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NOS ANCIENNES COLONIES

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GARNISON36
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Message par GARNISON36 Dim 22 Nov - 18:48

Le 6 mars 1872, la brigade de Dellys créée en 1855 est installée.
Le 22 mars 1872, un poste est créé à Tébessa (3ème Cie).
Le 21 juin 1872, une brigade à cheval est créée à AÏn-Mokra.
Le 15 aôut 1872, un poste est créé à Aïn-Amara (3ème Cie).

Le 10 février 1873, un poste est créé à Saïda – Inkermann et à Oued-Taria (6ème Cie).
Le 22 avril 1873, une brigade est créée à Bord-Menaiel et  à Rebeval, cette dernière ne sera installée que le 8 juin. Elle est installée par Monsieur BONNEFOUS Pierre, adjoint au maire de Dellys, pour la section de Rebeval et le lieutenant BONNAIRE Hubert, commandnat l'arrondissement de Dellys. L'effectif depuis sa création est de six hommes, soit un gradé, quatre gendarmes et u auxiliiaire indigènes de gendarmerie.
Le 30 juillet 1873, un poste est créé à Bouguirat.
Le 2 août 1873, un poste est créé à AÏn-Bessen (5ème Cie).
Le 21 septembre 1873, une brigade est créée à Fort-National et sera installée en 1891.

le 21mars 1874, un poste est créé à AÏn-Abid (3ème Cie).
Le 8 juillet 1874, un poste est créé à Hennaya (5ème Cie).
Le 28 juillet 1874, un poste est créé à Oued-Fodda (2ème Cie).
Le 15 novembre 1874, un poste est créé à Mokta-Douz et à L'Hilil.

Le 13 mars 1875 la gendarmerie d'Alger est rattachée au 19 Corps d'Armée.
Le 31 mars 1875, une brigade à cheval est créée à Bouira (1ère Cie).
Par la décision du 27 avril 1875, les compagnies de gendarmerie d'Alger forment la 31ème Légion.

Le 29 janvier 1876, les postes de Cassaigne (Sidi-Ali) et de Mila sont créés, ils appartiennent  respectivement à la 6ème et 3ème Cie.
Le 22 février 1876, un poste est créé à El-Kseur (4ème Cie).
Le 18 mars, un poste est créé à Rouffach.

En ce début d'année 1878 différents postes de gendarmerie sont créés: Renault – Béni-Saf – Kerrata – Akbou – AÏn-Tagrout – Collo – Gouraya – Zemmora – Chassériau (Les Trois palmiers) – Mercier-Lacombe.

Le 17 janvier 1879, une brigade de gendarmerie est créée à Biskra, par translation d'une brigade à pied d'Alger.
Par le décret du 22 novembre 1879, les légions de gendarmerie prennent le numéro des Corps d'Armée dans lequel elles sont implantées,  la 31ème Légion devient la 19ème Légion de gendarmerie.

Le 5 septembre 1880, la brigade à cheval de Takitount est transférée à Kerrata qui devient brigade mixte.
La brigade de Port-Gueydon est créé mais ne sera installée que le 17 juillet 1884. La birgade d'El-Matem, actuellement (AZZGA) n'est installée que le 30 janvier 1881. A sa création, la brigade a été installée provisoirement dans un bâtiment en planches à l'angle Nord-Est des bâtiments communaux.
Des postes sont créés à Azeffoun – il Massen-Agounit-TAsselent (1ère Cie) – Djendel – Sebdoul – Cacheron – Lavigerie – Palikao – El-Milia- Sidi-Aïch.
Le 29 octobre 1880, un poste est créé à Mécheria (5ème Cie).
A compter du 5 décembre 1880, la lieutenance de Bône est transformée en capitainerie, un arrondissement de gendarmerie est créé à Bougie.
Le 27 décembre 1880, un poste est créé à Redja-el-Ferada et à Morris-Zérizer, tous deux de la 3ème Compagnie.

Le 23 mars 1881, la brigade à pied d'AÏN-Beïda permute avec la 3ème brigade à cheval de Constantine.
La brigade à cheval de Tébessa est transférée à Khenchela. Les brigades d'AÏn-Beïda et de Khenchela sont mixtes.
Le 17 juin 1881, Sidi-AÏch – Ammi-Moussa et Frenda se voient créer un poste de gendarmerie.
A partir du 22 août 1881, la brigade à cheval d'Oued-Fodda est transférée non plus à Saint-Cyprien des Attafs mais aux Attafs (2ème Cie). Elle est remplacée à Oued-Fodda par une brigade à pied.
Le 24 novembre 1881, la brigade à cheval à Oued-Ali est transférée à l'Oued-Imbert (4ème compagnie).

Entre le 23 mars et le 7 avril 1882, des postes sont créés à Khenchela et à Le Kreider.
Le 1er mai 1882, une brigade à cheval est créée à Charon. Un poste est créé le 6 à Aïn-Roua.
Le 26 juillet 1882, un poste est créé à Villars et un brigade à cheval à Oued-Cham.
Fin septembre la brigade à pied de Collo est transférée à Souk-Akhras et une brigade mixte de sept hommes dont un brigadier et deux auxiliaires indigènes est créée à Collo.
Le 24 octobre la brigade mixte à cheval de Beni-Mansour à l'effectif de six hommes et non encore installée est transférée à Maillot (1ère Compagnie).
Le 3 novembre 1882, une brigade mixte à cheval est créée à Montagnac (Remehi) (5ème Cie).

Le 22 janvier 1883, la brigade à pied de Djidjelli est transférée à Constantine, au titre de 6ème brigade, placée sous les ordres d'un brigadier. Une brigade mixte à cheval de 7 hommes est créée à Djidjelli.
Le 20 juin 1883, un poste est créé à Hussein-Dey (3ème Cie).
Le 11 septembre 1883, une deuxième brigade à cheval est créée à Tlemcem.
Le 12 setembre 1883, alors que le gendarme PAULUS emmené seul deux Italiens qui causaient du scandale, le crime a eu lieu à une heure du matin sur la place du village. Le cadavre n'a été découvert que lendemain matin.
Le 19 septembre 1883, un poste est créé à Boukanéfis (5ème Cie).
Le 20 septembre 1883, la brigade à pied de Mustapha-Inférieur est transférée à Hussein-Dey.

Le 2 février 1884, la brigade à cheval de Djelfa permute avec la 3ème brigade à pied de Blida.
Le 21 mars 1884, une brigade à cheval est créée aux Attafs (3ème Cie), et une deuxième brigade à pied est créée à Orléansville.
Le 17 juillet 1884, une brigade est installée à Azzefoun (Port Gueydon), par le lieutenat PAYARD DE FITZ JAMES DE TILLART, commandant l'arrondissement de Tizi-Ouzou, et par Monsieur FIDELLE, administrateur de la commune.

Le 13 mars 1885, une brigade à pied est créée à Guyotville (1ère Cie).
Le 31 mars 1885, une brigade à cheval  est créée à Tamzourah et à Franchetti.
Le 10 juillet 1885; une brigade est créée à Thiersville par transfert de la brigade à cheval de Tamzourah, et une à Aïn-Fékars par transfert de celle de Franchetti.

Le 29 mai 1886, une brigade à cheval est créée à Chabet-el-Ameur (1ère cie) qui ne sera implantée que le 3 mars 1887.

Des brigades à cheval sont créées à Aboukir, Tessala (Aïn-Sefra), Mansoura et une brigade à pied à Relizane.

Le 27 septembre 1888, une brigade est créée à Boghni.

Le 8 décembre 1889, un poste est créé à Aïn-el-Hapjar. (6ème Cie).

Le 31 janvier 1891, la brigade de Fort National est installée définitivement dans la maison affectée au casernement et appartenant au département à la suite de l'élévation du premier étage. Ce bâtiment sis à l'entrée côté ouest du centre, a servi d'hôtel pendant dix ans. Il comprend 12 pièces sans dépendances.
Le 31 mai 1891, un poste est créé à El-Kantar et à Nédroma.

Le 20 aout 1892, des postes gendarmerie sont créés à Herbillon, Franchetti, Sidi-Mesrich, Mendez et à Sedrata.

Le 24 juin 1896, un poste est créé à Uzès le Duc (6ème Cie).

Le 5 mai 1895, des postes sont créés à Le Telagh, Turenne (Aïn-Sabra), Bedeau, Blandan.

Le 1er décembre 1897, le poste de La Fayette est créé (4ème Cie).

15 septembre 1898, une brigade est créée à Michelet. Elle prend sous sa surveillance les onze douars composant cette commune mixtes.
Des postes sont créés à Palat, Seddouck, Aïn-Abessa, M'Sila et Rabelais.
Une deuxième brigade à cheval à l'effectif de 11 hommes est créée à Bouira. Le casernement est situé route d'Alger, en haut du centre industriel sur le plateau qui surplombe la gare.

Le 20 septembre 1898, un poste à Clairefontaine et à Aïn-Fakroun (3ème et 4ème CIe).

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Message par GARNISON36 Mer 25 Nov - 23:54

Le 1er octobre 1900, un poste est créé à N'Gaous, Taher et TAza.
Le 23 décembre 1904, l'arrondissement de Mascara est scindé en deux arrondissements:
− Mascara: Bt Mascara – Perrégaux – Saint-Denis du Sig – Thiersville – Dublineau – Palikao – AÏn-Fékan – Uzès le DUc.
− Saïda:  Bt Saïda – Frenda – Oued-Taria – Aïn-el-Hadjar – Franchetti.

Le 10 mars 1902, un poste est créé à Duzerville.

Le 27 décembre 1910, un poste est créé à Molière – Cavaignac et à Vialar.

Le 4 juillet 1913, un poste est créé à Colbert.

Le 6 octobre 1915, un poste est créé à Mongolfier.

18 mai 1916, un poste est créé à Lamy.
Le 28 novembre 1916, un poste est créé à Berthelot (5ème Cie).

Le 4 févreir 1917, une 6ème Compagnie est créée en Algérie à Mascara.
L'arrondissement de Saïda est supprimé.
La 4ème Compagnie comprend, l'arrondissement d'Oran, Tlemcem et Sidi-bel-Abbès.
La 6ème Compgnie nouvellement créée comprend les arrondissements de Mostaganem – Relizane – Mascara. Les unités de l'arrondissement de Saïda sont inclues dans l'arrondissement de Mascara.
Le 5 mars 1917, suite au décret du 4 février 1917, la 19ème Légion est réorganisée:
− 4ème Compagnie: Sétif;
− 5ème Compagnie: Oran;
− 6ème Compagnie: Mascara.

Le 18 juin 1919, l'arrondissement de gendarmerie de l'Arba est supprimé, la lieutenance de Tizi-Ouzou est convertie en capitainerie.

Le 21 mars 1921, l'effectif de la brigade de Sétif est augmenté d'une unité.
Le 28 mai 1921, le poste d'Arris (4ème Cie) est créé.
Le 14 novembre 1921, une brigade à cheval est créée à Trézel (6ème Cie).

Le 7 janvier 1922, la brigade d'Hussein-Dey est dispersée provisoirement.
Le 27 mars 1922, une brigade à cheval est créée à Aïn-Bouci – Sidi-Aïssa – Gambetta et à Tagremaret. La brigade à cheval de Sou-Ahras est réduite de 6 à 5 unités. La brigade à cheval de Guelma est portée à 6 unités.
Le 15 juin 1922, une brigade est créée à Tigzirt sur Mer, qui ne sera installée que le 26 juillet 1922.

le 2 mars 1923, l'effectif de la brigade de Sebdou est augmenté d'un auxiliaire.
Le 23 mars 1923, l'effectif de la brigade à cheval de l'Arba est augmenté d'un auxiliaire indigène.
Le 21 juillet 1923, une brigade à cheval est créée à Aflou.

Le 24 avril 1924, la brigade d'Hussein-Dey; l'effectif de la brigade de kouba est augmenté d'une unité. Une brigade à pied est créée à Tiaret.
Le 19 mai 1924, l'arrondissement de Tiaret est créé.
Par suite de surcharge de la brigade de Michelet, les douars Kouriet – Ouadhias et la moitié du douar Beni Aïssi, sont rattachés à la brigade de Boghni, ce qui réduit la circonscription de 12 000 hectares et de très longs parcours à travers la montagne.
Le 7 juin 1924, les arrondissements de Rélizane – Tiaret – Mascara sont réorganisés.
Le 1er août 1924, un emploi d'auxiliaire indigène à cheval est créé à Marnia, qui porte à six l'effectif de la brigade.

Le 7 décembre 1925, l'effectif de la brigade à cheval de Mascara est porté de 5 à 9 gendarmes.

Le 22 janvier 1926, un poste est créé à Hamman-Bou-Hadjar (5ème Cie).

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Brigade d’Azaga

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Brigade de Bordj Ménaiel

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PALESTRO

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Message par GARNISON36 Mer 25 Nov - 23:59

Brigade de Maillot, l'assassin du chef de brigade GARAGNON est guillotiné sur la place publique par un "frais matin de printemps" pour "rendre justice et exemple à la société".

Le 16 février 1926, la brigade à pied de Bouzaréa est dispersée, le 7 mars la brigade est maintenue.
Le 4 août 1926, un emploi d'auxiliaire indigène à cheval est créé à la brigade d'Aïn-Abid.

Le 26 novembre 1927, poste est créé à Saint-Louis – Hussein-Dey – Mékla et à Bou-saada.

1930, l'effectif de la 129ème Légion est de 1 330 hommes dont 74 auxiliaires indigènes répartis en 245 brigades.
Le 12 décembre 1930, des brigades sont créées à Reïbell – El-Marsa – Francis-Garnier – Gounod – Edgard Quinet – Bernelle – Barika – Bord-R'Dir – Mansouriah – La Meskiana – Aïn-Kechera – Mendez – Ténira – Martimprey – Roi-Salado – Picard – Trumelet – El-Ousseuk – Descartes et à Tlemcem.

Le 2 avril 1931, l'effectif des brigades de Saint-Eugène – Bouzaréa – El-Biar et de la brigade à pied de Mostaganem est porté de 4 à 5 unités.
Un emploi d'auxiliaire indigène est créé à Fort-National et à Nédroma.
Le 13 mai 1931, la lieutenance de Sidi-Bel-Abbès est transformée en capitainerie.
Le 27 juin 1931, une brigade à pied est créée à maison Carrée.
Le 28 octobre 1931, la 1ère et 2ème brigade à pied d'Alger passent de six à 5 personnels. Une cinquième brigade à pied à cinq unités est créée à Alger.
La première brigade de Blida passe de 5 à 7 unités et la deuxième passe de cinq à six unité.
Les trois premières brigades à pied de Constantine passent à six unités.
La première brigade à pied de Sétif est réduite d'un personnel et passe donc à 5 unités et une deuxième brigade à pied est créée à 4 unités.
Les 3 premières d'Oran  passent à 6 unités.
La deuxième brigade à pied de Mascara est augmentée d'un personnel et une deuxième brigade est créée à 4 unités.

Le 25 juin 1932, une brigade est créée à Mekla. Elle prend sous sa surveillance le douar Mekla et les douars Beni Khellili et Iraten.

Le 15 juin 1934, les lieutenances de Bougie et de Philippeville sont transformées en capitainerie.

En janvier 1935, le Peloton mobile n° 26 de Blois est détaché à Oran et les Pelotons mobiles n°74 de Vitré et n°42 d'Ancenis sont détachés à Constantine.
Au mois d'avril 1935, ces pelotons sont relevés par les P.M n° 242 – 244 et 246 de Niort.
Le décret du 27 avril 1935, un Groupe de Garde Républicaine Mobile à pied est créé.
Le 27 mai 1935, les lieutenances de Bouïra – Orléansville – Batna – et Tiaret sont transformées en capitaineries.
Le 10 juillet 1935, les pelotons mobiles n°1 - n°4 et n°7 sont formés respectivement à Alger – Constantine et Oran.

Par la décision ministérielle du 26 novembre 1927, une brigade à pied et une brigade à cheval sont créées à Sidi-bel-Abbés le 1er août 1935.
Une brigade à pied est créée à Maison Carrée le 1 er août 1935.

Le 10 août 1935, des pelotons mobiles sont en formation, n°3 à Sétif – n°6 à Bône – n°9 à Tlemcem.

Le 10 février 1936, les pelotons mobiles n°2 - n°5 - n°8 sont formés respectivement à Alger – Constantine et Oran.

La brigade créée à El-Marsa, par décision du 12 décembre 1930 et non encore installée est transférée le 25 mars 1936 à Guelta.
La brigade de Palestro est transférée dans un nouvel établissement appartenant au département.

Le 12 janvier 1937, le nombre des pelotons du Groupe de GRM de l'Algérie est porté de 9 à18, puis à 26 en 1938.
Organisation:
− 19ème Légion de gendarmerie à Alger.
- Compagnie d'Alger: Section d'Alger – Tizi-Ouzou – Bouïra;
- Compagnie de Blida: Section de Blida – Orléansville – Affreville;
- Compagnie de Constantine: Section de Constantine – Bône – Philippeville – Guelma;
- Compagnie de Sétif: Section de Sétif – Bougie – Batna;
- Compagnie d'Oran: Section d'Oran – Tlemcem – Sidi-BelAbbès;
- Compagnie de Mascara: Section de Mascara – Mostaganem – Relizane – Tiaret.

− 19ème Légion de garde républicaine mobile à Alger.
I° Groupe à Alger.
- 1ère Compagnie à Alger: PM n° 2 – 4 – 6 à Alger;
- 2ème Compagnie à Maison-Carrée: PM n° 1 à Maison-Carrée – 8 à Blida – 10à Tizi-Ouzou;
- 3ème Compagnie à Oran: PM n° 12 – 14 – 16 à Oran;
- 4ème Compagnie à Oran: PM n° 3 à Oran – 18 à Tlemcem – 20à Mostaganem.
2° Groupe à Constantine.
- 5ème Compagnie à Constantine: PM n° 22 – 24 à Constantine – 26 à Bône;
- 6ème Compagnie à Constantine; PM n° 5 à Constantine – 28 à Sétif – 30 à Bougie.

Le 2 août 1937, un emploi d'auxiliaire indigène est créé à la brigade de Berthelot.

Le 15 avril 1938, les États-majors de la 19ème LGD  et de la 19ème LGRM sont basés à Alger.
Le 28 novembre 1938, l'effectif de la brigade de Palestro est porté de 5 à 7 unités.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Kenche10
Brigade de KENCHELA

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Kouba10
Brigade de KOUBA.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Lamy10
Brigade de LAMY.

à suivre.........

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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 15:24

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Lapass10
Brigade de LAPASSET.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Le_fon10
Brigade de LE FONDOUCK.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Le_tel10
Brigade de LE THELAG.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Lourme10
Brigade de LOURMEL.
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Lourme11
Brigade de LOURMEL.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Maillo10
Brigade de MAILLOT.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Maison10
Brigade de MAISON-CARRÉE.


Par le décret du 1er avril 1944, la 19ème Légion est réorganisée.
− E.M;
− École préparatoire de gendarmerie;
− Groupement départemental d'Alger:
- Compagnie d'Alger: Section d'Alger – Tizi-Ouzou – Bouïra et la section motocycliste d'Alger;
- Compagnie de Blida: Section de Blida – Orléansville – Affreville et la section motocycliste de Blida;
− Groupement départemental d'Oran:
- Compagnie d'Oran: Section d'Oran – AÏn Temuchent - Tlemcem – Sidi-BelAbbès et les sections motocyclistes d'Oran et de Sidi-bel-Abbès;
- Compagnie de Mascara: Section de Mascara – Mostaganem – Relizane – Tiaret.
− Groupement départemental de Constantine:
- Compagnie de Constantine: Section de Constantine – Bône – Philippeville – Guelma – Souk-Ahras et les sections motocyclistes de Constantine et de Souk-Ahras;
- Compagnie de Sétif: Section de Sétif – Bougie – Batna.

− 1 section de gendarmerie de l'Air.
L'effectif de la 19ème Légion de gendarmerie est fixé à 57 officiers et 2382 gradés et gendarmes – 242 auxiliaires indigènes.

Le 13 juillet 1945, le chef de la Zaouïa de Tassarft Ouguemoune, écrit au colonel commandant la gendarmerie d'Alger, concernant le projet de l'installation d'une brigade de gendarmerie (orthographe respectée).

" Alger, le 13 juillet 1945.
à Monsieur le Commandant de la gendarmerie de la caserne du Boulevard de Verdun,
ALGER.

Mon Commandant.
J'ai l'honneur de venir très respectueusement solliciter de votre haute continue bienveillance de vous prier de vouloir bien m'accorder l'excuse et le pardon, de m'avoir trouvé en absence chez moi, où vous avez l'attention de construire une caserne de gendarmerie à, mon terrain qui est ma propre propriété. Je suis très satisfait et content de la Mère Patrie la france, à qui je suis son fils et son serviteur. Mais je vous fait connaitre mon commandant que l'endroit ou vous avez voulu installer, un caserne, et une ancienne cimetière n'est pas tout a fait utile. La preuve, vous avez trouvé une maison à côté, qui nous sert pour faire les enterrements, depuis nos grands parents ainsi que notre marabout. Cette maison nous sert encore pour les jours religieux des fêts ou tout le monde vient.
En effet je vous serais très reconnaissant, mon commandant de vous prier de vouloir bien, mettre cette caserne ou il est utile dans le Douar.
Cependant que ma demande sera prise en considération, avec un accueil favorable. Veuillez agréer mon Commandant avec tous mes remerciements anticipés l'hommage et l'assurance de mon plus profond respect.
Votre humble serviteur.
M............. (Cheikh-Mebarek)
Chef de la Zaouia de tassaft Ouguemoune
Douar Beni-Ouacif
Commune Mixte de Michelet.


Ce même chef ré-écrit de nouveau le 5 août.

"Monsieur le Colonel,
Je soussigné......................, chef de la Aouia (Confrérie) Amaria.
Ai l'honneur de vous exposer ce qui suit:

"je viens d'apprendre par le service intéressé qu'un projet est en voie d'établissement pour édifier une caserne de Gendarmerie Nationale sur un lot de terrain appartenant à la Zaouïa, située au village de Tassafte Oughmoune.
Or, la Zaouia qui a été créée par mon défunt père dans le dit village en 1897, le but de la création de la Zaouia est d'aider toutes les familles nécessiteuses et de leur enseigner la croyance envers Dieu et son Prophète, mon défunt père par son influence et sa générosité est arrivé à avoir un grand prestige auprès des  fidèles à qui il a toujours prêché le droit chemin.
Depuis le décès de mon défunt père, les fidèles rendent toujours visite une fois par semaine à la Zouia et à sa tombe. Parmi eux il y en a qui passent quelques jours à la Zouaia, logés et nourris gratuitement.
Les membres de la famille de la Zaouia, indépendamment de la mienne se composent d'une trentaine de membres qui vaque à l'entretien de la Zaouia et à tous les travaux indispensables.

"Cette Zaouia a été toujours considérée par la région comme lieu sacré et inviolable par tous les pêchés. Nous jouissons d'une renommée considérable vis-à-vis  de nos fidèles qui n'ont cessé de nous apporter leur aide depuis la création de la Zaouia, soit en 1897.

"La création d'une caserne de Gendarmerie Nationale, si elle viendrait à se réaliser nous causerait un préjudice irréparable, non seulement à la Zaouia mais aussi à la région qui voudrait vivre dans le silence, conformément aux moeurs et traditions de la Zaouia.
"En conséquence, Monsieur le Colonel, je m'adresse à votre haute équité en vous priant de vouloir bien surseoir au projet d'édification de la caserne afin d'éviter un mécontentement de la population habitant la région.

"Dans l'espoir que ma pétition soit prise en considération veuillez agréer, Monsieur le Colonel, l'expression de mes sentiments respectueux et dévoués ».

Le 1er mai 1946, les brigades de gendarmerie de la Calle-Blandan et Lamy (section de Souk-Ahras) sont rattachées à la section de Bône.
La brigade de Canrobert (section de Constantine) est rattachée à la section de Guelma.
Les brigades de Cheragas et de Guyotville (section de Blida) sont rattachées à la section d'Alger.

Le 1er novembre 1947, une section de gendarmerie est créée à Maison-Carrée.
La capitainerie de Bouira est transformée en lieutenance avec son siège à Aumale.
La section de Maison-Carrée comprend les brigades de: Maison-carrée – Arba – Fondour – Rouiba – Alma – Ménerville – Palestro.
La brigade de Zéralda (section de Blida) est rattachée à la section d'Alger. L'École de Philippeville est supprimée.

Le 30 mars 1948, la brigade d'Ouled-Rahmoun est installée au Kroub; elle est provisoirement repliée le 24 septembre 1947. le siège de la brigade de Sait-Donat est transférée à Château le Rhumel.

Le 10 mai 1948, la brigade d'Aïn-Amara est transférée à Jean Sadler.

La section d'Azaga fait partie de la Compagnie de gendarmerie de Tizi-Ouzou;
Sections: Bouira – Fort-National – Dellys – Tizi-Ouzou et Azaga.

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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 17:10

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 13475110
BATNA - caserne de la Garde Républicaine.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 15084710
TIZI-OUZOU.
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ORAN - Caserne Garde Républicaine Mobile.

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Toutes ces cartes postales, proviennent de la toile, malheureusement je ne les possède pas dans ma collection.

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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 17:16

La décision du 29 juin 1950, démonte les brigades à cheval suivantes et les passent à pied:
− Compagnie d'Oran: - Bt de Saint-Denis du Sig – AÏn Temouchent – Lourmel – AÏn el Arba – Hamman bou-Hajar – Tlemcem – Marnia – Lamoricière – Sebdou – Turenne – Descarte – Mercier-Lacombe – Berthelot.
− Compagnie de Mascara: - Bt de Dublineau – Aïn-Fékan – Uzès le Duc – Oued-Taria – AÏn El-HAdjar – Dominqiue Luciani – Bouguirat – Cassaigne – Zemmera – Tiaret – Trézel – Frenda – martimprey – El-ouseukh – Aïn-Kermès.
− Compagnie de Blida: Bt de Burdeau.
− Compagnie de Sétif: - Bt de AÏN-Tagrout – Bordj Bou Arreridj.
− Compagnie de Constantine: - Bt de Canrobert – La Meskiana.

Le 6 février 1951, la brigade de gendarmerie de Douéra est rattachée à la section d'Alger.
Le 7 février 1951, un poste provisoire est créé à Haussonvillers.
La décision du 14 novembre 1951, crée la 10ème Légion de gendarmerie.
− E.M. à Alger;
− Compagnie  d'Alger: - Section motorisée d'Alger (provisoirement à Tizi-Ouzou) – sections d'Alger – Maison-Carrée – Aumale – Tizi-Ouzou;
− Compagnie de Blida: - Section motorisée de Blida – Sections de Blida – Médéa – Affreville – Orléansville.

La 10ème Légion bis de gendarmerie.
− E.M.à Oran;
− Compagnie d'Oran: - Sections motorisées d'Oran – Sidi Bel-Abbès – Sectionsd'Oran – AÏn-Temouchent – Tlemcem – Sidi bel-Abbès;
− Compagnie de Mascara: - Sections de Mascara – Mostaganem – Relizane – Tiaret – Aïn-Sefra.
− E.M à Constantine;
− Compagnie de Constantine: - Section motorisée de Constantine (provisoirement à Bougie et à Philippeville) – Souk-Ahras – Sections de Constantine – Bône – Guelma – Philippeville – Souk-Ahras;
− Compagnie de Sétif: - Sections de Sétif – Bougie – Batna.

Le 26 décembre 1951, une section de gendarmerie est créée à AÏn-Sefra: - Bt d'Aïn-Sefra – Méchéria – Géryville – Colom-Béchar.

La note du 6 novembre 1952, met en place le plan M.52, double les effectifs des légions de gendarmerie et triples ceux de la 10ème Légion de GR

Le 5 octobre 1953, la brigade de Tizi-Reniff est créée.
Le 16 décembre 1954, un poste provisoire est créé à Abdo, à Makouba et à Arba-des Ouacifs.

Par message du Commandant régional, le lieutenant DAOUDI, du 2ème escadron de GM, est détaché au commandement de la section de Tizi-Ouzou pendant l'indisponibilité du capitaine commandant la section.

Le 25 janvier 1955, un poste provisoire est créé au Camp du Maréchal.
Le 15 février 1955, la décision n° 775/2t crée un poste provisoire aux Ouadhias.
Le 29 mars 1955, un poste provisoire est créé à Yakouren dans un ancien hôtel appartenant à un particulier; 1 adjudant, 1 maréchal des logis chef et 8 gendarmes.
Le 1er avril, la brigade de Camp du maréchal est créée.

Par message n° 2418/2 du 3 mai 1955, le lieutenant DAOUDI du 2ème escadron de la 10ème Légion de gendarmerie mobile, est mis à la disposition du commandant de section de Tizi-Ouzou, en qualité d'adjoint.

Le 6 mai 1955, un poste est créé à Abbo dans les locaux de la mairie et un à Haussonvillers.
Le 9 mai 1955, le gendarme SAINT-MARTIN Maurice du P.R.M. 8 Ter détaché à Fort-National, est grièvement blessé au cours d'une embuscade.

La note du 12 juin 1953, transforme le dispositif de maintien de l'Ordre de la gendarmerie départementale en dispositif d'implantation, à compter du 25 mai 1955.

Un poste provisoire est créé à El-Esnam, le 1er juin 1955, il est installé provisoirement à Bechloul dans un local désaffecté de la S.A.R.

Une section de gendarmerie est créée à Dellys, le 13 juin 1955. Celle ci comporte les brigades de Dellys – Bordj-Ménaïel – Chabet el Ameur – Isserville les Issers – Port-Gueydon – Rebeval – Tigzirt sur Mer.
Postes permanents de Timezrit et Abbo, et les postes provisoires d'Horace Vernet et de Makouda.

Le gendarme SANCHE René du P.R.M. 9/5 et MARTIN José du P.R.M. 8/5 ter, détachés à Tizi Ouzou ont été grièvement blessés au cours d'une embuscade.

Le 13 juin 1955, un poste permanent est créé à Beni-Douala. Le 22, un poste permanent est installé à Cap Djinet pour la saison estivale.
Le poste provisoire de Yakouren devient poste permanent, le 28 juin 1955. Un groupement est constitué en Kabylie, un poste permanent est créé à Ouadhias.
Le 29 juin 1955, le poste permanent d'Haussonvillers s'installe dans sa nouvelle caserne appartenant à une société HLM.
Du 21 au 27 juillet 1955, des postes permanents sont créés à Makouda, Isserville les issers et à Timezrit.

Les P.R.M. N° 6/8 – 2/8 ter – 9/8 ter détachés à la section de Tizi-Ouzou rentrent sur la métropole.
Le 26 août 1955, deux postes permanents sont créés à Beni-Amrane et à Thiers, ces postes sont installés depuis le 26 juillet 1955.
Le 10 septembre 1955, un poste est créé à l'Arba des Ouacifs.
Le 20 septembre 1955, Tizi-Rached – Aomar – Taourit Mimoun – Tassaft Ouguemoune – Tamzirt – Souk el  Khémis – Horace Vernet – El-Adjiab et Aghribs se voient créer un poste permanent.

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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 19:35

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NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Tiziou10
TIZI OUZOU

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THIERSVILLE.

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TABERGA.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Ste_ba10
SAINTE BARBE DU TLELAT.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 St_eug10
SAINT EUGENE.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 St_clo10
SAINT-CLOUD.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 St_arn10
SAINT-ARNAUD.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Sebdou10
SEBDOU.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Rebeva10
REBEVAL.

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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 22:38

Le 23 septembre 1955,
- Une section est créé à Fort-National, par prélèvement provisoire de personnel sur les sections de Tizi-ouzou, les Compagnie d'Alger, Compagnie de Blida: Les brigades de Fort-National, Azazga, Mekla, Michelet, Port-Guyedon – les postes provisoires des Aghribs et Souama – les postes permanents de  Arba des Ouacifs, Ben Douala, Beni-Douala, Les Ouadhias, Tamazirt, Taourirt-Mimoun, Tassaft, Tizi-Rached, yakouren.
− Une section est créée à Bouira, par prélèvement de personnel sur la Section d'Aumale, sur l'EM de la compagnie d'Alger et sur la Compagnie de Blida: les brigades de Bouira, Aïn-Bessen, Maillot et Palestro. Les postes permanenst de Beni-Amran, El-Adjiba et El-Esnam.

Le 1er octobre 1955, un poste provisoire est créé à Souama et le poste permanent de Isserville-les-Isser devient une brigade. Le capitaine PEGEOT est nommé au commandement de la Section de Fort-National.


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SIDI BEL ABBÈS.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Alger10
ALGER.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Bougir10
BOUGIRAT.

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MICHELET

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NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Palest10
PALESTRO


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Message par GARNISON36 Dim 6 Déc - 22:39

A compter du 15 octobre 1955, les escadrons de gendarmerie mobile de la division de Constantine sont stationnés comme suit:
Secteur autonome de Constantine:
- Escadron 5/10 à Constantine: 2 pelotons AM - 1 peloton porté à Constantine;
- Escadron 1/4 à Aïn-Smara: 1 peloton AM - 2 pelotons portés à AÏn-Smara;
- Escadron AM de la 1ère L.G.I à El-Arrouch: base arrière à Le Kroubs – 3 pelotons A.M à Aïn-Regada.
Zône Est:
- Escadron 6/10 à Bône: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Bône – 1 peloton porté à La Calle;
- Escadron 6/3 à Guelma:  1 peloton AM – 2 pelotons portés à la Ferme Patuel (4kms est-Guelma);
- Escadron 5/6 à Ouenza:  1 peloton AM – 1 peloton porté à Ouenza – 1 peloton porté à Oued-Keberit.
Zône Centre:
- 1ère légion de gendarmerie d'intervention.
- Escadron mixte 1 à Canrobert: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Canrobert;
- Esacdron Mixte 2 à Taher (ferme El-Achouet) 1 peloton AM – 1 peloton porté à la ferme El-Achouet - 1 peloton porté à tamentout.
- Escadron mixte 3 à Jemmapes: 1 pelon AM. - 1 peloton porté à Jemmapes – 1 peloton porté à Bayard.
- Escadron mixte 4 à Aïn-Regada: 1 peloton AM. à AÏn Regada – 1 porté à AÏn-Abid – 1 peloton porté à la Maison forestière Bou Snib.
- Escadron mixte 5 à Collo: 2 pelotons à Collo – 1 peloton mixte à Tamalous.
- Escadron 3/1 bis à El Milia: 1 peloton AM – 1 peloton porté à El Milia – 1 peloton porté à Mila.
- escadron 1/3 à Redjas: 1 peloton porté à Fedj M'zala – 1 peloton porté à Mila – 1 peloton porté à Grarem.
Zône Sud:
- Escadron 8/10 à Batna: 1 peloton AM à Batna – 1 peloton porté à Barika – 1 peloton porté à Pasteur;
- Escadron 4/1 ter à Khenchela (ferme Maurin): 1 peloton Am – 2 pelotons portés à khenchela.
- Escadron 7/4 à Batna: 1 peloton Am à Bernelle – 1 peloton porté à Pasteur – 1 peloton porté à Laveran.
- Escadron 4/5 à Edgard-Quinet: P.C; ferme Bir-Mordjane (inhabitée) – ferme Breteville-besset -habitée) – Ferme Yacono (habitée) – Ferme Elbaz (inhabitée) – Ferme Fahri (inhabitée) – ferme Gelin Marcel (inhabitée) – Ferma Kraft (habitée).
zône Ouest:
- Escadron 7/10 à Sétif: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Sétif – 1 peloton porté à Djorf.
- Escadron 5/8 à Sétif: 1 peloton AM – 1 peloton à Sétif – 1 peloton porté à Ampère.
- Escadron 7/8 à Lafayette: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à lafayette.
- Escadron 2/6 à Bougie: 1 peloton Am – 2 pelotons portés à Bougie.

Par la décision n° 6570 du commandement régional, le poste provisoire d'El-Esnam devient un poste permanent, à compter du 26 octobre 1955. installé dans un local de la S.A.R. à Bechloul, puis à El-Esnam dans un local mis à la disposition de la gendarmerie par l'autorité administrative.

Le gendarme FIEVET Charles, de la brigade de Boghni est blessé au cours d'une opération de maintien de l'ordre.

Le 3 novembre 1955, ce plan annule et remplace celui du 15 octobre 1955.
Les escadrons de gendarmerie mobile de la division de Constantine sont stationnés comme suit:
Secteur autonome Constantine:
- Escadron 5/10 à Constantine: 1 pelotons AM - 1 peloton porté à Constantine – 1 peloton porté à Lamblèche;
- Escadron 1/4 à Aïn-Smara: 1 peloton AM - 2 pelotons portés à AÏn-Smara;
- Escadron AM de la 1ère L.G.I à Le Kroubs (détaché à El-Arrouch) – 3 pelotons A.M à El-Arrouch.
Zône Est:
- Escadron 6/10 à Bône: 1 peloton AM – 2 peloton porté à Bône;
- Escadron 6/3 à Guelma:  1 peloton AM – 2 pelotons portés à Guelma;
- Escadron 5/6 à Ouenza:  1 peloton AM – 1 peloton porté à Ouenza – 1 peloton porté à Oued-Keberit.
Zône Centre:
- 1ère Légion de gendarmerie d'intervention.
- Escadron mixte 1 à Canrobert: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Canrobert;
- Esacdron Mixte 2 à Taher (ferme El-Achouet) 1 peloton AM – 2 peloton porté à la ferme El-Achouet;
- Escadron mixte 3 à Jemmapes: 1 pelon AM. - 1 peloton porté à Jemmapes – 1 peloton porté à Bayard.
- Escadron mixte 4 à Aïn-Regada: 1 peloton AM. à AÏn-Regada – 1 porté à AÏn-Abid – 1 peloton porté à la Maison forestière Bou-Snib.
- Escadron mixte 5 à Collo: 2 pelotons à Collo – 1 peloton mixte à Tamalous.
- Escadron 3/1 bis à El-Milia: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Aïn-Kechera – 1 peloton porté à Boudouka.
- Escadron 1/3 à Mila: 1 peloton porté à Mila –1 peloton porté à Fedj M'zala –  1 peloton porté à Grarem.
Zône Sud:
- Escadron 8/10 à Batna: 1 peloton AM à Batna – 1 peloton porté à Barika – 1 peloton porté à Pasteur;
- Escadron 4/1 ter à Khenchela (ferme Maurin): 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Khenchela.
- Escadron 7/4 à Batna: 1 peloton AM à Bernelle – 1 peloton porté à Pasteur – 1 peloton porté à Laveran.
- Escadron 4/5 à Edgard-Quinet: P.C: ferme Bir-Mordjane (inhabitée) – ferme Breteville-besset (habitée) – Ferme Yacono (habitée) – Ferme Elbaz (inhabitée) – Ferme Fahri (inhabitée) – Ferme Gelin Marcel (inhabitée) – Ferma Kraft (habitée).
Zône Ouest:
- Escadron 7/10 à Sétif: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Sétif – 1 peloton mixte à Djorf.
- Escadron 5/8 à Sétif: 1 peloton AM – 1 peloton à Sétif – 1 peloton porté à Ampère.
- Escadron 7/8 à Lafayette: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Lafayette.
- Escadron 2/6 à Bougie: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Bougie.

à suivre.....................

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Message par GARNISON36 Mar 8 Déc - 23:15

Le lieutenant DAOUDI détaché comme adjoint au capitaine, commandant la section de Tizi-Ouzou, est affecté comme commandant de la  Section de Cassaigne.

Le gendarme ALBUFERA de la brigade de Beni-Douala est légèrement blessé au cours d'une embuscade,

Le 3 décembre 1955. Les gendarmes SALAT et BOUDET de la brigade de Makouda, ont été légèrement blessés, le 9 décembre au cours d'une opération de maintien de l'ordre.
Le 24, les gendarmes ROUSSILLON et BEDJAI de la brigade de Tizi-Ouzou, ont été légèrement blessés au cours d'une embuscade sur la RN , à 3 kilomètres à l'ouest de Mirabeau.
Le 29, le gendarme VIARD, de la brigade de Tigzirt sur Mer, a été légèrement blessé au cours d'une embuscade sur la RN 24 à enviorn 11 kilomètres 500 environ à l'ouest de Tigzirt.

Le 1er janvier 1956, la compagnie de gendarmerie de Tizi-Ouzou est créée, dans les locaux de la section motorisée et provisoirement sans accroissement d'effectifs. Elle comprend les unités de Bouira – Fort-national – Dellys et Tizi-Ouzou, la Compagnie ne fonctionnera pas avant le 1er février 1956 (DM n° 641/DN/GEND.T).
Le gendarme COSTE Jacques de la brigade de Beni Douala est légèrement blessé au cours d'une embuscade, le 5 janvier.
Le 18 janvier 1956, les gendarmes LE PRIOL, RATTIS et PONCHON de la brigade de Mekla, sont légèrement blessés au cours d'une embuscade.

1er février 1956.
Les escadrons de gendarmerie mobile de la division de Constantine sont stationnés comme suit:
Secteur autonome Constantine:
- Escadron   5/10 à Constantine: 1 pelotons AM - 2 pelotons porté à Constantine
- Escadron 15/10 à Le Kroubs: 1 peloton A.M – 1 peloton porté à Le Kroubs -  1 peloton porté à la Ferme  de Lamblèche.
Zône Est:
- Escadron 6/10 à Bône: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Bône;
- Escadron 16/10 à souk-Ahras : 3 pelotons portés à Souk-Ahras.
- Escadron 7/6 bis à Guelma:  1 peloton AM – 2 pelotons portés à Guelma;
- Escadron 4/6 à Ouenza:  1 peloton AM – 2 pelotons portés à Ouenza.
- Escadron 7/3 à Meskiana:  1 peloton AM – 2 pelotons portés à La Meskiana:
Zône Ouest:
- Escadron 7/10 à Sétif: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Sétif.
- Escadron 17/10 à Djorf: 3 pelotons portés à Djorf.
- Escadron Mixte 2 (1ère L.G.I.) à Taher (Ferme El Achouet) – 2 pelotons portés à Taher – 1 peloton AM à Djidjelli.
- Escadron 1/6 bis à Tazmalt: 1 peloton mixte à tazmalt – 1 peloton mixte à Akbou – 1 peloton porté aux Portes de Fer.
- Escadron 6/6 bis à Kerrata: 1 peloton mixte – 1 peloton porté à Kerrata – 1 peloton à Lafayette.
- Escadron 3/8 à Bougie: 1 peloton mixte – 1 peloton porté à Bougie – 1 peloton porté à Sidi Aïch.
Zône Centre
- Escadron 5/5 à Collo: 1 peloton mixte à  à Collo – 1 peloton porté à Bessembourg - 1 peloton mixte à Tamalous.
- Escadron 8/8 à El-Milia: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Aïn-Kechera – 1 peloton porté à El-Milia.
- Escadron 3/6 à Bayard: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Bayard.
- Escadron d'AM (1è L.G.I.) à El Arrouch.
Zône Sud:
- Escadron 8/10 à Batna: 1 peloton AM – 2 pelotons portés à Batna
- Escadron 18/10 à Batna: 1 peloton AM à Batna – 1 peloton porté à Aïn Yagout – 1 peloton porté à Lutaud.
- Escadron 9/3 à Auguste Comte: 1 peloton AM – 1 peloton porté à Auguste Comte – 1 peloton porté à M'Toussa.
- Escadron 8/6 bis à Bernelle: 1 peloton AM à Bernelle – 1 peloton à Pasteur – 1 peloton à Barika.

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BERKANE.

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Message par GARNISON36 Sam 19 Déc - 18:16

Le 24 mars 1956, le gendarme GUTTERIEZ Gabriel, de la brigade de Chabet El Ameur est assassiné, Rue Ferdinand Aillaud à Tizi-Ouzou.

Le 3 avril 1956, au cours d'une embuscade sur la RN entre Dellys et Tigzirt sur mer, le gendarme CARBONEL Aimé de la brigade de Tigzirt sur Mer est tué et les gendarmes JEANNOUTOT Robert, BAGUR René et LOUBAT André, ont été grièvement blessés.
Le 13 avril, la caserne de d'Isserville-les-issers est remise par la municipalité à la gendarmerie.

Le 6 mai 1956, au cours d'une embuscade, le gendarme PELLE Raymond de la brigade de Taourirt Mimoun a été grièvement  blessé. A la même date, le gendarme PIVIN Jean, de la brigade de Beni douala, a été assassiné en contrôlant l'identité d'un suspect.

Le 17 le gendarme MAS Émile de la brigade de Dellys est grièvement blessé au cours d'une embuscade. Deux jours plus tard, le gendarme O.P.J.A. POITRINAL Marcel de la 1ère Légion de gendarmerie détaché à Michelet, a été légèrement blessé au cours d'une embuscade.

Le 1er juin 1956, le gendarme GRANDJEAN André de la brigade des Ouadhias a été légèrement blessé au cours d'une embuscade. Le chef d'escadron AGEZ, commandant le 1er Groupe de la 10ème légion ter de GM, est affecté à la 10ème Légion de gendarmerie. Il prend le commandement de la Compagnie de Tizi-Ouzou, à compter du 15 juin.

Le 11 juillet 1956, le gendarme GANS Pierre, de la 3ème Légion F.F.A., du G.P.S.7 a été assassiné à Fort-National, où il était détaché.

Le 8 août, le gendarme MULLER Robert, de la brigade de Michelet, a été blessé accidentellement à la main et à la cuisse gauche, au cours d'un service.

Le gendarme LE BESCOND Françis de la brigade de Tizi-Rached est tué le 16 août.

Le 31 août, la caserne de Thiers est réceptionnée provisoirement. Le gendarme DUBIN Georges du poste permanent des Aghribs est grièvement blessé au cours d'une embuscade.

Le 8 septembre, le gendarme auxiliaire KHELLIL, de la brigade de Chabet El Ameur, est grièvement blessé au cours d'une embuscade.

Le 17 septembre, le poste permanent de Thiers devient brigade. Le 1er octobre, les postes permanents de Beni Amrane et d'El Esnam deviennent brigades, suivant la D.M. n° 34199 du 21 septembre 1956. Le poste provisoire de Souama devient poste permanent.

Le 5 octobre, la caserne de El Esnam est réceptionnée provisoirement.
Le 12 octobre, le gendarme BOREL-JACQUET  Roger, de la brigade des Ouacifs est légèrement blessé au cours d'une embuscade.

Le 22 octobre, la caserne de la section de gendarmerie de Bouira est réceptionnée provisoirement. Le 24 au cours d'une embuscade les gendarmes PAIN Michel, LOUBOUTIN Jean, HAMEON Roger, DUCOURTIEUX Marcel de la brigade de Palestro ont été légèrement blessé.

Le Fichier de la Compagnie de Tizi-Ouzou, est créé à partir  du Fichier d'Oudjda (Maroc), arrivé à Tizi-Ouzou fin octobre 1956. Les fiches de diffusion étaient en vrac. Le Fichier est en fonctionnement à partir du 15 août 1957, pour les diffusions et pour l'ensemble des recherches à compter du 1er novembre 1957.

Le 1er novembre au cours d'une embuscade sur la RN 25, entre Abbo et Delly, les gendarmes PAPAIS André et CLEMENT Emmanuel, de la brigade d'Abbo sont tués, et les gendarmes LE QUELLEC jean, DELIGNE Arthur et ANNE Guy de cette même unité sont blessés.

Le 14 novembre la caserne de Beni-Amrane est réceptionnée provisoirement, le gendarme LINSTER Denis de la brigade de Port-Gueydon est grièvement blessé le 15 novembre au cours d'une embuscade.

Le 20 novembre, la caserne de gendarmerie d'Aomar est réceptionnée provisoirement, elle est occupée aussitôt par la brigade.

Fin novembre, au cours d'une embuscade dans le douar Sidi-Ali-Bou-Nab les gendarmes CHARTON André et BRUN Alfred, de la brigade d'Haussonvillers sont tués.
L'adjudant BONY Marcel, les gendarmes GAUCI René, FAURE Pierre, et MATEU Jacques, LOTRIAM René, VERGNE René, LE GOFF Marcel et  MAZIERES Louis des brigades de Camp du Maréchal et Haussonvillers sont blessés.


Le gendarme ARPIN Maurice, de la brigade d'Azazga est assassiné en plein centre d'Azazga, le 5 décembre 1956.
Citation: "Gendarme qui sert depuis 15 mois dans une brigade exposée de Kabylie où il s'est fait remarquer par son allant et son courage. Grièvement blessé le 5 décembre 1956 à Azazga, (Grande Kabylie) lors d'un service à la résidence, a, dans un sursaut d'énergie, riposté et permis ainsi l'arrestation du terroriste, auteur d'un deuxième attentat à l'encontre d'un Européen."

Le 14 décembre, le poste permanent d'Aomar devient brigade.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Turenn12

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TLEMCEN.

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NEDROMA.

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MAISON CARRÉE.



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Message par GARNISON36 Sam 19 Déc - 18:18

1957.

Le 6 janvier, le gendarme TARTARE Pierre, de la brigade de Ben-Douala, est tué au cours d'une embuscade sur la piste d'Aït Ydir.

Le 9 janvier, il est créé une section de gendarmerie dans l'arrondissement d'Azazga. La mise en place le 20 mars 1957, avec prise d'autonomie le 1er avril, sur le plan commandement, elle ne fonctionnera sur le plan administratif que le 1er mai 1957 :
Brigades : - Azazga - Mékla - Port-Gueydon ;
Postes permanents : - Tizi-rached - Yakouren ;
Poste provisoire : - Les Aghribs.

Les gendarmes BALADUC André et PASCAL Fernand de la brigade de Michelet sont légèrement blessés dans une jeep qui saute sur une mine, le 11 janvier 1957.

Un poste permanent est créé à Mirabeau par la décision n° 235 de la 10ème Légion de gendarmerie, le 21 janvier.

La section de Dellys est transférée à Bordj-Menaïel le 18 février 1957. La caserne de gendarmerie d'El-Adjiba est remise provisoirement.

Le 2 mars, le gendarme FAIVRE Victor, de la brigade de Boghni, est grièvement blessé au cours d’une embuscade.

La caserne de Camp du Maréchal est remise par la municipalité à la gendarmerie le 12 mars.

Le gendarme SEINGIER Jean, de la brigade de Beni-Douala est légèreemnt blessé au cours d’une embuscade, le 26 avril.

Le gendarme DEWIERE Jules de la brigade de Tamazirt est tué au cours d'une opération de maintien de l'ordre à Aït Zeggane, le 9 mai.
Citation: "Jeune gendarme servant depuis dix-huit mois dans un poste exposé de Grande kabylie, s'y est fait remarquer par son allant et son courage. Le 8 mai 1957, à Aït Zeggane, alors qu'il participait à la recherche d'un hors la loi au premier rang d'une unité opérationnelle, a été grièvement blessé en faisant front à une forte bande armée qui s'ouvrait un passage feu à bout portant de toute ses armes."
"A donné ainsi un très bel exemple de sang froid et de sacrifice."

Le 24 mai 1957, les gendarmes BIDON Jean et BARRAT Alain, de la brigade des Ouacifs, sont grièvement blessés au cours d'une embuscade à Mechrek, à 4km 500 à l'ouest de la brigade.

Le 1er juin 1957, l'Escadron 14/10 de gendarmerie mobile est créé à Sidi-Bel-Abbès, initialement cantonné à Saint-Denis du Sig

Le 15 juin, le gendarme COURTOIS Gaston, de la brigade de Beni-Douala est blessé accidentellement. Le 30 juin, le maréchal des logis-chef TOZZO Jacques, commandant la brigade de Tigzirt sur Mer, est blessé légèrement par un détenu à la caserne.

Le 12 juillet, l'adjudant BOLLE xavier, commandant la brigade de Beni-Douala est grièvement blessé au cours d'une opération de maintien de l'ordre.

Le 30 juillet, au cours d'un service au centre de Mirabeau, le gendarme DOUZOU Louis, de cette brigade est tué par un terroriste.

"le 30 juillet 1957, en plein centre de Mirabeau, le gendarme DOUZOU Louis, tombait mortellement atteint par une balle terroriste. Son nom s'ajoute au long martyrologe des victimes civiles et militaires de la rebelion en Algérie, au nom de ces douze camarades qui, en Kabylie, ont déjà donné leur sang pour la Patrie. Leurs sacrifices et leurs vies sont un exemple livré à notre méditation."
"Ses qualités d'homme et de soldat, ses qualités de coeur surtout le font apprécier et estimer de ses chefs et de ses camarades. Très serviable, toujours prêt à rendre service, il aime donner satisfaction et se perfectionne rapidement dans son nouveau métier qu'il prend très à coeur.
"Il était sur le point de partir en permission et comptait revenir avec sa femme et sa petite fille âgée de six ans. Le destin brutal en a décidé autrement.
" Le sacrifice suprême a couronné la vie de sacrifice et de dévouement  qu'il avait pratiqué six mois durant, dans le petit poste déshérité de Mirabeau, à quelques mètres duquel il est tombé."
"Je proposerai, en son temps que la future caserne de Mirabeau porte son nom et perpétue son souvenir pour qu'ils restent présent non seulement dans nos coeurs mais dans tous ceux de nos successeurs"(éloge du chef d'escadron BOSSARD, cdt la cie de Tizi-Ouzou).

Citation: "Jeune gendarme en service depuis janvier 1957, en Kabylie, s'est constamment fait remarquer par son allant et son mépris du danger.
" Le 30 juillet 1957, à Mirabeau, a fait face avec courage à un terroriste, a été grièvement blessé au cours de l'engagement."

La caserne de la section de gendarmerie de Fort-National est réceptionnée provisoirement, le 12 août 1957.
Le 24, le poste permanent de Yakouren devient brigade.

Le 25 septembre 1957,  la compagnie de Tizi-Ouzou est réorganisée et comprend désormais 5 sections – 7 arrondissements.
Section de Tizi-ouzou :      - Arrondissement de Tizi-ouzou.
Section d’Azazga :             - Arrondissement d’Azazga.
Section de Bordj-Menaiel : - Arrondissement de Bordj-Menaïel.
Section de Bouira :             - Arrondissement de Bouira - Palestro - Dra El Mizan.
Section de Fort-National :  - Arrondissement de Fort-National.

L'effectif des sections motorisées de la 10ème Légion de gendarmerie est modifiée et fixé à 25 sous-officiers, le 26 septembre, avant de passer quelques jours plus tard à 1 officier et 15 sous-officiers.

Au cours d’une embuscade, le 12 octobre l’adjudant VIOLLEAU Georges, commandant la brigade et le gendarme DUTEIN Daniel, de la brigade de Souk El Khemis sont légèrement blessés.

Le 14 octobre, la caserne d'Abbo est réceptionnée et le poste permanent devient brigade le 1er novembre.
Le gendarme auxiliaire GONZALES Denis de la brigade d'Azazga est grièvement blessé par un terroriste au cours d'un service commandé à la résidence.

Le 18 octobre, la caserne de Yakouren est réceptionnée provisoirement, la brigade s'installe aussitôt dans ses nouveaux locaux.

Le 13 novembre, par note Légion n° 4054/2, la Légion est réorganisée progressivement à compter du 1er décembre.

Section de Tizi-Ouzou :
- Brigade de Tizi-Ouzou
- Brigade de Beni-Douala
- Poste permanent de Makouda
- Poste permanent de Mirabeau
- Poste permanent de Souk El Khemis
- Brigade de Tigzirt sur Mer
- Poste provisoire de Boudjima.

Section d’Azazga :
- Brigade d’Azazga
- Poste Permanent des Aghribs
- Brigade de Mekla
- Brigade de Port-Gueydon
- Brigade de Yakouren
- Poste provisoire de Souama.

Section de Bordj-Menaïel :
- Brigade de Bordj-Menaîel
- Brigade d’Abbo
- Brigade de Camp du Maréchal
- Poste permanent de Cap-Djinet
- Brigade de Chabet El Ameur
- Brigade de Dellys
- Poste permanent d’Haussonvillers
- Poste permanent d’Horace-Vernet
- Brigade d’Isserville les Issers
- Brigade de Rébéval
- Poste provisoire de Temzrit.

Section de Bouira :
- Brigade de Bouira
- Brigade d’Aomar
- Brigade de Beni Amrane
- Brigade de Boghni
- Brigade de Dra El Mizan
- Brigade d’El Esnam
- Brigade d’El Adjiba
- Brigade de Maillot
- Brigade de Palestro
- Brigade de Thiers
- Brigade de Tizi-Reniff.

Section de Fort-National :
- Brigade de Fort-National
- Brigade de l’Arba des Ouacif
- Brigade de Michelet
- Poste permanent de Tamazirt
- Poste permanent de Taourirt Minmoun
- Brigade de Tassaft Ouguemoune
- Brigade de Tizi-Racheb
- Poste permanent des Ouadhias.

Le poste permanent des Ouadhias est rattaché provisoirement à la section de Bouira, le 26 novembre.

Le poste de Tassaft-Ouguemoune devient brigade à compter du 1er janvier 1958.

Un Groupe provisoire de Soutien est créé par la NDS du 7 décembre, à Boghari le 10 décembre 1957.

La caserne d'Horace-Vernet est réceptionnée provisoirement, la brigade s'installe aussitôt, le 27 décembre.

A compter du 31 décembre 1957, le poste provisoire de Souama créé le 21 septembre 1956 est supprimé.

Le 1er janvier 1958, un poste provisoire est créé à Bouzeguène, il assure la surveillance des communes de Bouzeguene – Aït-Ikhlef – Idjeur.

Créé à compter du 1er décembre 1957, le poste permanent de Boudjima est installé dans les locaux prés par la S.A.S. le 3 janvier 1958.

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Message par GARNISON36 Sam 19 Déc - 18:19

1958.

Le 15 janvier le poste d'Horace-Vernet devint brigade.
Au cours d'un service à Tizi-Ouzou, le gendarme GANTIER René de la brigade de Tamazirt est grièvement blessé.

Le 13 mars 1958, le gendarme LE ROHO Rémy du poste de Boujima est blessé mortellement en service commandé.

Citation:" Jeune gendarme dynamique et plein d'allant qui sert depuis plus de deux ans dans des postes exposés de Grande Kabylie. A participé à la plupart des opérations qui se sont déroulées du 24 avril 1956 au 1er avril 1957, dans la région d'Azaga.
" A maintes reprises, fait preuve de courage et de sang froid n'hésitant pas à exposer sa vie au cours des engagements pour remplir au mieux les missions qui lui étaient confiées."

Le 19 mars, au cours d'une opération de maintien de l'ordre à Ben-Hamza, le gendarme ROUSSET, de la brigade Rébeval est légèrement blessé.


Le gendarme PADRINES Marcel de la brigade de Yakouren, est tombé glorieusement le 19 avril 1958, au cours d'une opération dans le secteur d'Azaga, alors qu'aux côtés du commandant d'unité, il guidait le 4ème Escadron du 13ème régiment de Dragons dans une région particulièrement difficile mais qu'il connaissait bien pour l'avoir parcourue de nombreuses fois, depuis plus de deux ans, tant au cours de différents services qu'au cours d'opérations.

Citation:
"Jeune gendarme servant depuis trente mois dans une brigade située dans une zone très dangereuse, a prit part à de nombreuses opérations contre les hors-la-loi, se faisant remarquer par son allant et son mépris du danger.
" Le 19 avril 1958, a été grièvement blessé au cours d'une opération dans le Djebel Takakouch 'Chara, commune de Yakouren, alors qu'ils e trouvait au premier rang d'une des unités engagées et faisant front à une importante bande rebelle retranchée et fortement armée."
" A donné un bel exemple de courage, de sang-froid et d'esprit de sacrifice".

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Tizi_o11
OBSEQUES DU GENDARME PADRINES.

Allocution du lieutenant ARIA, commandant la Section d'Azazga, s'adressant à sa veuve et à on frère soldat en Algérie.

" ....Le 19 avril 1958, le gendarme PADRINES, était désigné par son Commandant de brigade pour participer, avec cinq de ses camardes à une opération montée dans la région de Yakouren, le Djebel Takakouch N'Chara. Il recevait l'ordre de se joindre aux éléments du 4ème Escadron du 13ème régiment de Dragons. Il devait servir de guide dans une région qu'il connaissait parfaitement, au capitaine commandant cette unité. C'est aux côtés de cet officier que, le même jour vers 18 heures 30, le gendarme PADRINES tombait mortellement par le feu ennemi.

"Le gendarme PADRINES est mort victime du devoir pour que ce coin d'Algérie reste Français.

"Un destin implacable enlève à la gendarmerie l'un de ses meilleurs éléments.
"......."

"Élève gendarme en 1953, il était admis au centre d'Instruction de Hesdin, où sont ardeur au travail lui permettait d'obtenir un excellent classement de fin de stage. Muté tout d'abord à la compagnie de l'Eure, il était par la suite volontaire pour servir en Algérie, et sur sa demande, le gendarme PADRINES était affecté le 6 octobre 1955 à la brigade de Yakouren.
"D'emblée, son intelligence, sa haute conscience professionnelle en faisaient un précieux auxiliaire de son Commandant de brigade. Rapidement, il s'adaptait aux difficiles conditions de vie de ce poste isolé ainsi qu'aux délicates et pénibles tâches imposées à notre Arme en raison des évènements.
"Il servait avec fidélité, courage et avec cette simplicité que l'homme de coeur honnête et loyal sait apporter dans l'accomplissement du devoir journalier.
"Son désir de s'élever l'incitait bientôt à être candidat à l'examen d'Officier de Police Judiciaire. Les brillants travaux qu'il présentait étaient prometteurs d'un succès certain.
"Au mois de septembre 1957, son Commandant de Section le préposait pour concourir à l'avancement. D'ores et déjà s'affirmaient en lui les qualités d'un excellent gradé de demain.
"......."
"La Gendarmerie toute entière et particulièrement celle d'Algérie prend part à votre peine et regrette la perte de l'un de ses meilleurs serviteurs, malgré la belle page d'héroÏsme qu'il vient d'ajouter à son livre d'or.
"...."
"Gendarme PADRINES"
"Vous êtes tombé en héros sur cette terre d'Algérie où vous avez si valeureusement servi depuis plus de 2 ans. Vous avez montré le plus sublime esprit du devoir lorsque, à terre, très grièvement blessé votre dernier geste a été de tendre votre arme à votre camarade d combat afin d'éviter que l'ennemi tout proche ne s'en empare.
"Après tant d'autres vous avez symbolisé dans ce geste les qualités qui sont les plus beaux fleurons de notre Arme.

"Vous êtes mort pour la Gendarmerie et pour la France.
"Adieu mon cher PADRINES,
"Dormez en paix."

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Message par GARNISON36 Sam 19 Déc - 18:22

Le 26 avril 1958, allocution funèbre du Capitaine FARON, commandant le 5ème Escadron de GM, à l'occasion des obsèques du gendarme BEREYZIAT René de l'Escadron 5/10 de GM, stationné à Tizi-Ouzou,  décédé le 22 avril 1958, des suites de blessures reçues au cours d'une escorte à proximité du village de Tala-Boumene.

" Au cours de sa tâche ingrate et obscure, l'escadron connaît aujourd'hui son premier deuil. Le destin a frappé l'un de nos plus jeunes gendarmes, BEREYZIAT René, né le 2 septembre 1932.
"A l'exemple de son frère, il avait bientôt fait acte de candidature  çà la gendarmerie et, après un stage à l'école d'Aubagne, nommé gendarme commissionné le 4 juillet 1956, avec une affectation au 5ème escadron de GM.

"Pendant ces vingt mois d'Algérie, il sert avec une égale conscience professionnelle, une modestie qui l'honore.

"Le 16 avril 1958, il reçoit de son commandant de peloton l'ordre de participer en qualité de mitrailleur à une escorte sur l'itinéraire Tizi-Ouzou  - Beni-Douala.

"A 13 heures 50, scouts-cars, heurtent une embuscade à hauteur du village de Tala-Boumène. Blessé dès les premières rafales, BEREYZIAT tient son poste jusqu'à épuisement de ses forces. Hospitalisé une heure plus tard, il garde sa sérénité et sa confiance jusqu'au 22 avril où il meurt brutalement des suites de sa blessure.
"Il a tout donné à  sa patrie avec cette même modestie qui le marquait.
".............."

La brigade aérienne de gendarmerie de Bône est créée le 1er avril 1958.


Le 13 mai 1958, le gendarme HUE Émile, De la brigade de Souk-el-Khémis, participait avec le Poste de Commandement du I/93ème R.I., à une opération dans le secteur de Souk-el-T'Nine, (Grande Kabylie).
Un important mouvement rebelle étant signalé dans la direction du Poste de Commandement; il prit volontairement part à une reconnaissance.
A 200 mètres du poste de Commandement, les rebelles débouchèrent en donnant l'assaut. Le gendarme HUE couvrait par son feu la mise en batterie du fusil-mitrailleur servi par le gendarme DOUMIC, quand il fur grièvement blessé à l'abdomen.
Sauvé grâce au courage et au dévouement du capitaine, chef de la S.A.S. De Souk-el-T'Nine, le gendarme HUE fur hospitalisé et opéré à l'hôpital Naegelen à Tizi-Ouzou.


Les origines des évènements historiques du 13 mai 1958.
(Extraits du Bulletins d'Information n°3 du Corps d'Armée d'Alger – 5ème Bureau).

Le F.L.N annonce l'assassinat de trois soldats Français, le sergent RICHOMME, les soldats FEUILLEBOIS et DECOURTEIX, détenus en Tunisie depuis septembre 1956, après un simulacre et jugement.

Le Comité de vigilance d'Alger, regroupant les organisations d'anciens combattants; d'étudiants, de fonctionnaires et les partis nationaux, envoie une motion de protestation à Monsieur Robert Lacoste en mission à Paris.

La France entière, Métropole et Algérie, est profondément indignée à l'annonce de l'assassinat de ces trois soldats Français. La Présidence du Conseil proteste officiellement. Sur tout le territoire français, il est prévu pour le mardi 13 mai à 18 heures, un hommage solennel aux trois martyrs.

Déroulement des évènements.
Tizi-Ouzou.
Les drapeaux sont mis en berne. Une brève cérémonie avec dépôt de gerbe à lieu à 18 heures au monument aux morts, en présence des Autorités Civiles et Militaires et des organisations d'Anciens Combattants. Seuls les Anciens Combattants de souche Française sont présents.

Alger.
Les ordres du Comité de Vigilance prévoient:
− Grève générale à partir de 13 heures;
− Manifestation de masse à 17 heures au Plateau des Glières;
− Hommage aux morts à 18 heures.

A 13 heures, la grève est totale; Alger paraît une ville morte: établissement publics, cafés, magasins, cinémas sont fermés. Aucun véhicule de transport ne circule.

A 14 heures 30, lycéens et étudiants défilent rue Michelet et se dirigent vers la grande poste.

A 15 heures, au Plateau des Glières, la foule des grands jours s'est rassemblée. Cris hostiles envers PFLIMLIN er le Président COTY. Le nom du Général de GAULLE est acclamé. De toutes les villes et de tous les villages de l’Algérois, automobiles et camions arrivent sans cesse. Le Centre Culturel Américain, situé rue Michelet, est envahi et dévasté par des manifestants.
− 16 heures 15, les premières délégations d'Anciens Combattants arrivent au Plateau des Glières, au son de la "Marche des Africains".
− 17 heures 30, comptant de nombreux musulmans, l'ensemble des Anciens combattants prend place devant le Monument aux Morts.
− 18 heures 10, les Généraux SALAN, JOUHAUD, ALLARD, MASSU, l'Amiral AUBOYNEAU, l'I.G.A.M.E., BARET, le Colonel THOMAZO, arrivent. La cérémonie se déroule, brève et émouvante.
− 18 heures 30, la foule commence à se disperser, mais sur un mot d'ordre, un certain nombre de manifestants se portent vers le Gouvernement Général. Les CRS débordés, se replient derrière les grilles. Les grenades lacrymogènes sont lancées contre la foule, déchainant sa colère. A l'aide d'un camion G.M.C, les grilles sont défoncées et les manifestants envahissent l'édifice. Les CRS, sont rapidement remplacés par les "Paras" et les gendarmes mobiles. Dans l'immeuble du gouvernent général, des vitres sont cassées, des portes défoncées et des dossiers volent par les fenêtres.
− 20 heures, devant la gravité des évènements, un Comité du Salut public est formé. Le Général SALAN, commandant supérieur Interarmées en Algérie, qui vient de recevoir de Paris les pleins pouvoirs, désigne le Général MASSU pour en prendre la tête.
− 21 heures 10, le Général MASSU lit à la foule le texte du télégramme adressé à M.COTY annonçant la création du Comité de Salut Public et définissant ses objectifs dont le premier est la constitution à Paris d'un Gouvernement de Salut Public. La foule acclame longuement le Général MASSU.
Télégramme du Général MASSU au Président de la République au soir du 13 mai:

"Vous rendons compte création Comité Salut Public civil et militaire à Alger, Président Général MASSU, en raison gravité situation et nécessité absolue maintien de l'ordre et ce pour éviter effusion de sang à Alger. Comité attend avec vigilance création Gouvernement Salut Public seul capable conserver Algérie intégrante Métropole."

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 1958_010
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 13_mai10
La suite de ces évènements lors de la prochaine diffusion de votre émission.

Le Crimo.

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Message par GARNISON36 Sam 26 Déc - 0:04

Bonsoir, tout d’abord Un Joyeux Noël à tous, avant de reprendre mes historiques.

Bon on reprend le cours de l’Histoire de la présence de la gendarmerie en Algérie.

− 22 heures 30, RADIO ALGÉRIE, occupée par les Paras, commence la longue série d'appels, lancés par le Comité de Salut Public aux pouvoirs politique de Paris.
− Jusqu'à une heure avancée de la nuit, le couvre-feu ayant été supprimé, les Algériens restent dans la rue et sur le Forum, espérant l'arrivée de M. Jacques SOUSTELLE.
− Le Comité de Salut Public initial comprend 20 membres, dont 4 militaires, le Général MASSU, les Colonels THOMAZO, TRINQUIER et DUCASSE, et 4 musulmans.
− A Oran, 70 000 personnes ont manifesté dans le calme et la dignité derrière l'I.G.A.M.E LAMBERT et le Maire M. FOUQUES-DUPARC. Dans la soirée, quelques incidents se produisirent.
− A Constantine et à Philippeville, le service d'ordre CRS a matraqué quelques manifestants. A Constantine, l'Armée est intervenue pour protéger les manifestants.
− A Bône, enfin 15 000 personnes ont rendu un émouvant hommage aux victimes du F.L.N.

A Paris, l'annonce des évènements d'Alger provoque une émotion considérable. Tandis que le Président de la république parle de "l'attitude insurrectionnelle" des chefs militaires, les députés s'ingénient à accélérer l'investiture de M. PFLIMLIN afin que soit rapidement constitué un Gouvernement qui puisse tenir tête au "complot factieux" d'Alger. Le Parti Communiste n'hésite pas pour défendre "les libertés républicaines" à s'abstenir. M. PFLIMLIN est investi à une forte majorité, vers 2 heures 30 du matin.


14 mai 1958.
Alger – Des milliers d'Algérois stationnent sur le Forum, dans l'attente des décisions du nouveau Comité le Général MASSU s'emploie à rétablir une situation normale et demande à la population de laisser faire l'Armée.

Au début de l'après-midi, la ville a repris sa physionomie habituelle.
− A 17heures, à l'État-major de la 10ème Région Militaire, le Général MASSU tient une conférence de presse. Il annonce principalement que le Général SALAN a été investi par le Gouvernement PFLIMLIN des pouvoirs civils et militaires, pouvoirs que le Comité de Salut Public lui reconnaît pleinement. Le Général SALAN publie, par ailleurs un communiqué ainsi rédigé:
− I – Le Général SALAN, commandant Supérieur Interarmées et commandant la 10ème Région Militaire, assume provisoirement à compter d'aujourd'hui 24 mai, les pouvoirs civils et militaires afin d'assurer le maintien de l'ordre, la protection des biens et des personnes, et la conduite des opérations.
− 2 – Le Comité de Salut Public qui s'est constitué à Alger sous la pression des évènements pour affirmer la volonté de la population Franco-Musulmane de rester Française, assure la liaison entre elle et le Commandement qui lui transmet ses ordres.
− 3 – Il importe que tous les rouages de l'Administration soient remis en route au plus vite afin qu'il y ait aucune perturbation dans la vie du pays et dans la conduite des opérations.
− 4 – La population est invitée à conserver son calme dans la dignité et la discipline. L'autorité militaire invite chacun à lui faire confiance et à reprendre le travail.

− 19 heures 30, au Gouvernement Général autre conférence de presse, au cours de laquelle M. DELBECQUE, membre du Comité de Salut Public et adjoint immédiat de M. SOUSTELLE définit les buts du Comité qui étend désormais son autorité à toute l'Algérie.

Le Comité restera en fonction tant qu'il n'y aura pas à Paris un Gouvernement de Salut Public dont la présidence devrait être confiée au Général de GAULLE; il fonctionne sous la haute autorité du Général SALAN.

Le Comité s'est en outre, adjoint 14 nouveaux membres, parmi lesquels MM. REGARD et de SERIGNY.

Si la nouvelle de la constitution d'un Comité de Salut Public à Alger avait causé une vive émotion à Paris, c'est une véritable explosion de joie qui se produisit dans toute l'Algérie à l'annonce de l'évènement. Dès la matinée du 14, les télégrammes commencent à affluer au Gouvernement Général, félicitant et encourageant les Généraux SALAN, MASSU et leurs collaborateurs et annonçant la constitution de Comité de Salut Public dans les grandes villes comme dans les petits villages: Orléansville, Constantine, Philippeville, Blida, Médéa, Bou Saada et les territoires du Sud se rallient les premiers à Alger. Tous réclament la constitution d'un Gouvernement de Salut Public à Paris.

A Oran, toutefois, l'enthousiasme populaire se heurte à l'obstination de M. Lambert, IGAME, qui entend n'obéir qu'aux ordres du Gouvernement de Paris. Depuis le matin, RADIO ORAN ne relaie plus Alger, et des appels de M.Lambert sont lancés à intervalles réguliers interdisant à l'administration le ralliement au Comité de Salut Public d'Alger. Mais vers 15 heures 30, les territoriaux envahissent les studios de la radio et alertent par la voix des ondes la population du Département entier, leur demandant de se réunir immédiatement, et de former des Comités de Salut Public.

Pendant ce temps, c’est à un véritable siège de la Préfecture qu’on assiste en ville. Au service d’ordre militaire viennent se joindre deux sections de CRS, ce qui n’est évidemment, pas fait pour calmer la foule. A l’intérieur de la préfecture se déroulent des pourparlers entre le préfet  et MM. FOUQUES-DUPARC et SICARD. C’est alors que la foule, territoriaux en tête, parvient à forcer le barrage et à pénétrer dans la préfecture. Le préfet Lambert, menacé et quelque peu brutalisé parvient à s’échapper par une fenêtre et à quitter la préfecture.  Il avait auparavant passé ses pouvoirs au Général RETHORE, commandant le Corps d’Armée d’Oran. Un Comité de salut Public est formé, sous la présidence de M. FOUQUE-DUPARC.

A Bône, où un Comité de salut Public a été formé avec son accord le Général VANUXEN réclame un Gouvernement d’autorité, afin que l’Armée poursuive la lutte avec tous les moyens nécessaires.

A Paris, tandis que des manifestations, toujours isolées, sont brisées par le plus important service d’ordre qu’on ait vu depuis longtemps et que de nombreuses arrestations sont opérées parmi les membres des organisations patriotiques, le Gouvernement essaie de faire face avec un maximum d’autorité ;

Toutefois, l’attitude des chefs militaires n’est plus qualifiée « d’insurrectionnelle » ou de « factieuse » que par les Communistes et les Progressistes.

M.PFLIMLIN songe à grandir son ministère pour le consolider et des offres sont faites à MM. Guy MOLLET, Jules MOCH et Antoine PINAY. Les premières sont acceptées, mais les Indépendants posent une condition formelle à l’acceptation ; le retour à Alger de M. Robert LACOSTE.

TIZI-OUZOU.
Un Comité de Salut Public est créé sous la présidence du Capitaine ABBEREG Délégué Spécial de Tizi-Ouzou.
Une certaine effervescence règne dans les milieux européens. La ville haute, musulmane reste très calme.

Par transmission N° 1092/4 du 15 mai 1958, le colonel commandant la 10ème Légion de Gendarmerie donne les directives suivantes: Il résulte de ce message que les Généraux commandants de zones sont chargés de prendre à leur échelon les mesures d'exécutions concernant cette mission.

En conséquence, POUR ÉVITER TOUT CONFLIT D'ATTRIBUTION, IL CONVIENDRA DANS LE CAS OU VOUS RECEVREZ DES RÉQUISITIONS DE L'AUTORITÉ PREFECTORALE RELATIVES AU MAINTIEN DE L'ORDRE DE PRENDRE LIAISON AVANT EXÉCUTION, AVEC LE GÉNÉRAL COMMANDNAT LA ZONE INTERESSÉE.

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Message par GARNISON36 Sam 26 Déc - 0:07

15 mai 1958.
TIZI-OUZOU.
− A 7heures – le préfet du département de la Grande kabylie, ne suit pas le mouvement et décide d'isoler le département.
A cet effet, il requiert le commandant de la compagnie de gendarmerie de la Grande Kabylie de faire établir des barrages sur les R.N. 12 et R.N. 5. le texte de la réquisition est le suivant:
" Au nom du peuple français, Nous ................ Préfet du Département de la Grande Kabylie, requérons en vertu de la Loi et du Décret du 17 mars 1956, sur les Pouvoirs Spéciaux, Monsieur le Chef d'Escadron commandant la Compagnie de Grande Kabylie, de mettre en place deux barrages à l'entrée du département, soit, au Pont des Issers et à Béni Amrane et d'interdire la sortie du Département aux véhicules de ce département et l'entrée du département aux véhicules étrangers au département, autres que les véhicules militaires.
" Ces barrages seront maintenus en dehors des heures de couvre-feu et jusqu'à nouvel ordre.
"Cette réquisition est prise sous le signe de l'urgence.
"Et pour la garantie du Commandant, nous apposons notre signature."
− A 9 heures, quelques incidents sans gravités se produisent aux limites du département de Grande kabylie et de l'Algérois, où un véritable "nomasland" s'est créé. Le commandant de gendarmerie est dans l'obligation d'intervenir.
− A 12 heures, le commandant de Compagnie de gendarmerie de Grande Kabylie, reçoit le message n° 1090/4 du colonel commandant la 10ème Légion de gendarmerie.
− A 13 heures, les barrages mis en place par la Gendarmerie, sont levés sur ordre du Général commandant la Z.E.A..
− A 16 heures, la déclaration du Général de GAULLE est écoutée par une grande partie du personnel dans la cour de la caserne, cependant qu'en ville un haut parleur retransmet l'allocution.

ALGER.
− Enthousiasme populaire à la suite de la déclaration du Général de GAULLE.

16 mai 1958.
TIZI-OUZOU.
− A 7 heures, on note la présence de MM. Chaussade, secrétaire général du Ministère de l'Algérie – le directeur de la Sureté Nationale à Alger – le directeur de la fonction Publique et des Affaires Politiques au Ministère de l'Algérie – GUIBERT, fils du Directeur de la gendarmerie et employé au Ministère de l'Algérie.
− A 16 heures, acte d'autorité du Préfet....
− Le Préfet de Grande kabylie, en compagnie du Secrétaire Général se rendait à Mirabeau par la route pour installer la délégation spéciale du Centre.
Les autorités quittèrent Tizi-Ouzou par la Route Nationale n° 12 escortées de motocyclistes de la police d'État et de la gendarmerie.
L'ordre ne fut troublé à aucun moment à Mirabeau où la cérémonie d'installation se déroula normalement en présence de Monsieur ...... de la Commission Départementale.
Au retour un barrage routier ayant été érigé à la sortie Ouest de Tizi-Ouzou par les membres du Comité de Salut Public, Monsieur le Président regagna sa résidence par hélicoptère, évitant ainsi les manifestants.
Vers 17 heures 45, des éléments de l'unité Territoriales de Tizi-ouzou, au nombre de 25 à 30, se sont présentés devant les bureaux de la préfecture, demandant, en vain, à parler avec le Préfet.
La garde des bâtiments assurée par deux sections d'Infanterie et un élément de l'escadron 5/10 de Gendarmerie Mobile ne leur a pas permis d'entrer dans les bureaux.
Une centaine de curieux des deux sexes assistaient à cette démonstration.
Une courte démonstration sans gravité eut lieu le soir même devant l'Hôtel de la Préfecture se limitant à des cris hostiles. Le service d'ordre n'eut pas à intervenir.

17 mai 1958.
Les autorités rejoignent Alger dans une "VERSAILLES" de la Préfecture escortée de deux jeeps de la 77ème Compagnie Routière de la 27ème D.I.A..

ALGER.
Après une véritable évasion de son domicile, l'ancien Gouverneur Général de l'Algérie est parvenu à gagner la Suisse, d'où il s'est envolé pour Alger. Dès 19 heures 30, la nouvelle s'est répandue à travers la ville comme une trainée de poudre et à 16 heures lorsque M. SOUSTELLE arrive au Gouvernement général, 150 000 Algérois, Européens et Musulmans crient leur enthousiasme.

TIZI-OUZOU.
A la suite d'un voyage à Alger de Monsieur le Préfet, la foule espérant son départ définitif, resta calme jusqu'au retour de ce haut fonctionnaire par hélicoptère.
Vers 19h30, une nouvelle manifestation, groupant une centaine de personne des deux sexes et les membres des Unités territoriales se déroula place de la Mairie.
Le service d'ordre composé d'éléments des Corps de Troupe et de la Gendarmerie Mobile n'eut pas à intervenir.
Tout rentra provisoirement dans le calme vers 20 heures 30, après des démonstrations verbales d'hostilités.

18 mai 1958.
ALGER.
Un comité de Salut Public de l'Algérie et du Sahara est en voie de constitution.

TIZI-OUZOU.
Réception par le Commandant de Compagnie d'un ordre écrit, émanant du Général commandant la Z.E.A., qui interdit au Secrétaire Général de la Préfecture et au Chef de cabinet du Préfet de quitter la ville de Tizi-Ouzou.

Entre temps le peloton de Gendarmerie Mobile de l'Escadron 5/10 chargé de la garde de la préfecture a été relevé par des éléments de la 27ème D.I.A.

La ville de Tizi-Ouzou est redevenue parfaitement calme à la suite du départ du Préfet.... pour Bouira. Ce dernier y sera "pris e compte" par les autorités militaires du secteur et conduit à Alger, avec une escorte de parachutistes.


23 mai 1958.
ALGER.
Le Comité de salut Public de l'Algérie et du Sahara vient d'être constitué. Il est placé sous la double présidence du Général MASSU et de M. S...... . Cet organisme, composé de membres du Comité de Salut Public du 13 mai, de membres de Comités de Salut Public de l'Oranie, du Constantinois et du Sahara, est chargé de coordonner l'action des Comités de Salut Public interdépartementaux, eux-mêmes contrôlant et organisant les C.S.P. Locaux. Le Comité de Salut Public du 13 mai demeure le garant du mouvement national né ce jour à Alger.

24 et 25 mai 1958.
AJACCIO.
Le 24 à19 heures, des milliers de manifestants, à la suite du député Pascal A...., et aux cris de "VIVE MASSU" "VIVE L'ALGÉRIE FRANÇAISE" envahissent la préfecture et constituent un Comité de Salut Public, présidé par MM. Maillot et Serafini.

ALGER.
Dimanche matin; les Corses de la ville et du département se sont réunis à la Maison de Combattant pour célébrer l'adhésion de l'Ile de Beauté au Comité de Salut Public d'Algérie et fêter le député Arrighi. Ambiance de ferveur patriotique, où la "Marseillaise" et "l'Ajaccienne" furent chantées avec fierté et émotion.


27 mai 1958.
TIZI-OUZOU.
30 000 Kabyles "venus" de leurs montagnes assistent à la visite des Généraux SALLAN et ALLARD et de M. Jacques SOUSTELLE.
Au cours de la cérémonie, une grenade lancée par un terroriste fait un mort et 40 blessés.

29 mai 1958.
Le Général de GAULLE accepte de former le Gouvernement.

30 mai 1958.
L'Adjudant DECOURT, commandant la brigade de Tizi-Rached, décèle un complot de désertion avec emport d'armes, fomenté par les Moghaznis de la S.A.S de Tizi-Rached. 21 arrestations ont été effectuées par la brigade, ces faits sont relatés dans la fiche de renseignements n° 91/4 FR de la section de Fort-National, en date du 31 mai 1958.

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Message par GARNISON36 Sam 26 Déc - 0:10

1er juin 1958.
Le Général de GAULLE obtient l'investiture de l'assemblée par 329 voix contre 224.


4 juin 1958.

A 12 heures 30, au cimetière Musulman de Tizi-Ouzou, ont eu lieu les obsèques de l’ex-gendarme auxiliaire YESSAD Mohamed, en présence des autorités civiles et militaires et d’une délégation de la gendarmerie.

La carrière militaire de ce gendarme auxiliaire est la suivante : (Extraits de son livret individuel)

- engagé volontaire pour la durée de la guerre au 1er régiment de Spahis à compter du 1er septembre 1914 - nommé brigadier le 28 avril 1915 et Maréchal des logis le 12 mars 1917.
- Mis en congé de démobilisation le 31 octobre 1919.
- Autorisation de rengagement à la 4ème Compagnie de la 19ème Légion de gendarmerie par décision n° 612 en date du 31 mai 1920.
- Commissionné le 15 novembre 1920 comme auxiliaire à cheval.
- Médaillé militaire par décret du 25 décembre 1929.
- Naturalisé français, par jugement du 31 octobre 1930.
- Passe auxiliaire à pied le 24 juin 1932.
- Admis à faire valoir ses droits à la retraite d’ancienneté en date du 16 décembre 1940.
- Rayé des contrôles de la 19ème Légion le 1er janvier 1941.
- Obtient le certificat de bonne conduite.
- Chevalier de la Légion d’Honneur par décret du 13 avril 1957.

Jour de gloire à Alger; le Général de GAULLE vient consacrer la victoire du mouvement nationale du 13 mai. Sous un soleil radieux, mais implacable, des centaines de milliers d'Algérois, de Maison-Blanche au Forum, attendent depuis le matin; l'ancien chef de la France Libre, qui fit d'Alger, aux années sombres de l'occupation, la capitale provisoire de la France. La route "moutonnière" est méconnaissable: drapeaux et banderoles, arcs de triomphe, croix de Lorraine......tout au long du parcours.

7 juin 1958.
mise sur pied pour le samedi 7 juin 1958, à 16 heures, d'un peloton de 25 gendarmes, commandé par un officier à la disposition du colonel commandant d'Armes de Tizi-Ouzou, pour la sécurité de la "ville haute", pour une durée de une semaine.
Cette mission sera en fait prolongée jusqu'au 21 juin inclus.

Le lieutenant CLAIR, officier adjoint au Chef d'Escadron commandant la compagnie de gendarmerie de Grande kabylie, est commandant de peloton, disposera en plus:
− du poste militaire implanté en ville haute (1 section et demie de la 1ère compagnie du 2/137 R.I.)
− des éléments disponibles de la 211ème Compagnie Républicaine de Sécurité, plus une section.

11 juin 1958.
Opération effectuée par l'Escadron 6/10 des Isserts, au village d'Ain el Amrane, Douar Raicha, commune de Bordj-Ménaiel.
A 7 heures 30, le Chef de Bataillon commandant le 2/9ème RIC à Bordj-Menaiel, fait mettre en alerte l'Escadron 6/10 de gendarmerie Mobile à Isserville, en vue d'une intervention urgente au profit du G.M.S. N°  de Cap Djinet, accroché par les hors la loi au village d'Aïn el Amrane, à 6 kms  au Nord de Bord-Menaiel à proximité du chemin départemental n° 123 – Bordj-Menaiel – Cap Djinet.

Un détachement comprenant 5 blindés (3 autos-mitrailleuse et 2 scouts-cars) plus deux camions GMC de soutien porté, sous les ordres du capitaine commandant l'escadron, sont envoyés en renfort. Ces renforts retrouvent sur place le Chef de Bataillon commandant le 2/9ème RIC et le Quartier de Bordj-Menaiel.
Les G.M.S. ont déjà effectué la fouille du village et rassemblé une centaine d'hommes du Douar, avant de boucler la zone à traiter. Les femmes restent dans les mechtas et vaquent à leurs occupations.

Le détachement de l'Escadron 6/10 de GM reçoit pour mission d'effectuer la fouille plus approfondie du même village et de ses abords en liaison avec le G.M.S.

Les blindés se postent sur la crête dominant le village et sous leur protection, deux éléments de soutien de 25 hommes chacun, entreprennent des recherches qui s'avèrent vaines.

L'opération est en voie d'achèvement. Un élément de soutien aborde la R.D. terme de sa mission.
Le deuxième élément finit d'explorer l'Oued et particulièrement un endroit touffu où paissaient des ânes.
A 30 mètres du Chemin départemental n°123, un coup de fusil de chasse retentit atteignant mortellement la maréchal des logis-Chef LEROUT. Le maréchal des logis-Chef DUPIOT et le gendarme VERNIER, se portent au secours de leur camarade, cependant que d'autres gendarmes ripostent en direction du tir rebelle.

DUPIOT et VERNIER, sont touché à leur tour. Le sous-lieutenant BIAST, dispose ses effectifs face à la direction dangereuse. Le deuxième élément commandé par l'adjudant VALLOT, progresse s'appuyant de ses feux.
Le maréchal des logis-Chef JEAN et le gendarme ROULLIER sont atteints.

Deux rebelles sont tués, une seule arme a pu être récupérée.


13 juin 1958.
Décès du maréchal des logis-Chef DUPIOT Albert, de l'escadron 6/10 de GM, blessé au cours de l'opération du 11 juin 1958.


29 juin 1958.
Décès du gendarme VERNIER Jean, de l'escadron 6/10 de GM, blessé au cours de l'opération du 11 juin 1958.



1er juillet 1958.
Le gendarme COURRIAN Gaston, de la brigade de Tizi-Rached qui effectuait un contrôle sur le marché hebdomadaire, a été mortellement blessé par un terroriste.

2 juillet 1958.
Arrivée à Tizi-Ouzou, de deux pelotons de GM venant de Cherchell et d'Orléansville, commandés par le lieutenant GONZALO. Ces deux pelotons sont à la disposition du colonel commandant le secteur de Tizi-Ouzou, pour le maintien de l'ordre dans cette ville.

Obsèques du gendarme COURRIAN Gaston.
Ce jeune gendarme a été lâchement assassiné le 1er juillet 1958, sur la marché hebdomadaire de Tizi-Rached alors qu'en compagnie de deux autres camarades, il effectuait un contrôle de nouveaux marchands ambulants. Malgré sa riposte immédiate, COURRIAN était très grièvement blessé au cours de l'engagement. Il devait décéder au cours de son transport à l'hôpital Naegelen de Tizi-ouzou.
Sur le cercueil recouvert du drapeau tricolore, le colonel BEZANGER, épingla successivement la Médaille Militaire avec attribution corrélative de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme et de la Médaille de la Gendarmerie Nationale avec la citation suivante:

" Jeune gendarme en service depuis septembre 1957 en Kabylie, s'est fait remarqué par son allant et son mépris du danger au cours de nombreuses opérations de maintien de l'ordre auxquelles il a participé".

"Le 1er juillet 1958, à Tizi-Rached, (Département de Grande Kabylie) alors qu'il assurait un service au marché de la résidence, a fait face avec courage à un terroriste qui l'attaquait et malgré sa riposte, a été mortellement blessé au cours de l'engagement".


Allocution du Chef d'Escadron BOSSARD.
"C'est un jour qui a commencé comme les autres, dans le labeur. Depuis 3 heures du matin l'adjudant DECOURT, commandant la brigade de gendarmerie locale est en opération avec trois de ses gendarmes. Le gendarme COURRIAN et deux de ses camardes assurent le service du marché de la résidence.

"Il y a tout un grouillement de kabyles, venus comme chaque mardi acheter, vendre et surtout palabrer. Habitants de Tizi-Rached ou des environs; ils sont bien connus des gendarmes. Contrôler les marchands, identifier les étrangers et surtout garder le contact avec cette population qui reprend confiance et que je surprends peu après, lisant les tracts de l'officier S.A.S., telle est l'oeuvre concrète de pacification que ces gendarmes mênent sans éclats, avec un courage tranquille.
"A 8 heures, le gendarme COURRIAN contrôle un marchand ambulant, quand tout à coup, de la tente voisine, un pistolet surgit, les coups partent précipitamment – COURRIAN riposte – trop tard - . mortellement blessé il s'effondre dans les bras de son camarade.
"Le drame rapide n'a duré que quelques fractions de secondes. Sur le marché c'est la bousculade, l'on s'enfuit de tous les côtés dans la crainte d'une intervention militaire. Le F.L.N. qui a armé le terroriste, a bien travaillé: un gendarme mortellement atteint, la confiance qui renaissait, compromise.
"COURRIAN était un campagnard comme bien des nôtres, un Landais. Du campagnard il avait la solidité tant au physique qu'au moral et ces qualités lui avait permis de réussir d'emblée dans l'Armée. Soldat du 99ème R.I.A., il avait été libéré le 15 octobre 1952, avec le grade de sergent. Là sas doute était née une vocation militaire qui le fera se tourner vers la gendarmerie. Admis au Centre d'Instruction de gendarmerie de Charenton, le 12 février 1957, il en sort dans un bon rang le 11 septembre et est affecté au Poste Permanent de Taourirt Mimoun, dans les Beni Yenni.............."

à suivre................

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Message par GARNISON36 Sam 26 Déc - 10:28

3 juillet 1958.
Voyage du Général de GAULLE en grande kabylie.
Une manifestation patriotique s'est déroulée à Fort-National, le 3 juillet 1958, à 10 heures, à l'occasion de la venue dans cette ville du Général de GAULLE.
1000 À 1200 personnes environ s'étaient rassemblés devant la mairie de Fort-National. Cette foule se composait principalement des habitants de Fort-National et de svillages environnants et des délégations venant des communes de Beni-Yenni, Aït-Larbaa, Yassaft-Ouguemoun, l'Arba des Ouacifs, des Ouadhias et de Mekla.

Les Français de souche et les harkis ont marqué leur enthousiasme par leurs applaudissements et en criant "VIVE DE GAULLE et ALGÉRIE FRANÇAISE".

Il a été constaté, lorsque le Général de GAULLE s'est mélangé à la foule, que seule les harkis s'avançaient vers lui pour lui serrer la main. Quelques kabyles interrogés sur le peu d'enthouiasme qu'ils portaient à saluer le Général de GAULLE ont fait la réponse suivante: "Si le Général de Gaulle vient vers moi et me tend la main je lui tends la mienne, mais je ne vais pas au devant de lui". Ils semblaient inquiets et évitaient de d'étendre sur d'autres questions.

D'après l'attitude de la population kabyle de la région de Fort-National, il ressort que cette dernière est terrorisée par la présence constante de rebelles dans cette région. Elle ne peut de ce fait extérioriser ses sentiments par crainte des espoins à la solde du F.LN.
Le même jour à midi, le Général de GAULLE et sa suite sont arrivés à Tizi-Ouzou, venant de Fort-National par hélicoptère.
Le Chef du Gouvernement gagna l'ôtel de la Préfecture au milieu d'une foule évaluée à 2 5000 personnes.
2000 kabyles en particulier des Communes de Tifra, Cheurfa Mizrana, étaient venus à Tizi-Ouzou sous la conduite de leurs officiers S.A.S., manifestant un chaleureux enthousiasme.

Après une interwiew à la radio, le Général de GAULLE a regagné l'aérodrome de Tazmalt vers 12 heures 30, via Alger.
Aucun incident n'est à signaler, l'ambiance était bonne et soudaineté de cette visite imprévue à Tizi-Ouzou n'avait pas permis un rassemblment de population plus important.

5 juillet 1958.
Le mot d'ordre de grève déclenché par le F.L.N. Pour commémorer le débarquement Français du 5 juillet 1830 à Sidi-Ferruch, est suivi avec discipline à Tizi-ouzou seulement parmi les commerçants et à un degré moindre parmi les fonctionnaires de a ville.

A 7 heures, la grève des commerçants est totale.
L'ouverture forcée des magasins par l'autorité militaire amène certains commerçants à leurs magasins, d'autres y sont conduits par les forces de l'ordre.

Vers 10heures, tous les magasins sont ouverts, mais aucune transaction n'a lieu pendant la journée.
Le marché hebdomadaire du Sebt est fermé provisoirement  en raison des attentats.
Parmi les fonctionnaires musulmans, le pourcentage de grévistes par rapport au nombre total d'agents musulmans atteint.

Les grands chantiers de construction momentanément arrêtés sont remis au travail après intervention des forces de l'ordre.
Le pourcentage des absents atteints 60% sur l'ensemble de l'arrondissement, seuls quelques ouvriers journaliers font défaut à Tigzirt sur Mer et le commerce marque une certaine apathie.

Dans la Section de gendarmerie de Bordj-Menaiel, la grève ordonnée par le F.L.N. pour marquer l'anniversaire du 5 juillet 1830 s'est déroulée avec une ampleur certaine.
Les commerçants des centres les plus importants de la circonscription: Dellys – Bordj-Menaiel – Camp du Maréchal à l'exception de ceux des Isser et Isserville n'ont pas ouvert leur boutique à l'heure habituelle, la matin.

Sur l'injonction des forces de l'ordre, ils les ont immédiatement ouvertes et aucun incident n'a été signalé.
Ceux des petites localités n'ont pas esquissé le moindre mouvement de grève.
Par contre les magasins et boutiques ne sont absolument pas fréquentés par les F.S.N.A, pendnat toute la journée du 5 juillet 1958; les rues sont pratiquement vides et aucune animation ne règne sauf aux Issers et à isserville, où l'ambiance n'est pas modifièe et tranche avec celle des autres localités.
A part 17 focntionnaires de dellys, qui n'ont rejoiont leurs postes qu'après réquisitions, les administrations des autres centres fonctionnent normalement.
Les ouvriers du bâtiment, les ouvriers des carrières et les ouvriers agricoles font également grève sur l'étendue de la circonscription dans une proportionde 90%.
les transports publics à l'exception de ceux de la S.A.T.A.C., ne fonctionnent également pas.

6 juillet 1958.
La situation est calme à Tizi-Ouzou. Dans la matinée quelques commerçants sont à leur magasin. Environ 60% se contentent d'en refermer les portes, ou d'en aveugler les ouvertures.
Le marché européen est vide jusque vers 11heures. Les transactions restent très réduites pendant toute la journée. La situation est normale sur le reste de l'arrondissement.

07 juillet 1958.
le mouvement de grève est terminé et la vie est redevenue normale.

1er septembre 1958.
Le lieutenant LACOSTE prend le commandement de la Section de Fort-National.

21 septembre 1958.
Au cours du harcèlement de la nouvelle caserne de gendarmerie de Fort-National, le gendarme FROMENT Jean a été légèrement blessé par plombs de chasse au côté gauche et au bras gauche.

17 décembre 1958.
Le gendarme SENIE Antoine, de la brigade de Tizi-Rached a été blessé légèrement par éclats de grenade au cours d'une opération de police qui se déroulait dans la région d'Aït-Akerma.

27 décembre 1958.
Le maréchal des logis-Chef TEILLOL Georges, de la brigade de Tizi-Reniff, a été blessé par les éclats d'une grenade lancée par un terroriste sur le marché de Tizi-Reniff.

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Message par GARNISON36 Sam 26 Déc - 10:32

1959.
8 janvier 1959.
A 13 heures 30, venant de Tizi-Ouzou via les beni-Douala une délégation de Parlementaires et d ejournaliste britanniques accompagnés par le Général de Division FAURE est arrivée en mission d'information à Fort-National par hélicoptères.

Dès leur descente des appareils ces personnalités ont assisté au déjeuner offert en leur honneur par lec olonel THIEBAULT commandant le Secteur de de Fort-national entouré de M. Le Général FAURE, de M. Le Sous-préfet de l'arrondissement, du Colonel LEHUEDE, de M. EGAL Attaché français d'Ambassade à Londres, de M. DE NOUVION du service d el'information, de M. Lothe et divers autres personnalités militaires.

22 janvier 1959.
Inauguration de la caserne MIRABEAU.

24 janvier 1959.
Visite à Tizi-Ouzou de M. GUILLAUMAT Minsitre des Armées accompagné des Généraux CHALLE – ZELLER – ALLARD – MASSU.

29 janvier 1959.
Inauguration de la caserne de Tamazirt.

5 février 1959.
Inauguration de la caserne du G.C. Compagnie d'Azazga.

19 février 1959.
Inauguration de la caserne du G.C. Compagnie de Bordj-Menaiel et de Cap-Djinet.

Les brigades de la gendarmerie de l'Air de: Méchéria et Alger-Moto sont créées et à la même date celles de: Ouargla – Batna – Biskra – Mouzaïaville – Orléansville – Tlemcem-Zénata sont dissoutes le 19 avril 1959.

15 juillet 1959.
Réception provisoire de la caserne de gendarmerie de Tizi-Reniff.

Le 30 juillet 1959 a lieu la levée du corps du gendarme NAMECHE Jackie de la brigade de Tigzirt sur Mer. Très grièvement blessé le 22 juillet 1959 par éclats de grenade lancée par un terroriste lors d'un contrôle au marché de la localité, il est décédé le 29 juillet 1959 à l'hôpital Naegelen à Tizi-Ouzou, après avoir subi une importante intervention chirugicale.
La dépouille mortelle, portée par les gendarmes de Tigzirt sur Mer, a été placé dans la cour de l'hôpital. Un détachement de la Compagnie de Tizi-Ouzou rendait les honneurs.

Les 29 et 30 août 1959, le Général de GAULLE, Président de la République Française a effectué un voyage d'inspection à Tizi-Ouzou puis à Tizi-Hibel, commune de Béni-Douala.

Arrivé à l'aéroport de Rizi-Orly le 29 avril, vers 19 heures où les honneurs lui étaient rendus par un détachement du 121ème R.I., le Général et sa suite se sont dirigés vers Tizi-Ouzou.

Tout le long de l'itinéraire, les honneurs étaient rendus par des gendarmes venant des Groupements de Tizi-Ouzou, d'Alger, de Médéa et d'orléansville. L'escorte du cortège était assurée par le pezrsonnel de la Section motorisée d'Alger.
A la préfecture de Tizi-Ouzou, le Général De Gaulle a présidé une séance de travil à caractère purement militaire. Un diner s'en est suivi, auquel assistaient les autorités du Département et de la Z.E.A. /27ème D.I.A.  ainsi que nombreux élus.

Le Général a couché à l'hôtel de la Préfefture de Tizi-Ouzou. La garde du bâtiment et des alentours était assurée par un détachement de C.R.S.

Le dimanche 30 avril, vers 8 heures, le Général s'est rendu à la mairie de Tizi-Ouzou, où une foule nombreuse l'attendait. Après une séance de travail et du balcon de la Mairie, le Général de Gaulle a prononcé une courte allocution.

Vers 9 heures 30, le Général de Gaulle s'envolait de Tizi-Orly, à bord d'un hélicoptère alouette, à destination de Tizi-Heel et ensuite au P.C. Artois.

27 septembre 1959.
A l'hôpital de Naegelen de Tizi-Ouzou, avait lieu la levée du corps de l'adjudant BALDAQUIN Alfred, commandant la brigade de gendarmerie de Rébéval.

Ce gradé a été mortellment blessé le 25 septembre 1959 alors qu'il participait à une opération de police, en collaboration avec le G.M.S. N° 83, dans la région d'Ouled Hamida (Commune de Rébéval). Un sergent des G.M.S.  a également été blessé au cours de l'accrochage.

Sur le cerceuil recouvert du drapeau tricolore, le colonel BEZANGER épingla successivement la Légion d'Honneur avec attribution corrélative de la Croix de la Valeur Militaire ave Palme et de la Médaille de la Gendarmerie, avec la citation suivante:

" gradé d'élite de la gendarmerie, véritable entraineur d'hommes déjà titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre 39/45 avec citation à l'Orde de l'Armée et du Corps d'Armée, de la Croix de la Valeur Militaire avec citation à l'Ordre de la Brigade s'est lancé le 25 septembre 1959 avec un élément du G.M.S. 83 à l'assaut d'un petit groupe de rebelles à trois kilomètres au Nord-Est de Rébéval faisant preuve du plus total mépris du danger. Grièvement blessé au cours de l'action est décédé le jour même à lasuite de ses blessures".

1er octobre 1959.
Adieux du colonel BEZANGER commandant la 10ème Légion de gendarmerie au Groupement de TIzi-Ouzou.

Le colonel BEZANGER affecté au poste de Commandement Régionale de la 8ème RM à Lyon, à compter du 5 octobre 1959, est venue faire ses adieux au Groupementde Tizi-Ouzou le 24 septembre 1959.

Le général FAURE et le colonel BEZANGER passent en revue les troupes présentées d'une façon impeccable, et après avoir salué les autorités présentes, la cérémonie toujours aussi émouvante du lever des couleurs, ils remeetent ensuite la Croix de la valeur Militaire à 25 récipiendaires dont la Chef d'Escadron BOSSARD, commandant le Groupement de Tizi-Ouzou.

Une dernière fois le Chef d'Escadron BOSSARD exprime au Colonel, les sentiments du Groupement dans les termes suivants:

"Mon Colonel,
"Par ma voie et par leur délégation ici présente, 600 Gendarmes auxiliaires et Harkis ont voulu une dernière fois vous manifester leur attachement. Quans vous nous quitterez votre pensée se rapportera vers ces hautes montagnes  et ces profondes vallées de la Grande Kabylie et vous reverrez ces postes isolés et dangereux où des gendarmes servent avec conscience, avec volonté, avec un courage tranquille que vous connaissez et qui ont fait si souvent l'admiration des Pouvoirs Publics et des populations. Vous saurez aussi qu'ils continuent à mettre en application des principes de fermeté nuance de justice, de droiture et d'intégrité qui succitent autour d'eux le respect et la confiance, jusque dans les rangs des rebelles parfois. Et je suis sûr mon colonel que vous serez fier d'avoir commandé de tels hommes.
"De loin vous penserez à nous et nous même n'oubierons pas votre action si profondément sociale votre vie ici qui furent la concrétisation de cette devise qui pourrait être la vôtre "CORDA DUCERE CORDE" conduire les coeurs par le coeur.
(....)"


Le 15 octobre 1959, les brigades aériennes de gendarmerie de: Telergma – Orléansville – Biskra – Oued-hamimine sont créées.

3 novembre 1959.
Le Général BEZANGER, Inspecteur Général de la Gendarmerie, accompagné du Général MORIN, commandant la gendarmerie de la 10ème RM, du Lieutenant-colonel PRUNET, Chef d'État-major et du Lieutenant-colonel CHENUT Commandant la 10ème Légion de Gendarmerie, a effectué un voyage d'inspection dans le Groupement de Tizi-Ouzou.
Arrivé à Azaga vers 9heurs, par hélicoptère H34, il a été accueilli par le Chef d'Escadron BOSSARD. Le Général a ensuite inspecté la compagnie d'Azaga et a entendu un exposé des commandants de brigades de cet arrondissement.
Le Général et sa suite se sont ensuite dirigés en hélicoptère vers Tizi-Ouzou, où une réunion des Commandants de compagnie et de plusieurs Commandants de brigades était prévue............

Des commandos de Chasse gendarmerie sont créés en Algérie,. De septembre à décembre six commandos sont créés.
− Secteur de Cherchell: - Partisans 22 et 44, stationnés respectiveemnt à Dupleix et à Marceau.
− Secteur de Ténès: - Partisans 21 – 26 et 43, stationnés à Téniel el Haad – Flatters et Bord-Baach.

à suivre...........
− Secteur d'Orléansville: - Partisans 20 impalnté à Aïn-Lebeau.
Ils sont regroupés dans un groupe commandos de Chasse.

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Message par GARNISON36 Ven 8 Jan - 22:47

24 janvier 1960.
Synthèse des évènements du 24 janvier 1960. (Alger).

Extrait du rapport du Lieutenant-Colonel DEBROSSE commandant le service d'ordre GM.

Période préparatoire:
Cortèges le samedi 23 en ville où l'on remarque  nombreuses U.T.  en arme.
Cortèges dans les rues de la ville le 24 au matin, menés par activistes et U.T en armes acclamant le Général MASSU.
Les cortèges s'opposent çà et là aux forces de l'ordre sans incident grave.


Dimanche 24 après-midi:
La foule qui aux dernières heures de la matinée s'était portée sur le Plateau des Glières grossit. L'atmosphère devient fiévreuse de nombreux U.T., sont porteurs d'armes, fusils, pistolets, pour ces derniers apparents ou cachés. Jusqu'à 16 heures 30 pas d'incident.

Vers 16 heures 45:
Construction des premières barricades: Boulevard Charles Peguy près des facultés, la 2ème près de la Grande Poste rue d'Isly.
Les rues adjacentes à l'axe Boulevard Charles Peguy sont barrées par les manifestants à l'aide de véhicules.
LAGAILLARDE occupe les facultés avec étudiants U.T., en armes.
ORTIZ occupe l'immeuble Société Algérienne avec son équipe et nombreux U.T., en armes.

Les meneurs s'adressent par haut-parleur à la foule, Slogans nombreux: Algérie Française – De Gaulle au poteau.

La Gendarmerie Mobile:
15 Escadrons commandés par le Lieutenant-Colonel DEBROSSE gardent la délégation Générale sur le Forum.

17 heures 45:
Ordre est donné par le Général COSTE au lieutenant-colonel DEBROSSE de dégager la Plateau des Glières (2 à 3 000 personnes) dans le sens Forum Avenue Pasteur – Boulevard Baudin. Mouvement qui doit être liè avec deux régiments de Paras:
− 1er R.C.P, par Boulevard Baudin;
− 1er R.E.P. Par Boulevard Charles Peguy – Avenue Pasteur.
L'inspection des armes est passée dans les escadrons, aucune arme chargée ni approvisionnée.

Débouché de la gendarmerie mobile:
− Heure H. 18 heures.
9 Escadrons descendent par escaliers de droite.
6 Escadrons descendent par escaliers de gauche.

Jusqu'au pied du monument aux Morts – pas d'incident.
La foule est massée Boulevard Pasteur et accueille le service d'ordre qui descend l'arme à la bretelle, officiers en tête par des bouteilles et objets divers.

Boulevard Pasteur: 1er coup de pistolet tiré par les manifestants suivi d'une grenade sur la colonne de droite (pas de victime) puis rafale d'armes automatique suivie de nombreux coups de feu tirés des fenêtres, balcons des étages supérieurs des immeubles encadrant la place et aussi des soupiraux.

Les colonnes de Gendarmes Mobiles ont pu repousser les manifestants jusqu'à la Rue Charles Peguy. Nombreux sont les gendarmes qui tombent sous les feux croisés venant des immeubles et barricades. Seules ripostes individuelles des gendarmes (légitime défense).

Les deux régiments de PARAS n'ont pas fait leur jonction avec la Gendarmerie Mobile comme prescrit.

Bilan des victimes:
− Service d'ordre GM: 14 tués dont 2 officiers – 81 blessés dont 6 officiers.
− Manifestants: 11 tués – 56 blessés, la plupart les propres balles des manifestants vu la grande confusion.

Le Communiqué suivant a été diffusé dans la presse et par la radio quelques jours après le déroulement des évènements d'Alger.

Sans vouloir préjuger des résultats d'une enquête immédiatement ouverte par les autorités judiciaires et militaires, le Général commandant en chef tient à préciser les points suivants en ce qui concerne les tragiques incidents du plateau des Glières:

I° - Une inspection des armes des gendarmes mobiles avait été passée avant le départ du Forum. Les armes n'étaient ni chargées, ni même approvisionnées.

2° - Les gendarmes mobiles ont descendu les escaliers l'arme à la bretelle.

3° - Arrivés en bas des escaliers, les sous-officiers des premiers rangs de chaque colonne tenaient leur mousqueton à la main dans la position réglementaire pour disperser les attroupements, c'est à dire le canon en arrière, ce qui interdit toute possibilité de tir.

4° - Les premiers témoignages recueillis confirment que le coup de feu initial est dû à l'initiative d'un des provocateurs qui s'étaient mêlés aux manifestants. Le nombre des victimes s'élève à 14 tués dont deux officiers et 102 blessés dont 6 officiers dans la Gendarmerie – 6 tués et une vingtaine de blessés parmi les manifestants.

5° - Les escadrons venus en renforcement à Alger sont des troupes opérationnelles qui tous les jours mènent le combat contre les bandes rebelles, au coude à coude avec les autres unités de l'Armée. Nombreux parmi les officiers et gendarmes dont le calme, la conscience professionnelle et l'esprit de sacrifice sont légendaires, avaient avec leurs unités, participé en 1957 de concert avec la 10ème Division Parachutiste et les Zouaves à la bataille qui a permis de chasser le fellegha d’Alger.

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Message par GARNISON36 Ven 8 Jan - 22:52

Le 18 février 1960, le Général FAURE quitte le commandement de la Z.E.A.

Le 1er avril 1960, à 10heures se sont déroulées à Boghni, les obsèques du gendarme auxiliaire CHERIF Ali, mortellement blessé par des terroristes au retour d'un service et alors qu'il regagnait la brigade.

Dans la cour de l'hôpital, devant le cercueil recouvert des trois couleurs et encadré par un piquet de gendarmes et une section du 159ème B.I.I.A, le capitaine RIBERT prononça l'éloge funèbre.
Le lieutenant-colonel ARCOUET épinglait sur le cercueil la Médaille Militaire, la Croix de la valeur Militaire avec Palme et la Médaille de la gendarmerie Nationale.

Allocution:
"C'est une mission bien pénible qui m'échoit aujourd'hui: celle de prononcer l'éloge funèbre du gendarme auxiliaire CHERIF Ali de la brigade de Boghni, lâchement assassiné le 30 mars 1960.
(...............)
"Issu d'une grande famille kabyle d'Aït Bouaddou, vous faites vos premières armes dès octobre 1939. libéré en mai 1941 vous êtes rappelé à l'activité en février 1943 et vous participez aux campagnes de Corse et de France. En janvier 1946 seulement vous rejoignez votre famille.
"Mais, tout de suite après les évènements de novembre 1954, votre attachement à la France vous pousse à reprendre du service et vous demandez rentrer dans notre Arme comme gendarme auxiliaire. Affecté à la brigade de Couraya en novembre 1954, vous y servez jusqu'en mai 1959, date à laquelle vous rejoignez Boghni. ........
il a fallu que, mercredi dernier, au retour d'un service, et alors que vous étiez presque arrivé à la caserne, vous tombiez sous le coup de vos assassins, qui lâchement, s'étaient embusqués sur votre passage......"


Le 9 avril,  la maréchal des logis-Chef DELAVAULT Robert est atteint mortellement par le feu de l'ennemi.
Le 12 avril, à 10 heures, a lieu la levée du corps du maréchal des logis-Chef DELAVAULT Robert, de la brigade de Tamazirt, qui avait été mortellement atteint par le feu de l'ennemi le 9 avril 1960 lors d'une opération montée en collaboration avec un élément de la 8ème Compagnie du 2/73ème RIMa dans la région de Tasetta-Aït Saïd ou Zeggane.
La dépouille mortelle est portée par six gradés du groupement de Tizi-Ouzou

Le lieutenant DELVAUX prononcé l'allocution:
"Au nom de la Gendarmerie, j'ai le douloureux privilège aujourd'hui, d'adresser un dernier adieu à notre camarade, la maréchal des logis-Chef DELAVAULT Robert, de la brigade de Tamazirt, victime du devoir.
"Le 9 avril 1960, le maréchal des logis-Chef DELAVAULT, partait avec deux de ses camarades pour participer à une opération montée par la 8e Compagnie du 2/73e RIMa dans la région de Taseta-Aït Saïd ou Zeggane. Le même jour, vers 18hheures 45, le Maréchal des logis-Chef DELAVAULT tombait, mortellement atteint par le feu ennemi.
"Le Maréchal des logis-Chef DELAVAULT est mort victime du devoir pour ce coin d'Algérie vive dans la paix.
"Incorporé au 4ème Régiment de Cuirassiers à Reims le 4 novembre 1938, il est libéré le 15 juin 1945 après avoir combattu jusqu'au 26 juin 1940, date à laquelle il était fait prisonnier et envoyé en Allemagne jusqu'au 4 mai 1945.
"Rentré en France, il choisissait de faire carrière dans la gendarmerie Nationale.
Elève gendarme en 1947, il était admis à l'École Préparatoire de gendarmerie de Pamiers où son ardeur au travail lui permettait d'obtenir un excellent classement de fin de stage. Il était muté tout d'abord à la brigade de Sétif où il servait avec zèle jusqu'en 1951.
"Il était affecté à la 2ème Légion de Marche de garde Républicaine en Indochine et il restait jusqu'en fin 1953 au 3ème escadron de Garde montagnarde détachement des Hauts-Plateaux. Pendant son séjour en Indochine, il obtenait le 27 février 1953 la Croix de Guerre T.O.E., avec étoile de bronze.
"Affecté début 1954 à la 10ème légion de gendarmerie, brigade Moto de Tizi-Ouzou.
" Il servait avec fidélité, courage et avec simplicité que l'homme au coeur honnête et loyal sait apporter dans l'accomplissement du devoir journalier.
"En récompense de ses services; il recevait la Médaille Militaire le 9 décembre 1955.
"Son désir de s'élever l'incitait bientôt à être candidat à l'avancement et ses efforts lui valaient sa nomination au grade de maréchal des logis-chef le 1er janvier 1959, il était alors à la brigade de Tamazirt..."

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Bone_c10
Commémoration à Bone dans un cimetière britannique 1960/1961
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Tiziou11
Départ du capitaine BOSSARD de Tizi-Ouzou.

Le Détachement Héliporté d'Exploitation du Renseignement (DHER) est créé à compter du 1er mai 1960.
Le 11 juin, un hélicoptère de la gendarmerie de la section d'hélicoptères d'Alger qui regagnait sa base à Cheragas après une mission en Kabylie s'écrase accidentellement près de Camp du Maréchal. Le maréchal des logis-Chef PIERROT Roger, pilote et le gendarme NAGRAL Michel, mécanicien sont mortellement blessés.

Au cours des obsèques qui se sont déroulées à l'hôpital Maillot à Alger ces deux militaires ont été décorés de la Médaille Militaire, de la Croix de la Valeur Militaire avec palme et d ela Médaille de la Gendarmerie Nationale.

Entre le 31 août et 31 décembre 1962, les brigades de gendarmerie de l'Air de : Batna – Maison-Blanche – Telergma – Constantine – Oued-Hamimime – Alger-Moto – Ouargla – Alger-Ville et la B.Mo d'Alger-Ville sont dissoutes.

Par la décision du 22 décembre 1962, des formations de gendarmerie prévôtales et mobiles sont crées au début janvier 1963, à partir des formations organiques de gendarmerie départementales stationnées en Algérie.
Les Légions de Gendarmerie Mobile d'Algérie sont dissoutes, le Commandement de la Gendarmerie en Algérie et les Commandements Régionaux de la gendarmerie à Alger – Oran – Constantine.

Par la note du 22 décembre 1962, la Gendarmerie prévôtale et Mobile en Algérie est réorganisée, à compter du 1er janvier 1963.
Des formations de gendarmerie prévôtale et mobile sont créées en Algérie, à partir des unités départementales stationnées sur le territoire.
Les légions de gendarmerie mobile d'Algérie sont dissoutes, ainsi que les Commandements Régionaux de la Gendarmerie d'Alger – d'Oran et de Constantine.

Gendarmerie Prévôtale et Mobile d'Alger.
− Commandement de la Gendarmerie Prévôtale et Mobile en Algérie à Alger.
22ème Légion Mixte de gendarmerie à Philippeville (E.M. Légion) (Compagnie H.R. À Constantine jusqu'au 1er juillet 1963).
− E.M. Groupe de GM. 1/22 à Philippeville.
− Escadron de GM déplacés de métropole.
− Compagnie Prévôtale de Philippeville: - Section Prévôtale de Philippeville - Sections Prévôtales 1 & 2 de Constantine-Telergna.
− Compagnie Prévôtale de Bône: Sections Prévôtales 1 & 2 de Bône.
− Section Prévôtale Autonome de Bougie: - poste Prévôtal de Bougie – Aïn Arnat.

23ème Légion Mixte de gendarmerie à Alger.
− Section hélicoptères d'Alger.
− E.M. Groupe de GM 1/23 à Alger.
− Escadrons de gendarmerie mobile déplacés de métropole.
− Compagnie Prévôtale du C.S.F.A.F.A. à LA Réghaïa- Rocher noir: - Section motocycliste – 1ère et 2ème Section Prévôtale.
− Compagnie Prévôtale de Miliana: - 1ère et 2ème Section Prévôtale de Miliana – Section prévôtale d'Orléansville.
− Compagnie Prévôtale de Blida: - 1ère et 2ème Section Prévôtale de Blida – 1ère et 2ème Section Prévôtale d'Alger.
− Compagnie Prévôtale de Le Lido: - 1ère, 2ème et 3ème Section Prévôtale de Le Lido – Section Prévôtale du Cap Matifou.
− Compagnie Prévôtale du Sahara à Reggan: - Section Prévôtale de Colomb-Béchar: - pelotons prévôtaux de Colomb-Béchar – Reggan – Adrar. - Section Prévôtale de Ouargla – Fort-Flatters – Imamguel – Laghouast – Touggourt.

24ème Légion Mixte de gendarmerie d'Oran.
− E.M. Groupe de GM 1/24 à Oran.
− Escadrons de gendarmerie mobile déplacés de métropole.
− Compagnie Prévôtale d'Oran: - 1ère, 2ème et 3ème Section Prévôtale d'Oran - 1ère et 2ème Section Prévôtale de Sidi bel-Abbès – Section Prévôtale d'Arzew – Section Prévôtale de Méchéria.
− Compagnie Prévôtale de Mostaganem: - 1ère et 2ème Section Prévôtale de Mostaganem.

Prévôtés de la Base de Mers-El-Kébir.
− Commandement des Prévôtés:
− 1ère Compagnie Prévôtale: -Section de Police judiciaire – Section motocycliste – 1ère et 2ème Section Prévôtale.
− 2ème Compagnie Prévôtale: - 1ère, 2ème et 3ème Section Prévôtale.

La brigade de l'Air de Hussein-Dey est dissoute le 1er janvier 1963.

Le Groupe de commandement de la Compagnie de gendarmerie de l'Air en Algérie, les brigades de gendarmerie de l'Air de Boufarik et d'Oran sont dissous le 30avril.

La décision du 18 mai 1963, supprime le Fichier Prévôtal de Constantine à compter du 1er juin.

La décision ministérielle du 3 mai 1963, dissout à compter du 1er juillet, la 22ème Légion Mixte de Gendarmerie à Philippeville. Les unités prévôtales de ce corps sont regroupées au sein du Groupement Prévôtal Autonome de Philippeville, adapté à la 2ème Division et rattaché administrativement à la 23ème Légion Mixte de gendarmerie d'Alger.

A compter du 1er juillet 1963, le Groupe de Commandement de la Compagnie Prévôtale du Sahara est dissout. Les unités élémentaires de cette compagnie sont regroupées au sein de trois sections prévôtales:
− La Section prévôtale Autonome d'Ouargla adaptée à la 52ème Brigade et rattachée à la 23ème Légion Mixte de gendarmerie à Alger.
− La Section prévôtale Autonome de In-Amguel/in Ecker adaptée au Centre d'Expérimentation Militaire des Oasis (C.E.M.O.) et rattachée à la 23ème Légion Mixte.
− La Section prévôtale Autonome de Colomb-Béchar adaptée à la 51ème Brigade et rattachée à la 24ème Légion Mixte de Gendarmerie d'Oran.
− Les E.M de Groupe d'Escadrons de Gendarmerie Mobile 1/22 Philippeville et 1/24 Oran sont dissous et rapatriés en Métropole.

Le 31 juillet 1963, par la note de service du 2 juillet les brigades de gendarmerie de l'Air de Hussein-Dey – Blida – Bône sont dissoutes. Les brigades de La Reghaïa – Boufarik et Colomb-Béchar sont renforcées.

Le Groupe de Commandement de Gendarmerie d'Afrique du Nord de La Reghïa est transféré le 1er octobre 1963 à la B.A. N° 141 à Oran.

Le 30 novembre 1963, la brigade de gendarmerie de l'Air de La Reghia est dissoute.

Par la NDS du 16 janvier 1964 le Groupement de Gendarmerie d'Afrique du Nord a prit l'appellation de Compagnie de Gendarmerie de l'Air en Algérie, le 30 novembre 1963.

Le 29 février 1964, la brigade du Fichier d'Oran est supprimée.
Le 1er mars 1964, une brigade de gendarmerie de l'Air de Bou-Sfer (Base de Mers El-Khébir) est créée. A la même date, le Fichier prévôtal de la 24ème Légion Mixte de gendarmerie à Oran est supprimé. Fin mars, c'est au tour de la Brigade du Fichier de gendarmerie d'Alger.

Le 30 avril 1964, l'E.M. de la Compagnie de gendarmerie de l'Air en Algérie, la brigade de l'Air de Boufarik, d'Oran sont dissoutes.

Le 1er mai, la brigade de gendarmerie de l'Air de Bou-Sfer et celle de Colomb-Béchar sont rattachées à la 4ème Région Aérienne.

Le 1er juillet 1967, la brigade de l'Air de Colomb-Béchar est dissoute.

La Prévôté de la Base de Mers-El-Kébir est dissoute le 31 janvier par la décision du 2 janvier 1968.

à suivre............

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Message par Konstanz Dim 10 Jan - 12:47



Bonjour

Photos et écusson et documentation de cette période.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 160110124658781885

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 160110124347995698

Ecusson saisi sur un combattant du F.L.N

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 160110124701116726

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 160110124348645158

Feuille recto-verso,(prise à l'état-major) au risque et péril par cette personne.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 160110124701508351

Interrogatoire époque Bigeard,paras et gendarmes.

Cordt Daniel

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Message par GARNISON36 Dim 10 Jan - 14:03

Sympathiques, tes documents Daniel.
le Crimo

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Message par zizi Mar 30 Jan - 18:35

GARNISON36 a écrit:LE DÉTACHEMENT DE GENDARMERIE DES INDES FRANÇAISES
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Carte_13

En 1664, la compagnie des Indes orientales fut créée par Colbert. A partir de 1666, la France avait fondé, acquis ou conquis aux Indes des comptoirs : Surat, Pondichéry, Masulipatam, Chandernagor, Balasore, Kasimbazar, Calicut, Karikal, Yanaon, Mahé et Madras. Mais à la suite de différents conflits avec les Anglais, le traité de Paris fut signé le 10 février 1763. La France renonça alors à ses possessions (la moitié du Deccan, soit 800 000 km2 et 20 millions d’habitants ), mais garda les cinq comptoirs de Chandernagor, Mahé, Yanaon, Pondichéry et Karikal. Ces derniers étaient dirigés par un gouverneur aidé par une police locale, constituée par des miliciens indigènes portant le nom de « cipayes ».
C'est en 1737 que le gouverneur de Pondichéry recrute un corps de fantassins indigènes, dénommés Cipaye ou Cipahis, au profit de la Compagnie française des Indes Orientales. Ils sont plus de 10 000 sous les ordres de Dupleix en 1750. Licenciés en 1793, après la perte des Comptoirs français en Inde, ils seront rétablis, à quatre compagnies, lors de la Restauration en 1815.

Le décret du 17 mars 1907, supprime le Corps militaire des Cipahis dans les Établissements de l'Inde.

Le 22 mai 1908, il est créé dans les Établissements français de l'Inde, sous la dénomination de cipahis de l’Inde, une gendarmerie indigène.
Les cipahis constituent une force de police relevant de l’autorité du gouverneur et placée sous les ordres d’un officier du rang de capitaine hors cadres.
Elle a pour objet d’assurer la polie administrative et judiciaire, les escortes et convois des prisonniers, et d’une façon générale, le bon ordre et la sécurité publique.
Elle est en service dans les établissements de Pondichéry et de Karibal. Toutefois des agents et gradés peuvent être détachés individuellement ou en corps dans les établissements de Chandernagor, Mahé et Yanaon.
L’organisation de la police dans ces trois derniers établissements est maintenue. Les éléments en sont recruté et employés sur place et mis sous les ordres des représentants du gouverneur dans ces dépendances.
Les cipahis de l’Inde se composent :
- personnel européen comprenant :
- Un capitaine hors cadre de gendarmerie, commandant ;
- Un lieutenant ou sous-lieutenant hors cadre de la même Arme, adjoint au commandant ;
- Des maréchaux des logis ou brigadiers de gendarmerie et des gendarmes, suivant les besoins du service.
- Personnel indigène comprenant divers grades : inspecteurs, sous-inspecteurs, adjudants, brigadiers et cipahis ;

Un mois plus tard, un effectif de personnel européen comprenant, un capitaine et un lieutenant hors cadre gendarmerie et des maréchaux des logis ou brigadiers de gendarmerie et des gendarmes sont mis à la disposition du Gouverneur des Établissements de l'Inde, suivant les besoins du service.


Le 21 juin 1911, l'effectif est le suivant:
− 1 capitaine hors cadre gendarmerie;
− 1 maréchal des logis, maréchal des logis-chef, adjudant (montés ou non monté);
− 2 maréchaux des logis à pied;
− 1 brigadier ou maréchal des logis à cheval;
− 2 brigadiers à pied;
− 6 gendarmes à cheval;
− 2 gendarmes à pied.

Le 19 mai 1921, le corps de gendarmerie des Cipahis est supprimé. Début juin, une police administrative, judiciaire et municipale dit Détachement de gendarmerie de l'Inde est créée.

Le 31 mars 1922, l'effectif du détachement de gendarmerie, comprend:
− 1 lieutenant hors cadre gendarmerie, chef de service de la police;
− 1 maréchal des logis-chef, adjoint au chef de service de la police;
− 1 maréchal des logis-chef, délégué du service à Karidal;
− 1 maréchal des logis-chef, délégué du service à Chandernagor.

Un décret en date du 19 mai 1921 a supprimé le corps de gendarmerie des cipahis dans les établissements de l’Inde, pour le remplacer par un corps de police administrative judiciaire et municipale, dont l’organisation a fait l’objet d’arrêtés du gouverneur, pris en conseil privé.
Depuis cette date, aucune réglementation n’a prévu la mise à la disposition du gouverneur des établissements français de l’Inde de militaires de la gendarmerie, dont l’effectif variable, selon les besoins et les époques, comprenait tout dernièrement un adjudant comme commandant des forces de police et deux maréchaux des logis chefs.
Sur la proposition du gouverneur de la colonie, afin assurer dans de bonnes conditions le maintien de l’ordre public ainsi que l’encadrement des agents de police auxiliaires. A compter du 12 avril 1928, le commandement des forces de police des établissements est confié à un officier de gendarmerie du grade de lieutenant. L’effectif total du détachement comprend alors, un lieutenant - un adjudant-chef ou adjudant et trois maréchaux des logis-chefs.

Le 8 mai 1936, à la suite d’une réorganisation des services de police locale, le gouverneur supprime le poste de l’officier, chef du détachement.
Le détachement de cipahis stationné à Chandernagor est dissous à compter du 1er septembre 1936. Le personnel européen et indigène de ce détachement est rattaché à la portion centrale de la compagnie stationnée à Pondichéry pour être rétabli en avril 1937, le Corps Militaire des Cipahis étant renforcé :

1 capitaine, 2 lieutenants
1 adjudant, 2 sergents-chefs, 1 sergent
soient 7 cadres Français pour
1 adjudant, 3 sergents-chefs, 8 sergents
13 caporaux
61 cipayes de 1ére classe
115 cipayes de 2éme classe
208 hommes au total------dont 1 lieutenant 1 sergent-chef 1 sergent 3 caporaux 33 cipayes pour la section détachée à Chandernagor

Le 17 mars 1937, après un an d’expérience celle-ci a montré qu’il était nécessaire de revenir sur la dernière décision et la haute administration locale a demandé que l’effectif du détachement de gendarmerie soit porté à cinq unités, soit :
- un adjudant-chef ou adjudant, chef du détachement de gendarmerie – 4 maréchaux des logis-chefs.

La réorganisation et le renforcement des forces de polices en cours dans nos possessions de l’Inde, porte à partir du 23 février 1938, l’effectif à 11 personnels : - 1 adjudant-chef ou adjudant à pied – 7 maréchaux des logis-chefs à pied et 3 gendarmes à pied.
Les Cipahis retombent à nouveau dans le giron de la Gendarmerie, afin de former une unité de gendarmerie à l’effectif d’une compagnie encadrée par la garde Républicaine Mobile en remplacement de l’infanterie coloniale, qui remplissait cette mission jusque là.

En septembre 1940, le gouverneur des Comptoirs Français de l’Inde se rallia à la France Libre, ainsi que l’ensemble de l’administration et de la population. De 1938 à 1943, il existait deux unités de gendarmerie : la Compagnie de cipahis encadrés par la GRM et le Détachement de gendarmerie de l’Inde.

En 1943, la Compagnie de gendarmerie de Cipahis et fusionnée avec le Détachement de gendarmerie de l'Inde pour donner naissance aux Forces publiques des Établissements Français de l'Inde, placées sous les ordres d’un chef d’escadron.

Le  décret du 8 avril 1947 réorganise les Forces Publiques de l’Inde :
− commandement: - 1 chef d'Escadron – 1 sous-officier comptable – 21 sergents, caporaux et soldats cipahis.
− Compagnie des Cipahis: - 1 lieutenant de la Garde républicaine – 6 sous-officiers chef de peloton – 283 indigènes: - 2 adjudants – 4 sergents-chefs – 24 sergents ou caporaux-chefs – 35 caporaux – 218 cipahis.
− Section de gendarmerie auxiliaire: - 1 lieutenant – 9 gradés et gendarmes européens – 419 gradés et auxiliaires indigènes de gendarmerie.

Le 1er novembre 1954, les Forces Publiques de l'Inde sont supprimées.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Ffl_in10
Rondache en métal argenté et peint. Brochant sur un paysage de palmiers et une tour, éléphant au flanc timbré d’une croix de Lorraine gravée en creux, et sommé d’une grenade.
En bordure, inscription « FORCES PUBLIQUES DE L’INDE FRANÇAISE - FORCES FRANÇAISES LIBRES » sur fond d’argent.
Fabrication artisanale.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Indes_10
Rondache en métal argenté, ajouré et peint. Brochant sur un paysage de montagnes et palmiers, éléphant sommé d’une grenade.
En bordure, inscription « FORCES PUBLIQUES DE L’INDE FRANÇAISE » et caractères hindous sur fond bleu ou vert foncé.
Insigne de fabrication artisanale, homologué le 13 juin 1947 sous le n° H.272.
Bonjour pour la doc :
une bonne photo du rarissime "FFL" !
zizi
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Ffl_fo10

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Inde_d10
une bidouille :
Bidouille qui fait mal aux yeux ! Réalisée de façon très grossière avec une peinture vieille de 70 ans qui « flashe un peu trop ! »
A trop vouloir faire locale, ça ne ressemble plus à rien…. Apparue sur la Côte d’Azur début 2008.

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Forces10

zizi

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Message par zizi Mar 30 Jan - 19:18

GARNISON36 a écrit:Le 15 janvier 1959 par le modificatif n° 2 du 20 janvier 1959, le 3° Escadron de la légion Mixte de gendarmerie Française au Maroc stationné à Casablanca (type chars légers ) est transformé en Escadron mixte AM.

Les brigades de gendarmerie de l'Air suivantes sont dissoutes :
Médiouna-Nouasseur 31 décembre 1959;
Sidi-Slimane – Benguérir – Boulhaut, 1er semestre 1959;
Casablanca – Rabat, 1er janvier 1961;
Sale, le 28 février 1961;
Fès, le 31 mars 1961;
EM de la compagnie de la gendarmerie de  l'Air du Maroc à Casablanca;
la brigade de Kénitra le 19 avril 1961;
la brigade de Meknès le 31 m&ai 1961;
la brigade de Marrakech le 31 août 1961.

Insigne de la 12° LGR et de la gendarmerie.
NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 12a_lg12
Type 1 – insigne monobloc en métal doré et émaillé. Écu taillé de bleu et de rouge portait en son centre un losange d'émail bleu à deux minarets. Étoile chérifienne verte traversée d'une grenade d'or à cinq flammes.
Devise « SERVIR » dans l'angle supérieur gauche.
Cet insigne a été créé en 1947 par le capitaine LANDRIN, commandant à l'époque le 3° Escadron.
Fabrication Courtois et Drago; Non homologué et porté de 1947 à 1949.


NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 12a_la10
Type 2 – Sur plateau doré, écu émaillé reprenant les mêmes symboles et avec la même disposition de couleurs que le précédent.
Cet insigne fut porté de 1950 à 1954 par la 12° LGR;
De 1954 à 1956 par la 12° Légion de Gendarmerie Mobile;
de 1956 à 1959 par la Légion mixte de gendarmerie française du Maroc.
Fabrication Drago.


NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 12a_lg11
Type 3 – Sur un plateau argenté, écu d'émail rouge timbré d'une étoile chérifienne verte.
Cet insigne fut porté de 1950 à 1956 par la 12° Légion de Gendarmerie Départementale au Maroc.
Fabrication Arthus Bertrand


NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Prevot10
Prévôté au Maroc.
En 1956, la Maroc ayant accédé à l'indépendance, à côté de la Légion mixte de gendarmerie française est créé un détachement de gendarmerie prévôtale du Maroc, qui deviendra ensuite la compagnie de gendarmerie prévôtale.
Insigne , sur plateau argenté, écu taillé de bleu et noir à une cigogne blanche – qui évoque Meknès – placé en diagonale et soutenue par une grenade d'or à sept flammes.
Cet insigne a été dessiné par le gendarme DUBOIS de la Section prévôtale de Rabat et porté de 1956 à 1959.
Fabrication Drago – Homologue sous le numéro N.G 1510 le 14 avril 1958.


NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Makhze10
Makhzen de Fés.
Unité encadrée par des gradés de la 12° Légion de gendarmerie au Maroc.
Insigne – Rectangle en métal doré et émaillé. Sur fond rouge, aigle d'or tenant dans ses serres une étoile chérifienne. En pointe, dans un cartouche blanc l'inscription: « MAKHZEN PROTECTION FEX », en lettres d'or.
Fabrication A. MARDINI.


NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Datach10
Insigne ovale doré et émaillé sur fond étoilé d’argent. écu français ancien coupé de bleu en chef à une tête d’or et de noir en pointe à deux épis d’or, entouré de rameaux d’or et reposant sur un noeud d’émail bleu. inscription « TINGIS » non latin de Tanger en relief sur une banderole d’or, couronne d’or.

Ensemble se détachant sur un ovale d’émail blanc bordé de vert, rebordé de blanc puis de rouge.
En lettres d’or dans le rouge inscription : POLICIA SPECIAL, POLICE SPECIAL , TANGER et les mêmes mots en caractères arabes. un filet d’argent délimite l’ovale émaillé de l’étoile.
Fabrication espagnole.

Détachement de gendarmerie Internationale ; TANGER
La Convention du 18 décembre 1923 entre la France, l’Angleterre et l’Espagne, puis celle du 25 juillet 1928 entre les mêmes participants à qui s’était jointe l’Italie ont jeté les assises de la gendarmerie Internationale de Tanger.
A partir du 1er mai 1923, se substituant aux Tabors français et espagnols, la gendarmerie Internationale prit à sa charge le soin d’assurer la sécurité de la zone de Tanger.
le commandant de le gendarmerie internationale se voyait fixé par ses employeurs (Tribunal mixte, Tribunal du Mendoub chérifien, administrateur de la zône) un travail déterminé; « sécurité publique, M.O., exécution des dahirs chérifiens et des arrêts de l’administration ».
Aux ordres d’un commandant espagnol ayant pour adjoint un capitaine français, forte de deux cent cinquante sous-officiers et hommes de troupes encadrés par 4 LTS, « la police «
passa en 1950 sous l’autorité d’un colonel belge assisté d’un commandant français.

Lors de sa dissolution, le 28 février 1958, le détachement était alors composé de deux pelotons de GM et d’un pelotons de Spahis à cheval

à suivre.............
Salut, la Bestiole Recto/verso, je vous ai mis une plaque de baudrier propre vendu par le marchand J.Y. SEGALEN. La mienne a des manques de peinture !

NOS ANCIENNES COLONIES - Page 2 Tanger10

et voici la version pucelle de poitrine
En fait juste le module central monté sur cuir
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zizi

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