avec plastron écarlate, des hommes à cheval de la gendarmerie coloniale, est semblable à celui de grande tenue de la gendarmerie départementale, à l'exception des boutons qui sont en argent.

GRANDE TENUE.
D'un habit avec plastron écarlate, d'un pantalon en drap gris-bleu avec bande de drap bleu roi ou d'un pantalon de tricot blanc et d'un pantalon en coutil bleu.
(semblable à celui de la gendarmerie départementale), d'un manteau à manches semblable à celui de la gendarmerie d'Afrique.
Article 434. La coiffure se compose: d'un shako, d'un chapeau et d'un bonnet de police.
Artilces 445 et 446. Les boutons du kurtka, de l'habit de grande tenue et du manteau, sont en argent et portent l'empreinte d'un coq gaulois avec la légende : Gendarmerie coloniale, et l'exergue : Sûreté publique.

GENDARMERIE À PIED.
Article 453. l'habillement et l'équipement des sous-officiers, brigadiers et gendarmes à pied dans les colonies est semblable à celui de la gendarmerie départementale à pied, à l'exception des objets ci-après:
Article 454. Les pantalons de drap gris-bleu, de coutil blanc et de coutil bleu sont semblables à ceux des hommes à cheval.
Artilce 455. Capote semblable à celui de la gendarmerie d'Afrique.
Article 456. Veste semblable à celle des hommes à cheval.
Article 457. Les boutons de grande et de petite tenue et de la capote sont en argent, du même modèle que ceux de la gendarmerie d'Afrique.
Article 458. Le shako des sous-officiers, brigadiers et gendarmes à pied des colonies est le même que celui porté par les hommes à cheval.
Artilce 460. L'armement de la gendarmerie se compose:
Pour les officiers, d'un sabre de cavalerie légère modèle 1822 et d'une paire de pistolet modèle 1835;
Pour les sous-officiers, brigadiers et gendarmes à pied, d'un mousqueton de 1825, transformé à percussion, et armé de sa baionnette, d'un sabre-briquet modèle 1816 et d'un pistolet.
Pour les maréchaux des logis à cheval, d'un sabre, et d'une paire de pistolet.
Pour les brigadiers et gendarmes à cheval, d'un sabre, du même mousqueton que l'arme à pied, et d'une paire de pistolet. »


Par décret du 20 janvier 1852, de Louis-Napoléon, Président de la République française la demi-compagnie de la Guyane française sera désomrais organisée en une compagnie de cent hommes, y compris les officiers.
1 capitaine, commadant;
2 lieutenants ou sous-lieutenants;
1 lieutenant ou sous-lieutenant trésorier;
1 maréchal des logis à cheval;
2 brigadiers à cheval;
18 gendarmes à cheval;
4 maréchaux des logis à pied;
8 brigadiers à pied;
63 gendarmes à pied.

L'uniforme des bataillons de gendarmerie mobile est modifié:
Le shako est remplacé par un bonnet à poil orné d'une plaque à l'aigle, et d'un plumet en plumes de coq teintes en écarlate;
Un chapeau bordé d'un galon en poil de chèvre sera porté pour la tenue de ville;
Un plastron écarlate sera adapté à l'habit pour la grande tenue.

L'effectif de la compagnie est porté à 150 hommes, à compter du 9 juillet 1853. l'arme à cheval passe à 27 unités et l'arme à pied à 119 unités.

Vu le précédent décret qui a augmenté l'effectif de la compagnie et considérant qu'il importe de mettre l'organisation de la gendarmerie coloniale en harmonie avec celle donnée aux compagnies départementales par les décrets de 22 décembre 1851 et 19 février 1852. le commandemement de la compagnie de la Guyane française sera exercé à l'avenir par un officier du grade de chef d'escadron.
L'arrondissement du chef lieu de cette compagnie sera commandée par un capitaine.
Il est créé, dans chacune des compagnies de la gendarmerie vcoloniale, un emploi de marécha les logis-chef et un emploi de maréchal des logis adjoint au trésorier.
Conformément aux dispositions du décret du 22 décembre 1851, l'emploi de maréchal des logis adjoint au trésorier sera en dehors des cadres. Le maréchal des logis-chef commandera la 1ère brigade à cheval du chef-lieu de la compagnie.

Le 31 mars 1852, la Frégate « l'ALLIER » quitte le port de Brest à destination de la Guyane. Elle débarque aux îles du Salut : deux cent quatre-vingt-dix huit condamnés qui proviennent des bagnes de Brest et Rochefort, et trois déportés politiques.

1853 Epidémie de fièvre jaune, qui fit de grands dégâts au camp de la Montagne d'Argent.

Le décret impérial n° 2651 du 31 octobre 1855, porte l'effectif de la compagnie à 176 officiers, sous-officiers, brigadiers, gendarmes et enfants de troupe.

Le capitaine CULLET est appelé à prendre, à compter du 11 janvier 1868, le commandement de la compagnie gendarmerie de la Guyane, en remplacement du chef d'escadron REGNAULT qui quitte la colonie.

Décision n° 13 en date du 17 janvier 1868.
un ordre de service a été accordé au sieur Trinité, pour les travaux de la caserne de gendarmerie de Kourou (296 francs) – au sieur Massé, pour la caserne de Mana (80 francs) – au sieur Félicité, pour des travaux de modifications à la caserne d'Iracoubo (75 francs) – au sieur Massé, pour la démolition de l'ancienne caserne de gendarmerie de Mana (240 francs) - au sieur Faustin, pour des travaux à la caserne de Kourou (180 francs).

Considérant que, par suite de la grande diminution du nombre des condamnés dirigés sur Cayenne, l'effectif de la gednarmerie de la Guyane française est trop considérable pour les besoins de la surveillance.
La compagnie est réduite de soixante-neuf hommes, y compris les deux officiers et trois enfants de troupe. Elle prendra à l'avenir, la dénomination de Détachement.


Dépêche ministérielle N° 356 au sujet de la réduction de la compagnie de gendarmerie.
Paris, le 3 avril 1868.

Monsieur le Gouverneur, par lettre du 27 février dernier, vous m'avez informé qu'en exécution des ordres contenus dans le décret du 20 novembre 1867 sur l'organisation du corps militaire des surveillants des établissements pénitentiaires aux colonies, vous avez fait rentrer au chef-lieu tous les gendarmes affectés jusqu'à ce jour au service des établissements pénitentiaires.
Vous m'avez demandé, en même temps, l'autorisation de renvoyer en France, par le premier bâtiment de l'État, le personnel en excédant à l'effectif indiqué sur le projet de réorganisation de la gendarmerie.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que, sur la proposition du général BAROLET de PULIGNI, je me suis concerté avec M. le ministre de la Guerre pour faire réduire l'effectif ci-après de la compagnie de gendarmerie de la Guyane, savoir:
1 capitaine, commandant;
1 lieutenant;

ARME À CHEVAL.
2 maréchaux des logis;
5 brigadiers;
28 gendarmes.

ARME À PIED.
1 maréchal des logis;
1 maréchal des logis adjoint au trésorier;
4 brigadiers;
23 gendarmes;
3 enfants de troupe.
Ensemble: 69

La situation de l'effectif de la compagnie au 1er février 1868, constate la présence dans la colonie de 86 gendarmes à pied et de 22 gendarmes à cheval. Cette dernière arme compte en outre 4 gendarmes en congé de convalescence en France, ce qui porte à 26 son effectif réel; il n'y aura donc donc qu'à pourvoir à un recrutement de 9 hommes pour atteindre le chiffre projeté.
Quant à l'arme à pied qui offre un éxcédant de 54 hommes, je vous invite à chercher d'abord s'il serait possible de trouver des candidats pour complèter l'effectif du corps militaire des surveillants. Vous devez ensuite envoyer 8 gendarmes dans les colonies de la Martinique et de la Guadeloupe.
J'invite, par dépêche de ce jour, MM. Les Gouvernurs de ces deux colonies à surseoir à toutes nominations provisoires dans la compagnie de gendarmerie des deux îles, et à se concerter, au besoin, avec vous dans le cas où ils pourraient recevoir des hommes gradés ou un plus grand nombre de gendarmes.
Quand au surplus, il y aura lieu de les renvoyer en France dès que les dispositions qui précèdent auront obtenu la sanction de l'Empereur;
Vous voudrez bien me rendre un compte spécial de la suite qui aura été donnée à la présente lettre;
Recevez etc..
Amiral RIGAULT DE GENOUILLY, ministre secrétaire d'État au département de la marine et des colonies.


Dépêche ministérielle n° 82 au sujet de la réorganisation dans la gendarmerie de la Guyane.
Paris, le 5 septembre 1868.
Monsieur le Gouverneur, par lettre du 29 juin dernier, vous m'avez rendu compte que pour l'exécution du décret du 4 avril dernier portant réorgansisation et réduction de la compagnie de gendarmerie de la Guyane, vous avez precrit l'application immédiate des dispositions suivantes;
1° Formation de l'effectif aux chiffres portés dans le décret;
2° Dissolution du conseil d'administration;
3° Remise de l'administration du détachement à M. le Capitaine CULLET, qui exerce le commandement;
4° Rapatriement de ving-huit sous-officiers, brigadiers et gednarmes qui se trouvaient en exédant d'effectif. Ces hommes sont rentrés en France par « l’Ardéche » .
J'approuve toutes ces mesures.
Vous m'informez en même temps que vous n'avez dans le règlement du 18 février 1863 aucune disposition qui vous ait paru pouvoir fixer d'une manière précise votre détermination sur la quotité des frais de bureau à allouer à l'officier commandant, et sur la question de savoir si le maréchal des logis, faisant fonction de comptable, doit recevoir le supplément de solde de 300 francs précédemment allouée au sous-officier adjoint au trésorier.
Vous avez néanmoins décidé, sauf mon approbation, que l'ooficier commandnat recevrait les frais de bureau attribués au commandnat de compagnie par le tarif n° 13 dudit décret, soit 300 francs plus une indemnité calculée sur le pied ce celles que touche le trésorier, d'une compagnie d'après le même tarif, ce qui produit pour le détachement de la Guyane une somme de 600,00. Ensemble 900,00.

Après réflextion la somme annuelle de 600 francs est accordée pour frais de bureau au capitaine CULLET et la somme de 300 francs au sous-officiers adjoint au trésorier.



Par décret du 28 décembre 1867, notifié par dépèche ministérielle du 6 février 1868, le sieur VIVET René-Auguste-Stanislas), maréchal des logis de gendarmerie à la Guyane est nommé chevalier de l'Ordre Impérial de la Légion d'honneur.
N° 926 - Par dépêche minsitérielle du 26 novembre 1868, n° 108, avis est donné d'une décision de S. Exc. Le Ministre de la guerre en date du 13 du même mois, faisant passer dans le détachement de gendarmerie de la Cochinchine les militaires provenant de la gendarmerie de la Guyane dont les noms suivent:

GERBAULT Louis, maréchal des logis à pied;
DUBOIS Charles,maréchal des logis à pied;
MISTELET Pierre-André, brigadier;
GUIDICELLI Sauveur, brigadier;
DIDIO Louis, brigadier;
MEURGEY Ernest, brigadier;
MONGOUR Léonard, gendarme à pied;
THÉNOT Hubert-Adolphe, gendarme à pied;
BLANZI Louis-Joseph, gendarme à pied;
BÉRIOU Jean-Louis, gendarme à pied;
TERRAS Jean-Victor, gendarme à pied;
MAURIN Auguste, gendarme à pied;
CHAPAZET Joseph, gendarme à pied;
PETIT-MANGIN François, gendarme à pied;
POCOT Guillaume, gendarme à pied;
ROBIN Jean-Marie, gendarme à pied;
ALBERTINI Janvier-César, gendarme à pied;
LEBRUN Pierre-Joseph-Alexandre, gendarme à pied;
ROYER Jean-Baptiste-Hiliare-Blaise, gendarme à pied;
FAYET Georges, gendarme à pied;
HUMBERT Henri-Honoré, gendarme à pied;
RICHARD Charles-Théophile, gendarme à pied;

Sont placés dans la Légion d'Afrique, les deux gendarmes LUCCIONI Antoine-Dominique, dans la 1ère compagnie, à la 2ème brigade d'Alger, et le gendarme GUYON Jean-Auguste, à la 2ème brigade d’Aumale.

à suivre..........

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Message par le criquet Mer 24 Fév - 8:51

Salut Garnison.
Toujours aussi complet. On redécouvre également une partie de notre histoire au travers de la Gendarmerie.
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Message par GARNISON36 Sam 26 Mar - 9:52

Tu sais bien, que j'aime bien le détail de la petite histoire......

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 _inaug10
Inauguration du monument en mémoire aux victimes des échauffourrés entre soldats français et civils brésiliens qui eut lieu le 15 mai 1895 dans le village de Mapa dans le cadre du conflit sur le territoire contesté à l'époque entre le Brésil et la France

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Bt_cay10
la brigade de Cayenne en 1900


LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Cayenn10

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Bt_st_10
La brigade de Saint-Laurent du Maroni


LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Cayenn11
Départ du courrier de Cayenne


LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Cayenn12
la brigade à cheval de Cayenne


LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Guyane11

LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Il_de_10
LA GENDARMERIE D’OUTRE-MER - Page 2 Il_de_11
le départ des forçats de l’île de Ré, en partance pour le bagne de la Guyane

(photos découvertes sur la toile)

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Message par GARNISON36 Sam 26 Mar - 9:52

1883 - Les bagnes passent sous la tutelle du ministère des Colonies. Jusque là, ils dépendaient du ministère de la Marine.

Enfin, la relégation fut instaurée par la loi du 27 mars 1885 et on trouvait allors dans les pénitenciers coloniaux:
- des dépoprtés politiques (loi du 8 juin 1850);
- des réclusionnaires d'origine africaine ou asiatique, condamnés par des tribunaux de la Martinique, de la réunion, de la Guadeloupe ou de la Guyane;
- des transportés, condamnés aux travaux forcés (loi du 30 mai 1854);
- des relégués (loi du 27 mars 1885).

Les territoires appelés à recevoir ces condamnés étaient:
- la Guyane (article 1er du décret du 27 mars 1853);
- le Gabon (loi du 30 mai 1854);
- la Nouvelle-Calédonie (décret du 2 septembre 1853);
- le Territoire d'Obock, qui, rattaché au protectorat de Tadjoura, a formé la Côte française des Somalis (décret du 7 mars 1886).
- Le Gabon et le territoire d'Obock qui étaient réservés aux condamnés d'origine arabe et africaine furent rapidmeent abandonnés, ceux-ci trouvant auprès de leurs coréligionnaires beaucoup trop de facilités pour s'évader.
Il ne restait donc que la Guyane et la Nouvell-calédonie.

Le premier convoi de transportés partit de Brest le 31 mars 1852, comme nous l'avons plus haut et mouilla aux îles du Salut le 2 mai 1852. les transportés furent installés dans des baraquements construits sur ces îles, désignées par leur situation comme dépôt général de la transportation. Mais comme d'autres convois devaient se succéder à des intervalles rapprochés, on décida, pour éviter l'encombrement, de s'établir sur les bords du Maroni.


Suite à l'inspection générale des armes passée en France et aux colonies en 1882, l'armement de la compagnie est en bon état; la comptabilité est à jour et les cartouches sont dans de bonnes conditions.

Le 7 mai 1887, une brigade à cheval et à pied de 6 hommes chacune sont envoyées en Guyane pour être détachées à la relégation. Le 19 novembre, deux nouvelles unités sont de nouveau envoyées pour la relégation.
Début février 1888, les deux brigades à cheval de la relégation sont transformées en deux brigades à pied.

Le décret du 13 mars 1889, considère qu'il est équitable de faire bénéficier la gendarmerie coloniale, dans la mesure que comporte son organisation, des dispositions du décret du 26 mars 1887 et d'attribuer, autant que possible, à chaque compagnie ou détachement, dans l'une ou l'autre arme, la proportion de maréchaux des logis fixée par l'article 16 du décret du 1er mars 1854.
La composition de la compagnie guyanaise est fixée à 3 officiers, 20 sous-officiers, brigadiers, gendarmes à cheval et 45 unités à pied.

Sur le rapport du Président du Conseil, Ministre du Commerce de l'Industrie et des Colonies, et du Garde des Sceaux, Minitres de la Justice et des Cultes, le Président de la République décrète le 6 juin 1889, que dans les communes de la Guyane autres que celles de Cayenne, les fonctions d'huissier sont exercées par le commandant de la brigade de gendarmerie, et, à défaut de brigade de gendarmerie, par un agent de la force publique désigné par le gouverneur, sur la proposition du chef du service judiciaire.

Le 12 mars 1895, Alfred Dreyfus arrive abord du « Ville-de-Saint-Nazaire »,  à l'île Royale, cinq jours plus tard il est interné à l'île du Diable.

Afin de répondre à des nécessités de service, des modifications sont apportées aux assiettes des brigades de gendarmerie  de la compagnie de la Guadeloupe et des détachements de la Guyane et de Taïti. Le 23 mai 1897, la brigade de Sinnamary est transformée en brigade à pied. Les brigades de gendarmerie à pied de Macouria, Malmaroury, Degrad-des-cannes et Approuagues (ces deux dernières non encore installées) sont supprimées.
Il est créé une brigade à pied dans chacune des localités ci-après: Saint-Laurent du Maroni, Saint-Jean du Maroni et Saint-Georges de l'Oyapock. Ces brigades constituées à l'effectif de 5 hommes, y compris le chef de poste, seront commandées, savoir:
La brigade de Saint-laurent par un maréchal des logis, les deux autres par un brigadier.
Comme conséquence des modifications qui précèdent, l'effectif de la gendarmerie de la Guyane est fixé comme ci-après:
2 officiers;

ARME À PIED.
2 maréchaux des logis;
1 maréchal des logis comptable;
4 brigadiers;
24 gendarmes.

ARME À CHEVAL.
1 maréchal des logis-chef;
1 maréchal des logis;
3 brigadiers;
20 gendarmes.
Soit un total de l'effectif de 58 militaires.

Le 20 juillet 1898, une brigade à pied est créée à saint-Laurent du Maroni. Une brigade à pied est créée au Dégrad des Cannes en remplacement des celles prévues pour Saint-Jean du Maroni et Saint-Georges de l'Oyapock.

1899 Départ de Dreyfus à bord du navire Sfax.


Une circulaire signée par le général L. ANDRÉ arrêté la manière dont les honneurs doivent être rendus par les troupes:
les honneurs sont rendus;
Par les hommes armés du fusil, avec l'arme sur « l'épaule droite ».
par les hommes armés du sabre ou de la lance, au « port de l'arme ».
Si la troupe est déjà dans la position prescrite, son chef commande: « garde à vous! Et tourne la tête du côté de la personne à laquelle les honneurs sont rendus.

Aux termes du décret du 11 avril 1904, les fonctions de comptable du détachement de la Guyane sont remplies par un maréchal des logis, alors que dans d'autres détachements, tels que ceux de la Martinique, de la réunion, de la Nouvelle-Calédonie, etc.., cet emploi est confié à un maréchal des logis-chef.
L'insalubrité du climat de la Guyane rend ses fonctions, déjà ingrates par elles-mêmes, des plus pénibles pour ce sous-officier qui, de plus, voit, quel que soit son mérite, son avenir limité à l'emploi de maréchal des logis.
En présence de cette situation, le colonel commandant supérieur des troupes du groupe des Antilles propose de confier désormais cet emploi à un maréchal des logis-chef.
Cette proposition est entièrement justifiée; mais il a paru nécessaire d'envisager le cas où, en l'absence de candidat maréchal des logis-chef, cet emploi ne pourrait être donné qu'à un maréchal des logis.

A partir de 1904, la tenue de la gendarmerie de l'intérieur et de la gendarmerie de Corse et d'Afrique subit quelques modifications.
Circulaire portant modifications à la tenue de la Gendarmerie.
Paris, le 21 mars 1904.

En vue de mettre la tenue de la gendarmerie départementale plus en rapport avec le service habituel de cette arme et de la rendre moins dispendieuse, les mesures ci-après ont été adoptées :

I. — SUPPRESSION D'EFFETS
Sont supprimés dans la gendarmerie départementale :
l'habillement. — Le chapeau, la culotte blanche (officiers et troupe) ;
Harnachement. — Les chaperons, les fontes de parade (officiers et troupe);
Chaussures. — Les bottes à la Condé (officiers, y compris ceux d'Afrique et de Corse, et troupe);
Grand équipement. — La banderole de giberne.

Sont également supprimés :
Le képi rigide en usage dans la gendarmerie de Corse et d'Afrique ;
Les sous-pieds que les gradés et gendarmes portent actuellement avec le pantalon long. (Cette mesure est applicable à la garde républicaine) ;
Le tapis de grande tenue des officiers ;
Le port des gants pour les gradés et gendarmes dans la tenue de service hors la résidence. Toutefois, le port de gants fourrés est facultatif dans cette tenue en hiver.


Le décret du 11 août 1904, ramène l'effectif de la compagnie de la Guyane à 52 personnels.

La découverte de l'or dans le pays ; le rush aurifère  entraîne l'implantation de compagnies qui emploient de nombreux ouvrier, et certains d'entre eux, gagnés par la fièvre de l'or, se livrent à des recherches plus ou moins illicites.
Cette situation , cause de désordres, nécessite l'intervention de la gendarmerie implante en 1906 des postes fixes sur les gisements d'or : Inini, Élysée et Dagobert.
Les militaires de ces postes situés dans des régions insalubres à l'époque et particulièrement déshéritées sont éprouvés par le climat. Au bout de quelques mois de séjour en forêt ils reviennent malades et sont, de ce fait, rapatriés en métropole. Les quatre-cinquièmes des titres de rapatriements accordés par la France sont des congés de convalescence.
C'est pourquoi, deux ans plus tard, une pénurie de personnel s'ajoutant à ses conditions de vie difficiles, les postes fixes sont complètements abandonnés.

Un rapport médical de 1910 nous apporte d'ailleurs des précisions sur l'état sanitaire du détachement à cette époque, et nous montre à quel point son personnel est éprouvé par le climat.
Malgré la suppression des postes fixes, et pendant de nombreuses années encore, les interventions de la gendarmerie vont se succéder, afin de faire assurer le respect de l'ordre, dans la zone aurifère de la région « Inini-Ouaqui » et sur les gisements Bief, Paul-Isnard, Saint-Élie et Adieu-Vat.



Maréchal des logis CORDIN – Saint-Laurent du Maroni.
A Saint-Laurent du Maroni, le 19 juillet 1907, le maréchal des logis CORDIN, seul à la brigade, reçoit du commissaire de police la réquisition de procéder à l'arrestation de trois forçats évadés, armés de bons fusils. Il part immédiatement avec le commissaire et deux transportés en cors de peine. Dans la soirée, on découvre les évadés qui répondent à la sommation de se rendre par des coups de feu; le maréchal des logis riposte, mais il est blessé mortellement. Son transport étant impossible à cause de son état, il meurt sur les lieux, après six heures de souffrances, à l'endroit appelé « Crique Saint-Marguerite », à ! ou 10 km de Saint-Laurent.

Un emploi d'adjudant est créé au détachement de la Guyane, le 13 janvier 1908.

En août 1914, les Guyanais, comme les autres ressortissants des vieilles colonies, ne sont pas concernés par la mobilisation, à l’exception de ceux qui ont leur résidence permanente en France. Le Ministère de la Guerre juge qu’il n’est pas utile de déplacer les conscrits coloniaux pour une guerre qu’il estime de courte durée et le bilan de la conscription de 1913 n’a pas été estimé suffisamment positif. Mais début 1915, la guerre s’éternise et des renforts humains sont nécessaires. On se résout donc à faire appel aux soldats coloniaux.
En Guyane, aucun homme n’a jamais été recensé militairement avant 1913. Il faut donc recenser dans l’urgence des hommes susceptibles de partir combattre. Entre février et août 1915, les classes 1915 à 1900 (sauf 1912 et 1913, déjà présentes en France) sont examinées. Dans un premier temps, les Territoriaux (classes 1899 à 1890) sont maintenus dans leurs foyers. Les non-natifs résidant en Guyane (essentiellement des Antillais), sont également recrutés. Les fonctionnaires métropolitains, soumis à la conscription ordinaire, sont mobilisés dès août 1914. Les libérés européens (individus ayant fini leur temps de bagne mais astreints à résidence en Guyane), à l’exception de quelques volontaires, ne sont pas concernés par la mobilisation.
Parmi les Guyanais, se trouvent de nombreux Antillais. Dans la réalité, un peu plus d’un millier de Guyanais des classes de 1895 à 1918 partent en France au sein du contingent créole. Cette dénomination, qui regroupe Antillais, Réunionnais et Néocalédoniens, permet de différencier les originaires des vieilles colonies, des colonisés plus récents d’Afrique, englobés sous l’appellation « tirailleurs Sénégalais ».
Les conscrits quittent la Guyane en paquebot et font escale à Fort de France. Rassemblés avec des conscrits martiniquais et guadeloupéens, ils sont embarqués pour Saint-Nazaire, d’où ils sont envoyés dans les dépôts de régiments d’infanterie coloniale du sud de la France (climat plus clément) pour parfaire leur préparation militaire. Les rapports des instructeurs ne sont guère flatteurs et le contingent créole est qualifié d’indolent, d’indiscipliné.
Les soldats guyanais participeront aux combats en Champagne, de la Somme, à l'expédition des Dardanelles (mars1915-Février 1916), la bataille de Verdun durant l'année 1916, le Chemin des Dames (avril-mai 1917), 286 Guyanais seront tués durant le conflit.



Le décret du 11 août 1904, fixant l'effectif du détachement de la Guyane, a été modifié par les décrets des 13 janvier 1908 et le 1er mai 1917 qui, par la création des emplois d'adjudant et de maréchal des logis-chef comptable, ont assuré un meilleur encadrement du détachement, tout en facilitant le jeu normal de l'avancement.
Le décret du 27 février 1921, prévoit un emploi de chef de brigade de 1ère ou de 2ème classe à pied. L'effectif du détachement est constitué de: 2 officiers et 50 gendarmes.

Le détachement, réorganisé par le précédent décret, a été doté d'un effectif numérique suffisant, mais l'expérience a démontré qu'une modification judicieuse dans l'aménagement de cet effectif correspondrait plus étroitement aux nécessecités du service, et le gouverneur de la colonie l'a proposée.
Le 20 avril 1923, une nouvelle répartition de l'effectif, entre les différents emplois ou grades, s'impose donc.
Le détachement est donc ainsi répartit:
- 3 officiers;
- 1 chef de brigade hors classe ou de 1ère classe à pied ou à cheval, commandant de section;
- 1 chef de brigade de 1e, 2e ou 3e classe, comptable;
- 1 chef de brigade de 4e classe, secrétaire du commandant de détachement;
- 1 chef de brigade de 1e ou de 2e classe à cheval;
- 1 chef de brigade de 3e classe à cheval;
- 3 chefs de brigade de 4e classe à cheval;
- 19 gendarmes à cheval;
- 1 chef de brigade de 1e ou de 2e classe à pied;
- 1 chef de brigade de 3e classe à pied;
- 3 chefs de brigade de 4e classe à  pied;
- 18 gendarmes à pied.

à suivre..............

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Message par GARNISON36 Sam 26 Mar - 9:57

Le 22 janvier 1924, en raison de nombreux cas d’alastrim* sévissant à l'état épidémique à la Martinique et à la Gaudeloupe, la Compagnie générale Transatlantique a décidé d'exiger à l'avenir de tous les passagers, embarquant à destination des Antilles et de la Guyane, un certificat de vaccination antivariolique ayant moins de six mois de date. Les passagers qui n'auront pu présenter ce certificat seront vaccinée d'office en cours de route par le médecin du bord.
L'effectif du détachement tel qu'il a été fixé, impose au budget de cette colonie des charges qu'il n'est plus en mesure de supporter.
Le gouverneur de la Guyane a été, en conséquence, amené à envisager la diminution de l'effevtif de ce détachement, en tenant compte, toutefois, des nécessités imoposées par le maintien de l'ordre public.
L'effectif passe donc le 14 septembre, à 1 officier et 30 gendarmes, dont 8 à cheval et 22 à pied.

*Alastrim:Maladie contagieuse et épidémique se rencontrant principalement aux Antilles, dans les autres parties de l'Amérique, dans l'Afrique du Sud où on la connaît sous le nom d'amass et aux Indes, ayant des symptômes qui rappellent à la fois ceux de la variole et ceux de la varicelle, et frappant surtout les noirs. Elle est considérée, par les uns, comme une fièvre éruptive particulière et, par les autres, comme une varioloïde apparaissant chez les sujets non ou insuffisamment vaccinés.`` (Garnier-Del. 1958).


A partir de 1925, les bat-flancs, les fers et les cachots sont supprimés. Les condamnés ont droit au hamac.

En ramenant de 52 à 31 unités l'effectif du détachement de la Guyane, la colonie a permis de réaliser une économie appréciable. Le gouverneur estime qu'une nouvelle réduction peut être envisagée tout en tenant compte des nécessités impoosées par la maintien de l'ordre public. L'effectif passe donc de 31 à 26 personnes, 1 lieutenant et vingt-cinq gradés et gendarmes en septembre 1925.

Deux ans plus tard, le Président DOUMERGUE estime que l'effectif est trop faible: à la tâche ordinaire qui lui revient d'assurer le service d'orrde et le maintien de la sécurité publique dans la colonie s'ajoute, en effet, la colaboration qu'il doit apporter au corps des surveillants militaires dans l'étroite  surveillance de l'élément pénal qui ne peut être entièrement exercée par ce corps devenu numériquement insuffisant. Le gouverneur de la Guyane fait augmenter l'effectif de quinze unités et porté, de la sorte, à un officier et trente-neuf hommes de troupe.

L'effectif du détachement, qui était de 40 unités, a été porté à 73 unités par décret en date du 29 septembre 1928.
Cette augmentation avait été rendue nécessaire par les troubles survenus à Cayenne en août de la même année; mais depuis lors le calme a été complet et il est certain que la situation actuelle ne justifie plus un effectif de gendarmerie aussi élevé, auquel d'ailleurs les moyens financiers de la colonie ne permettent pas de faire face. Le 24 avril 1930, l'effectif est ramené à 64 unités, à savoir:
- 1 officier subalterne, commandant le détachement;
- 1 addjudant-chef ou adjudant à pied suppléant;
- 1 adjudant ou maréchal de logis chef comptable;
- 1 maréchal des logis chef secrétaire;
- 2 adjudants à pied;
- 11 maréchaux de slogis chefs à pied;
- 47 gendarmes à pied.


L'occupation de l'intérieur de la colonie dont le gouvernement de l'Inini prend la charge va comporter l'emploi de six gradés et gendarmes supplémentaires. Ces militaires de la gendarmerie seront détachés de l'effectif en service dans la Guyane, mais, afin que le prélèvement puisse être effcectué sans inconvénient pour le service, le gouverneur de la Guyane française a demandé que l'effectif du détachement soit augmenté de six unités.

Un décret du 26 juin 1931 a porté l'effectif du détachement à un officier et soixante-neuf gradés et gendarmes, dont 4 gradés et gendarmes détachés hors cadres.
Les nécessités budgétaires ne permettent pas à la colonie de faire face aux frais qu'entraine un détachement de cette imoprtance. Le calme qui règne dans la colonie suffirait d'ailleurs pour justifier la réduction de l'effectif. Il pariat possible de mainteninr l'ordre et d'assurer la sécurité publique avec 36 unités, 12 unités étant d'autre part détachées en Inini, territoire qui, par sa situation et en raison des difficultés des communications, nécessite un léger renforcement de l'effectif. En conséquence le déatchement est ramené à 1 officier et 47 gradés et gendarmes.

Un adjudant à pied, trois maréchaux des logis-chefs, huit gendarmes à pied, prélevés sur cet effectif, sont détachés hors cadres pour servir dans le territoire de l'Inini.

Après avoir réduit l'effectif en 1933, quatre gendarmes supplémentaires sont envoyés par décret du 29 mars 1935 pour assurer la bonne administration de la police sur l'ensemble du teritoire. Et l'effectif repasse, à un officier et 43 militaires en ce début d'année 1936.
Le détachement de la Guyane se compose ainsi:
Section de Cayenne:
- 4 brigades à pied à Cayenne;
Brigade à pied: - Kourou – Touate – Summary – Iraxoubo – Mana – Saint-Laurent du Maroni.
Poste à pied: -Pointe-Macouria – Saint-Georges de l'Oyapock – Régina.
Poste provisoire: - Placer saint-Élie – La Forestière – Crique Tranquille (fournis par la compagnie).

17 juin 1938 Décret loi portant suppression de la transportation en Guyane.

22 novembre 1938 Dernier convoi de transportés à destination de la Guyane. (666 relégués)

À la suite de l'Appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, plusieurs colonies françaises et un territoire sous-mandat se placent rapidement sous son autorité: les cinq comptoirs des Établissements français de l'Inde sont le premier territoire à rallier la France Libre, puis les Nouvelles-Hébrides, les archipels des Établissements français de l'Océanie et la Nouvelle -Calédonie, le Tchad (dont le gouverneur Félix Éboué proclame le 26 août le ralliement), le Cameroun français et l'Oubangui-Chari suivent. À la fin de l'été 1940, l'essentiel de l'Afrique-Équatoriale française (AEF) est passée dans le camp de la France libre, à l'exception du Gabon.
À l'automne 1940, l'Afrique-Occidental Française (AOF) demeure encore dans le giron vichyste, de même que l'Afrique du Nord, l'Indochine française, les Antilles françaises, la Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Djibouti et Madasgar, mais aussi la Syrie et l'État du Grand Liban, administrés par la France sous un régime de mandat de la Société des Nations, ainsi que le territoire chinois de Kouang-Tchéou-Wan et la Concession française de Shanghaï.
Dans le Pacifique, Wallis-et-Futuna se rallie en mai 1942. la Guyane française ne se rallie qu'en mars 1943.


En 1942, le capitaine THEULIÈRE, cvommandant le détachement, assure les fonctions de directeur de la Police et de la Sûreté Générale. La même année, l'adjudant-chef BAUER, chargé des fonctions de commissaire central pour les communes situées dans l'île de Cayenne, ville de Cayenne comprise, devient son adjoint.


Un fichier de recherches est créé à Cayenne, le 13 août 1945.


Dés 1940, les militaires du détachement de gendarmerie sont autoriséer à porter la tenue de travail, en toile kaki, du modèle de celle des sous-officiers de l'Infanterie Coloniale, soit:
chemisette à manches courtes, décolletées jusqu'au 2ème boutons, sans cravate;
pantalon ou culotte, retenu par le ceinturon en cuir noirci;
Les militaires portant la culotte seront tenus, de porter des bas kaki et des chaussures noires ou jaunes;
Cette tenue sera portée jusqu'en 1993.

Pendant le carnaval de 1946, des troubles graves éclatent dans la ville, mettant aux prises les Tirailleurs sénégalais de la compagnie mixte d'Infanterie coloniale de la Guyane et la population civile. Les Tirailleurs sénégalais révoltés, au nombre d'une centaine, font usage de leurs armes. Sept morts et trente blessés graves sont dénombrés. Les militaires de la Gendarmerie et les cadres européens de la compagnie mixte interviennent et rétablissent l'ordre. Deux gradés sont blessés et de nombreux gendarmes contusionnés.
L'année suivante, à l'annonce de la mort accidentelle du députéJadfart décédé la veille à bord d'un appareil amphibie, de nouveaux troubles éclatent à Cayenne. Le détachement est mis une nouvelle fois à contribution et rétablit l'ordre sans effusion de sang.

La loi n° 46-451, du 16 mars 1946 érige en département d'Outre-Mer la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane française.

La fermeture définitive du bagne a été obtenue, à la suite de la publication de 27 articles d'Albert Londres et sous l'impulsion de Gaston Monnerville. Dès le 17 août, cent quarante-cinq détenus débarquent à Marseille, en provenance de Guyane.

Par le décret n° 50-694 du 17 juin 1950, il est créé un Détachement de gendarmerie dénommé « Détachement de gendarmerie des Antilles-Guyane », comprenant les unités de gendarmerie stationnées dans les départements de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane française.
La section de la Guyane est composeé:
- 1 capitaine, commandnat la section;
- 1 lieutenant adjoint;
- 1 adjudant comptable;
- 1 maréchal des logis-chef comptable;
- 1 adjduant;
- 2 maréchaux des logis-chefs (tous les 3 responsables des services autos, radio et casernement).
- 2 adjudants-chefs;
- 3 adjudants;
- 19 maréchaux des logis-chefs;
- 61 gendarmes.
Total des sous-officiers de la section de gendarmerie de la Guyane française: 90.

La section de la Guyane, comme les compagnies de la Martinique et de la Guadeloupe s'administrent isolément sou sl'autorité du commandant du détachement de gendarmerie, dont les attributions particulières sont fixées par une instruction minitérielle.

La loi n° 51-1098 du 14 septembre 1951 restaure le « Territoire de l'Inini » sous le nom d' « arrondissement de l'Inini ».
Article 1er : Le département de la Guyane française se compose de :
1° L'arrondissement de Cayenne que comprend les communes existant actuellement en Guyane ;
2° L'arrondissement de l'Inini » ; mais il précisait que : « Cet arrondissement, qui a la personnalité morale, est doté provisoirement et pendant une période qui ne pourra excéder dix ans, d'un statut particulier ».

Indépendamment des missions à l'intérieur de la Guyane accomplies par les officiers, gradés et gendarmes de la Section de gendarmerie à l'occasion du service, le Préfet de la Guyane effectue une ou deux missions annuelles auxquelles participite la gendarmerie.

Ces missions ont pour but l'étude d'un itinéraire, l'établissement de tracés et de relevés géodésiques, géographiques ou hydrographiques et parfois la recherche d'explorateurs égarés, comme cela fut le cas pour la mission de décembre 1951 et janvier 1952, pour la recherche de l'explorateur Raymond MAUFRAIS, recherches déjà effectuées à l'époque de sa disparition, en juillet 1950, par une mission de gendarmerie conduite par le maréchal des logis-chef JAILLET, commandnat le poste de gendarmerie de Camopi.

La mission effectuée en juin, juillet et août 1952 avait pour but une liaison Tampoc-Oyapock, pour retrouver le tracé de la mission Oyapock-Tampoc de 1951 et devait être effectuée sous la direction du Préfet de la Guyane. Ce dernier, empêché, avait demandé au commandnat de section qu'un gendarme qualifié en prenne la direction à sa place. Le commandant de section désigna alors le gednarme CHAVEAU, qui avait déjà participé à la mission de 1951.
Le 27 juin 1952, le gendarme CHAUVEAU Roger quitte par avion Cayenne à destination de Saint-Laurent du Maroni. Le départ était prévu pour le 1er juillet, mais les préparatifs n'étant pas terminés, la mission quitte Saint-Laurent le 5 juillet.
Accompagné de cinq porteurs créoles, dont BRUNEAU et GAREAU, de l'Oyapock et cinq canotiers bonis,  CHAUVEAU quitte Maripasoula le 12 juillet sur deux canots, perdant ainsi contact avec le monde civilisé.
Après huit journées de canotage et après avoir passé de nombreux sauts, elle est arrivée au point côté « 183 », terminus de la navigation. A cet endroit, elle a abandonné les canots pour prendre, à pied, un ancien tracé fait par l'ingénieur géographe HURAULT, il y a quelques années et qui conduit en deux jours au point « 214 ».
la colonne se dirigeant à la boussoule, s'est ansuite enfoncée dans la forêt en direction du Sud, se frayant un chemin au sabre d'abatis à la vitesse d'à peine trois kilomètres par jour.
Après dix jours de marche, aprsè avoir passé criques et rivières, dont le Kouc, la jonction avec le tracé de 1951 a été réalisée en un point situé à égale distance environ du village indien d'Ourouareu, près des sources de l'Oyapock, et le point astrogéodésique « 214 ».
Le 13 août, le gendarme CHAUVEAU était de retour à Maripasoula et faisait savoir au préfet et au capitaine ROBERT, commandant la section de gendarmerie: »Mission terminée – Objectif atteint ».

Le colonel VALANTIN, commandant supérieur des Troupes du Groupe des Antilles-Guyane, cite à l'Ordre des Troupes du Groupe des Antilles-Guyane, le gendarme CHAUVEAU Roger, de la Section de Gendarmerie de la Guyane, pour le motif suivant:
« A été chargé par le préfet de la Guyane d'effectuer, dans la région des monts « Tumuc-Humac » et en partant du Tampoc (affluent du Haut-maroni), une reconnaissance d'itinéraire pour recouper, d'ouest en est, les traces d'une piste ouverte en pleine forêt vierge en décmebre 1951 par une mission de liaison « Oyapock-Tampoc » tentée d'est en ouest, à laquelle il avait déjà participé et qui, vaincue par les considérables difficultés de l'entreprise, avait dù faire demi-tour sans pouvoir atteindre son but.
A réussi parfaitement cette mission de reconnaissance grâce à une vigueur et une résistance exceptionnelles, sa volonté inébralable de vaincre, coûte que coûte, les nombreux obstacles que lui opposait une nature sauvage, hostile et où il ne pouvait compter sur aucun secours.
Sa parfaite connaissance des hommes et des difficultés à surmonter, la minutieuse préparation qu'il a effectuée ainsi que l'excellence organisation qu'il a réalisée avec des moyens modestes lui ont permis de respecter son horaire, de conserver son orientation, de remplir complètement sa mission et d'en rapporter de très prècieux enseignements.
Ordre particulier n° 4 du 29 septembre 1952.
                                                                                                                                                                                                                             
A compter du 1er septembre 1957, la décision interministérielle du 6 juin fixe le terminologie des détachements stationnés dans la France d'outer-mer. Le détachement de gendarmerie des Antilles-Guyane prend l'appellation de Groupement de gendarmerie des Antilles-Guyane. Les Compagnies deviennent des « Groupes » et les Sections des « Escadrons ». La section de la Guyane, prend la dénomination de Escadron de la Guyane.

La mise en place de nouvelles insitutions outre-mer et les modifications apportées aux appellations d'unités de gendarmerie départementale rendent indispensable une révision le l'acteulle terminologie employée pour désigner les roganes de commandmeent et les unités de gendarmerie outre-mer.
A compter du 1er octobre 1959, le Groupement des Antilles-Guyane, devient la Légion de gendarmerie des Antilles-Guyane, et l'Escadron de la Guyane devient le Groupement de Guyane.

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(photo Revue de la Gendarmerie nationale)
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La brigade d'Apatou

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Message par GARNISON36 Dim 27 Mar - 9:38

Gendarme SILVESTRE Jean-Edmond-Frédéric - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Gendarme dévoué et courageux.
Le 12 décembre 1961, à Mana, alors qu'il procédait à ll'arrestation d'un individu armé qui venait de commettre un assassinat, a été mortellement blessé par ce dernier. »
A obtenu, pour ce fait, à titre posthume:
la Médaille Militaire par décret du 11 avril 1962;
la Médaille de la Gendarmerie nationale par arrêté du 10 février 1962.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1962.


En 1964, le Général de Gaulle prend la décision de construire une base spatiale en Guyane, destinée à remplacer la base saharienne d'Hammaguir, en Algérie, et à développer l’économie guyanaise. La position du département est privilégiée, proche de l’équateur avec une large ouverture sur l’océan. Le Centre Spacial Guyanais, depuis les premières fusées « Véronique », s’est largement développé au fil des années.

Par la décision du 23 mars 1965, le Peloton Mobile n° 50 de Cayenne devient le PM n° 12.

L'arrondissement de l'Inini est supprimé par le décret n° 69-261 du 17 mars 1969, portant réorganisation administrative du département de la Guyane.
Sa suppression est confirmée par loi n° 69-1263 du 31 décembre 1969, portant diverses dispositions d'ordre économique et financier.
Son article 27 abrogea la loi du 14 septembre 1951 « à compter de l'entrée en vigueur du décret n° 69-261 du 17 mars 1969 ».

La circulaire du 5 avril 1972, renomme les pelotons mobiles de Cayenne. Le peloton mobile n° 12 prend le numéro 30 et le peloton n° 13 devient le numéro 31.
Le 1er janvier 1975, le Groupement de la Guyane est dissous et la Légion des Antilles-Guyane est créée à Fort-de-France.

Un groupe de gendarmes auxiliaires est créé à Kourou le 1er aôut 1984. une brigade est créée à Remire-Montjoly.

La décision du 8 janvier 1986, supprime la brigade territoriale de Saul. Une brigade de recherches est créée à Kourou en septembre. Et un groupe de gendarmes auxiliaires à la compagnie de Saint-Laurent du Maroni début janvier 1987.

Gendarme LENIK Philippe - Légion de Gendarmerie de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Grièvement blessé par balles, à Kourou, alors qu’il tentait d’appréhender un individu armé, est décédé des suites de ses blessures le 12 janvier 1986.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1986.

Le 1er aout 1987, une compagnie de gendarmerie est crée à Kourou. Elle comprend:
GC compagnie;
Groupe de G.A;
Brigade de recherches;
BT Kourou – Macouria – Sinnamary.
La compagnie de cayenne est modifiée:
GC Compagnie;
Groupe G.A.1;
Groupe G.A.2 Cayenne-France et Cayenne-Rochambeau;
BT Cayenne – Cacao – Camopi – Régina – Rémire-Montjoly – Saint-Georges.

Adjudant HASSLER Raymond - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane - Groupement de la Guyane.
« Gradé commandant de brigade, qui, le 21 octobre 1989, à Awala-Yalimapo, n’a pas hésité, au péril de sa vie, à neutraliser un forcené qui venait de tuer une personne et d’en blesser cinq autres à l’aide d’une arme à feu.
Blessé dans l’action, a fait preuve en la circonstance d’un courage et d’un sang-froid remarquables en poursuivant avec la plus totale abnégation l’exécution de sa mission. »
A obtenu pour ce fait:
-        la Médaille de la Gendarmerie nationale par décision n°2 du ministre de la Défense, en date du 16 janvier 1990.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1989.



Le 1er novembre 1989, un poste de gendarmerie est créé aux iles du Salut sur l'île Royale. La brigade routière du PM 31 de Cayenne est dissous à la fin du mois de novembre 1990, et une brigade motorisée est créée à Cayenne.
1992, voit la création d'une brigade nautique à Cayenne et à Saint-Laurent du Maroni, l'équipe de rcherches de Saint-laurent ets transformée en BR. Le peloton mobile VBRG n° 31 de Cayenne est dissous à son tour. Le PM porté n° 30 est transformé en Pelotn VBRG et un Groupe de soutien des pelotns mobiles est créé à cayenne.

Adjudant ULVOAS Gérard - 3ème Légion de Gendarmerie mobile.
« Adjudant d’un courage, d’une maitrise de soi et d’un esprit d’abnégation exemplaires.
Le 19 novembre 1992, à la tête de l’équipe légère d’intervention de son unité, à su s’opposer à une foule agressive qui tentait de soustraire un condamné à son escorte dans l’enceinte du tribunal de grande instance de Cayenne.
Sévèrement blessé au cours de la mêlée a néanmoins poursuivi son action pour mener à bien sa mission. »
A obtenu pour ce fait :
-        un témoignage de satisfaction du général, commandant la circonscription de gendarmerie de Rennes, en date du 15 janvier 1993.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1992.

Le 1er octobre 1993, la tenue kaki, culotte et chemisette est supprimée du paquetage, pour être remplacée par le petit bleu. Elle ne survivera pas longtemps.

Les gendarmes mobiles déplacés en outre-mer emportent dans les valises, en plus des tenues traditionnelles, le « petit vert » short et chemisette de couleur vert OTAN, pour le service à l'intérieur du cantonnement, la tenue de combat avec le chapeau de brousse pour les missions brousse, jusqu'aux années 2010 avant d'être remplacée par  la tenue bariolée.

Le 1er septembre 1993, un PSIG voit le jour à Kourou. Une brigade de recherches  et une brigade départementale de renseignement judiciaires sont créées à Cayenne, un mois après. Corrélativement la brigade fichier de recherches de Cayenne est dissoute.

La décision du 15 février 1994, réorganise les compagnies de Kourou et de Saint-laurent du Maroni.
Compagnie de Saint-laurent:
GC compagnie;
BR à Saint-laurent;
BT à Saint-Laurent;
BT à Apajou;
BT à Grand-Santi;
BT à Mana;
BT à Maripasoula;
BT à Papaïchton.
Compagnie de Kourou:
GC compagnie;
PSIG à Kourou;
BR à Kourou;
BT à Kourou;
BT à Iracoubo;
BT à Macouria;
Bt à Sinnamary.

Le noyau nautique de la brigade territoriale de Cayenne est dissous, la brigade nautique de Cayenne est créée le 1er juillet 1994.


Capitaine LAVERGNAT Jean-Marc - Légion de Gendarmerie d'Ile de France.
« Officier commandnat l'escadron 25/1 de Gendarmerie mobile, animé d'un grand courage et d'une détermination sans faille.
Le 21 février 1995, en mission de suveillance nautique dans le cadre du contrôle des fronrières sur le fleuve Oyapock, a été emporté par les eaux tumultueuses après que la pirogue dans laquelle il avait pris place avec ses hommes, eut chaviré lors du passage de rapides particulièrement dangereux.
Officier de gendarmerie de grande valeur, s'est attaché l'estime et l'admiration de tous par ses qualités humaines et professionnelles.
A fait montre, en la circonstance, d'un sens élevé du devoir et d'une totale abnégation dignes des traditions de la gendarmerie.
A disparu au cours de cette mission. »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gednarmerie nationale, par décision n° 22 du ministre d'État, ministre de la Défense, en date du 10 mars 1995;
la Croix de chevalier de la Légion d'honneur avec effet du 1er mars 1995;
par ailleurs cet officier a été promu, à titre posthume, à l'échelon spécial de son grade, à compter du 21 février 1995.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme VINCENT Nicolas -  Légion de Gendarmerie d'Ile de France.
« Jeune sous-officier courageux et déterminé.
Le 21 février 1995, en mission de suveillance nautique dans le cadre du contrôle des fronrières sur le fleuve Oyapock, a été emporté par les eaux tumultueuses après que la pirogue dans laquelle il avait pris place, eut chaviré lors du passage de rapides particulièrement dangereux.
Sous-officier de gendarmerie dont la disponibilité tout comme l'enthousiasme et le sens de l'amitié lui valaient l'estime de ses chefs et de ses camarades.
A fait montre, en la circonstance, d'un sens élevé du devoir et d'une totale abnégation dignes des traditions de la gendarmerie.
A trouvé la mort au cours de cette mission.
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gednarmerie nationale, par décision n° 23 du ministre d'État, ministre de la Défense, en date du 10 mars 1995;
la Médaille Militaire avec effet du 28 février 1995;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, au grade de major, à compter du 21 février 1995.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme VAUTELIN Yann -  Légion de Gendarmerie d'Ile de France.
« Jeune sous-officier courageux et déterminé.
Le 21 février 1995, en mission de suveillance nautique dans le cadre du contrôle des fronrières sur le fleuve Oyapock, a été emporté par les eaux tumultueuses après que la pirogue dans laquelle il avait pris place, eut chaviré lors du passage de rapides particulièrement dangereux.
Sous-officier de gendarmerie dont la disponibilité tout comme l'enthousiasme et le sens de l'amitié lui valaient l'estime de ses chefs et de ses camarades.
A fait montre, en la circonstance, d'un sens élevé du devoir et d'une totale abnégation dignes des traditions de la gendarmerie.
A disparu au cours de cette mission.
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gednarmerie nationale, par décision n° 24 du ministre d'État, ministre de la Défense, en date du 10 mars 1995;
la Médaille Militaire avec effet du 28 février 1995;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, au grade de major, à compter du 21 février 1995.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme ASPERTI Bruno – Légion de Gendarmerie d'Ile de France.
« Gendarme déplacé avec son unité, qui s'est brillament distingué le  21 février 1995 sur le fleuve Oyapock, au lieu-dit « Saut Maripa » commune de de Saint-Georges de l'Oyapock, en tenatnt à deux reprises de sauver de la noyade son capitaine.
Malgré les conditions extrêments périlleuses provoquées par le chavirement de l'embarcation dans laquelle, en compagnie d'autres militaires, il avait pris place, a tenté, au péril de sa vie, d'extraire des eaux tumultueuses du fleuve le capitaine Jean-Marc LAVERGNAT, commandant l'escadron 25/1 de gendarmerie mobile, son commandant d'unité.
A manifesté en la circonstance un courage, une abnégation et un sens du devoir remarquables et dignes d'éloges. »
A obtenu pour ce fait:
une citation à l'ordre de la division du général, commandat la circonscription de gendarmerie d'Ile de France, en date du 14 juin 1995;
la Médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement par arrêté du préfet de la région Guyane, en date du 29 janvier 1996.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme SORLIN Frédéric - Légion de Gendarmerie d'Ile de France.
« Gendarme particulièrement courageux qui, le 21 février 1995, à Saint-Georges de l'Oyapock, a tenté, au péril de sa vie, de secourir son commandnat d'unité et un camarade après que, suite au chavirement de l'embarcation dans laquelle ils avaient pris place, tous les occupants aient été précipités dans les eaux tumultueuses du fleuve.
Bien que la puissance du courant ne lui a par permis de mener à bien sa tentative, le commandant d'escadron et deux sous-officiers n'ayant pu être sauvés de la noyade.
A fait preuve en la circonstance d'une totale abnégation et d'un sens élevé du devoir. »
A obtenu pour ce fait:
une citation à l'ordre de la division du général, commandat la circonscription de gendarmerie d'Ile de France, en date du 14 juin 1995;
la Médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement par arrêté du préfet de la région Guyane, en date du 29 janvier 1996.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme NORROY Alain – 7ème Légion de Gendarmerie mobile.
« Gendarme, courageux et animé d'un sens élevé du devoir.
Le 11 novembre 1995, à Saint-Laurent du Maroni, bien que grièvement blessé par balles, lors de l'interception de deux auteurs d'une agression à main armée qui se déplacent en véhicule, a permis leur arrestation grâce à une riposte efficace.
A fait preuve en la circonstance d'un engagement personnel et de qualités professionnelles qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait :
-        une citation à l’ordre du régiment du colonel commandant 7ème Légion de Gendarmerie mobile à Metz, en date du 2 février 1996.
Livre d’Or de la Gendarmerie - 1996


Gendarme DUSSART Patrice – Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Excellent gendarme, dévoué, courageux et animé d'une haute idée de sa mission.
Le 7 décembre 1995, désigné pour assurer la reconduite à la frontière, par voie aérienne, d'étrangers en situation irrégulière, a été mortellement blessé vers 20 heures, en Haïti, dans l'accident de l'avion assurant la liaison de Cayenne à Port-au-Prince (Haïti). »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 118 du ministre de la Défense, en date du 21 décembre 1995;
la Médaille Militaire avec effet du 13 décembre 1995;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, à l'échelon exceptionnel de son grade, à compter du 7 décembre 1995.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Gendarme PELLERIN Éric – Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Excellent gendarme, dévoué, courageux et animé d'une haute idée de sa mission.
Le 7 décembre 1995, désigné pour assurer la reconduite à la frontière, par voie aérienne, d'étrangers en situation irrégulière, a été mortellment blessé vers 20 heures, en Haïti, dans l'accidant de l'avion assurant la liaison de Cayenne à Port-au-Prince (Haïti). »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 118 du ministre de la Défense, en date du 21 décembre 1995;
la Médaille Militaire avec effet du 13 décembre 1995;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, à l'échelon exceptionnel de son grade, à compter du 7 décembre 1995.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1995.

Le 11 novembre 1995, à Saint-Laurent du Maroni, bien que grièvement blessé par balles, lors d'une interception de deux auteurs d'une agression à main armée, le gendarme NOROY de la 7ème Légion de gendarmerie mobile, a permis leur arrestation grâce à une riposte efficace.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1996.


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Message par GARNISON36 Dim 27 Mar - 9:43

Le gendarme DAMIN André, de la 5ème légion de gendarmerie mobile, en déplacement avec son unité, à saint-Laurent du Maroni, malgré la présence d'une foule en colère, est intervenu spontanément le 30 mars 1996, pour porter secours à une peresonne victime d'une tentative d'homicide.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1996.

Les gendarmes CUEVAS, BOET et GRIMALDI de la 5ème L.G.M., en déplacement à Cayenne, ont portés secours en dépit d'une mer démontée, à trois baigneurs en difficulté, le 13 avril, alors qu'ils étaient en position de repos.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1996.


MARGERY Jacques, médecin-chef, du Groupment de genadrmerie de la Guyane.
« Médecin-chef, particulièrement courageux et animé d'un sens élevé du devoir.
Au cours des nuits du 16 au 17 et du 23 au 24 avril 1997, en agglomération de Cayenne, au cours d'opérations de maintien de l'ordre, s'est porté, malgré le danger, au secours des policiers et gendarmes blessés par les émeutiers et a assuré leur évacuation dans les meilleurs conditions;
a fait preuve, en la circonstance, d'un engagement personnel et d'un dévouement qui font honneur au service de santé des armées. »
A obtenu pour ce fait :
-        un témoignage de satisfaction du directeur général de la gendarmerie, en date du 15 juillet 1997.
Livre d’Or de la Gendarmerie – 1997.


Dans la nuit du 23 au 24 avril 1997, au cours d'une opération de maintien de l'ordre dans l'agglomération de Cayenne, deux gendarmes mobiles de la 3ème Légion de Gendarmerie mobile déplacés avec leur unité, le maréchal des logis-chef COURTAY et le gendarme DUCLAP ont été grièvement blessé par arme à feu. Deux autres gendarmes appartenant à un peloton V.B.R.G. de la Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane, l'adjudant DABAUX et le gendarme LABADOT, sont blessés au dos et au bras par des projectiles d'une arme de chasse.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1997.

Le gendarme LAUTRAM Bruno, en position de repos sauve une adolescente d'une mort certaine, dans une mer agitée, le 21 mai 1997.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1997
.

Le 22 septembre 1998, à Mana un gendarme accompagné d'un gendarme auxiliaire, ont, sous la menace d'une arme, interpellés un dangereux malfaiteur recherché pour vols avec voilences, évasion et assassinat.

Gendarme KLEIN Georges - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Gendarme exemple d'une totale abnégation qui, dans la nuit du 22 au 23 septmebre 1998 à Mana, a été mortellement blessé par balles alors qu'il était lancé à la poursuite de trois individus armés dans un massif forestier difficile d'accès.
A fait preuve, en ces circonstances, d'un sens élevé du devoir et dun courage exceptionnel digne des traditions de la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la croix de chevalier d ela Légion d'Honneur, avec effet du 28 septembre 1998;
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 35 du ministre de la Défense, en date du 16 octobre 1998;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, au grade de major, à compter du 22 septembre 1998.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1998.

Gendarme BRUNETEAUX Therry - Légion de Gendarmerie des Antilles-Guyane.
« Gendarme exemple d'une totale abnégation qui, dans la nuit du 22 au 23 septembre 1998 à Mana, a été mortellement blessé par balles alors qu'il était lancé à la poursuite de trois individus armés dans un massif forestier difficile d'accès.
A fait preuve, en ces circonstances, d'un sens élevé du devoir et dun courage exceptionnel digne des traditions de la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la croix de chevalier d ela Légion d'Honneur, avec effet du 28 septembre 1998;
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 36 du ministre de la Défense, en date du 16 octobre 1998;
par ailleurs ce sous-officier a été promu, à titre posthume, au grade de major, à compter du 22 septembre 1998.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 1998.

Le 21 février 1999, lors d'un service de sécurisation à Kourou, le gendarme AFONSO de la 3ème Légion de gendarmerie mobile, est violemment agressé par une bande de vingt individus et bien que grièvement blessé, il reste à son poste jusqu'à l'arrivée des renforts. Le gendarme GALVANO, s'est spontanémet porté à son secours et a permis de rétablir la situation jusqu'à l'arrivée des secours.

La Légion de gendarmerie des Antilles-Guyane est dissoute le 1er septembre 1999, corrélativement le commandement de la gendarmerie (COMGEND) de Guyane est créé, et de ceux des Antilles, dépendant du commandement de la gendarmerie de l'outre-mer à Arceuil. Une section aérienne de gendarmerie de la Guyane est créée à Cayenne.

Dans la nuit du 25 eu 26 décembre 1999, à Kourou, le capitaine ROUGEAUX, du commandement de la Gendarmerie de Guyane, a été gravement blessé par arme à feu alors qu'il dirigeait une opération d'ordre public visant à éviter des affrontements violents entre habitants de quartiers différents.
A fait preuve, en la circonstance, de remarquables qualités de courage et de sang-froid qui font honneur à la gendarmerie nationale.
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 18 du ministre de la Défense, en date du 7 avril 2000;
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2000.

Le 27 novembre 2000, à Cayenne, le capitaine MALFATTI, l'adjudant DAUCHY et le gendarme SAUNIER, tous trois appartenant au Commandement de la Géndermerie de Guyane, ont été blessés grièvement par arme à feu alors qu'il participaient à une opération de maintien de l'ordre mise sur pied dans le cadre de mouvements sociaux violents.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2000.



Gendarme GALICHE Christian – Escadron 47/3 – 3e LGM.
« Gendarme particulièrement déterminé et animé d’un sens élevé du devoir.
Le 20 novembre 2000 à Cayenne, participant à une opération de maintien de l’ordre dans le cadre de violents mouvements sociaux et bien qu’atteint par un tir d’arme de chasse déclenché par un manifestant, a prodigué les premiers soins à deux autres camarades blessés avant d’être évacué et rapatrié en raison de ses blessures.
A fait preuve, en la circonstance, d’un sang-froid et d’un courage exemplaires qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 33 du ministre de la Défense, en date du 4 septembre 2001.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2001.

Gendarme PAUTHIER Christophe – Escadron 47/3 – 3e LGM.
« Gendarme particulièrement déterminé et animé d’un sens élevé du devoir.
Le 20 novembre 2000 à Cayenne (Guyane), participant à une opération de maintien de l’ordre dans le cadre de violents mouvements sociaux et bien qu’atteint par un tir d’arme de chasse, déclenché par un manifestant, a tenu à rester à son poste pour remplir la mission qui lui était confiée avant d’être évacué et rapatrié en raison de ses blessures.
A fait preuve, en la circonstance, d’un sang-froid et d’un courage exemplaires qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 34 du ministre de la Défense, en date du 4 septembre 2001.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2001.

Gendarme PRUNIER Olivier - Escadron 47/3 – 3e LGM.
« Gendarme particulièrement déterminé et animé d’un sens élevé du devoir.
Le 20 novembre 2000 à Cayenne (Guyane), participant à une opération de maintien de l’ordre dans le cadre de violents mouvements sociaux alors qu’il assurait la protection de ses camarades, a été atteint par un tir d’arme de chasse, déclenché par un manifestant. A du être évacué et rapatrié en raison de ses blessures.
A fait preuve, en la circonstance, d’un sang-froid et d’un courage exemplaires qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 35 du ministre de la Défense, en date du 4 septembre 2001.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2001.

Lieutenant QUENERVÉ - Escadron 47/3 – 3e LGM.
Officier qui, le 20 novembre 2000, au cours d’une opération de maintien de l’ordre à Cayenne, s’est particulièrement distingué à la tête de son peloton malgré trois blessés et alors qu’il était lui même légèrement touché.
Dans ces circonstances difficiles, a assuré parfaitement ses fonctions de commandant de peloton avec beaucoup de sang-froid et de professionnalisme.
Témoignage de satisfaction du Directeur de la gendarmerie nationale.

Gendarme G....   – Escadron 47/3 – 3e LGM.
Gendarme mobile qui, le 20 novembre 2000, au cours d’une opération de maintien de l’ordre à Cayenne, a tenu à garder sa place alors qu’il venait d’être touché légèrement par un tir d’arme de chasse.
A fait preuve, dans ces circonstances, d’une totale abnégation et d’un sens élevé du devoir.
Témoignage de satisfaction du Directeur de la gendarmerie nationale.

Peloton ALPHA – Escadron 47/3 – 3e LGM.
Engagé au maintien de l’ordre le 20 novembre 2000 à Cayenne, face à plusieurs dizaines de manifestants agressifs, le peloton ALPHA de l’escadron 47/3 de GM de Châteauroux (36) déplacé à St Laurent du Maroni a rempli avec compétence et efficacité sa mission.
Malgré plusieurs blessés atteint par des tirs d’arme de chasse, à fait  preuve, dans des conditions difficiles d’une cohésion exemplaire et d’un professionnalisme de haut niveaux dignes d’éloges.
Témoignage de satisfaction du Général commandant la région Ouest.

Maréchal des logis-chef LAROCHE Christian – Commandement de la gendarmerie de la Guyane.
« Gradé particulièrement déterminé et animé d'un sens élevé du devoir.
Le 27 novembre 2000, à Cayenne, participant à une opération de maintien de l'ordre dans le cadre de violents mouvements sociaux et bien qu'atteint par une balle reçue dans son casque de protection, n'a pas hésité à aider ses camarades blessés à se replier avant de rejoindre son unité prise à partie par des manifestants agissant en bande armée.
A fait preuve, en la circonstance, d’un sang-froid et d’un courage exemplaires qui font honneur à la gendarmerie nationale. »
A obtenu pour ce fait:
la Médaille de la Gendarmerie nationale, par décision n° 15 du ministre de la Défense, en date du 20 avril  2001.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2001.

Le 15 octobre 2003 à Saint-Laurent du Maroni, le gendarme RAMEAU, de la 2ème Légion de gendarmerie mobile, à la tête d'une patrouille nautique, s'est distingué lors de l'interpellation de trois clandestins en s'opposant, avec courage, aux assauts répétés d'agresseurs venus éperonner les pirigues des militaires pour libérer leurs camarades.
Livre d'Or de la Gendarmerie – 2003.


En 2004, Michèle Alliot-Marie, minisitre de la Défense, dote l'ensemble des personnels servant en ambassades de la tenue communément appelée « petit blanc » ( tenue 21 et tenue 22), bien connue jusqu'alors des personnels affectés en outre-mer :
1 chemisette blanche;
1 ceinture de sangle blanche;
1 pantalon blanc ou jupe blache;
1 paire de chaussures basses blanches ou 1 paire d'escarpins blancs;
1 paire de mi-chaussettes blanches uniquement pour le personnel masculin.


Le 16 décembre 2003, le commandement de la gendarmerie de Guyane reçoit son drapeau.
La décision du 29 juin 2004, créée au sein de la brigade de recherches de Cayenne, une cellule dédiée à la lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane.

Le 1er décembre 2004, l'escadron départemental de sécurité routière de Guyane est créé et une brigade motorisée à Kourou. Un PSIG est créé à Saint-Laurent du Maroni quelques jours plus tard.

Le GPM de Guyane (Groupe des Pelotons Mobiles) devient Groupe Intervention Gendarmerie Guyane (GI2G), avant de devenir GPIOM (Groupe Peloton d'intervention outre-mer).

à suivre............

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Message par le criquet Lun 28 Mar - 12:18

Salut Michel
Il bon de rappeler les pertes essuyées dans ce département. Elles n'ont pas fait beaucoup de bruit à l'époque, une brève au journal de 20 heures 00, sans émouvoir grand monde, hormis les familles des militaires tués. Mais c'est ainsi, la mémoire collective est très sélective.
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